La chute du quel cartel??????
On ne veut pas douter de l’efficacité de la police mexicaine, non, loin de ça ! Mais pourquoi l’arrêt de cette femme s’a fait en ce juste moment, et après que le cheval de bataille de M. 0.56% ( a) Calderon à échoue et on soupçonne que parmi des autres choses à servi pour remettre en ordre les cartels et bien sur choisir son cartel favorite, tel que Foxl’ avait fait avec le Chapo Guzman……
Et qu’il y a un scandale à Yucatan pour la chute (oui une autre) mais d’un avion contenant quelques tons de cocaïne (3 et poussière), et que le gouvernement mexicain n’a rien informe a ce sujet là et qu’on dit qu’était la CIA qu’est venu chercher la « marchandise »……
Et bien évidemment en ce moment le gouvernement calderonien se trouve en graves soucis a cause de la corruption et les scandales de Fox en train de montrer ses richesses de nouveau riche et l’impunité qui l’offre l’actuel gouvernement, et aussi l’hausse du 34% des prix des produits basiques, et tas des choses…..
Le monde
La chute de la "Reine du Pacifique" qui régnait sur les narcos au Mexique
Menottée, elle a marché comme une star sur le tapis rouge, souriant aux caméras comme à ses gardiens, les pommettes hautes et l'oeil charmeur, la chevelure brune cascadant sur son décolleté. Aux enquêteurs, elle a affirmé, d'un air candide, qu'elle n'était qu'une "femme au foyer" qui vendait, à ses heures perdues, "des vêtements et de l'immobilier".
Mais pour la police mexicaine, Sandra Avila Beltran, 45 ans, arrêtée le 28 septembre alors qu'elle circulait en voiture à Mexico, n'est autre que la "Reine du Pacifique", principal opérateur financier d'une "fédération" alliant les narcotrafiquants du cartel du nord du Valle (Colombie) aux cartels de Juarez et de Sinaloa (nord-ouest du Mexique).
Le même jour tombait aussi son compagnon, le Colombien Juan Diego Espinoza, un beau gosse surnommé "Le Tigre", lieutenant de son oncle Diego Montoya, qui avait été capturé le 10 septembre en Colombie. Tous deux figuraient depuis plusieurs années sur la liste des criminels les plus recherchés par la Drug Enforcement Administration (DEA), l'agence de lutte contre le trafic de drogue aux Etats-Unis.
Ce sont eux qui organisaient par la route du Pacifique le transport de la cocaïne colombienne destinée au marché nord-américain. En 2001, l'interception par la marine mexicaine d'un bateau thonier, le Macel, bourré de neuf tonnes et demie de drogue, avait attiré l'attention sur les activités de la "fédération".
L'arrivée de Sandra, issue d'une lignée de trafiquants, au Centre féminin de Santa Marta Acatitla, à Mexico, a rendu nerveuses les autorités pénitentiaires, qui s'estiment mal équipées pour recevoir une détenue de ce calibre. D'autant que, dans le même établissement, séjourne une prisonnière appartenant au cartel du Golfe, Cantalicia Garza, soeur d'un membre important de cette organisation connue pour ses batailles sanglantes contre la bande de Sinaloa.
HÉROÏNE D'UN ROMAN
Faudra-t-il créer des sections de haute sécurité dans les prisons pour femmes ? En fait, même si les cartels peuvent compter sur des auxiliaires féminines, celles-ci remplissent le plus souvent des fonctions subalternes.
Si tout le monde se souvient du personnage joué par Catherine Zeta-Jones dans le film Traffic, de Steven Soderbergh - passant, après l'arrestation de son époux, du statut de mère de famille ignorante à celui de capo capable de commanditer des assassinats de témoins -, dans la vie réelle de tels exemples sont rarissimes.
"Des femmes qui ont atteint le niveau supérieur dans la hiérarchie des narcos mexicains, il n'y en a que deux depuis un demi-siècle, souligne l'expert Ricardo Ravelo. Sauf que Sandra Avila servait les intérêts d'un cartel, alors que l'autre, Edina Arellano, dirige elle-même sa narco-entreprise."
Plus discrète que la tapageuse Sandra, qui aurait inspiré le romancier espagnol Arturo Perez-Reverte pour son héroïne de La Reine du Sud, publié en 2002, Edina a pris le relais de ses nombreux frères de la célèbre famille Arellano Felix - tués ou arrêtés - à la tête du cartel de Tijuana, en Basse-Californie. Elle fascinait le "chasseur de narcos" Jesus Blancornelas : avant sa mort, en novembre 2006, le vieux journaliste incorruptible souhaitait rencontrer cette femme d'exception. Edina n'a jamais répondu à sa demande d'entretien.
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