lundi 11 février 2008
Francia y Mexico
Nicolas Sarlozy fue electo por mayoría de votos, por lo que contaba con una amplia aceptación popular. En noviembre tenia 58% de aprobación, según las encuestas a las que es tan afecto. Pero la luna de miel término rápido, en nueve meses las cosas han cambiado. En enero el barómetro descendió a 49% y hoy se encuentra en 39%.
Debido a sus promesas de campaña incumplidas, sus líos de faldas, la súper mediatización de su vida privada y la “pipolizacion” como llaman los franceses al hecho de que se comporte mas como un artista de cine que como presidente.
El hecho es de que Sarkozy no ha dado el ancho y ha desvirtuado su cargo político y su rango como jefe de Estado, lo que le ha valido un descenso en caída libre en la opinión publica, harta de promesas y palabras vacías. La sociedad francesa se siente defraudada y lo hace saber.
En México, las cosas son infinitamente peores que en Francia, un presidente impopular desde su campaña electoral, impopular por la manera en que gano y falto de legitimidad por lo mismo y por su 0.56% de ventaja con respecto de AMLO. Lo que no lo deja en un sito confortable, y aunque sus encuestas maquilladas le dan una buena aceptación, y gana terreno a pesar de todo ello, como lo ha dicho el maestro Luis Javier Garrido: Calderón se fortalece por la debilidad de la oposición.
Tenemos un gobierno, como bien describe Marcela Gómez Zalce:
“Aunque no importa si tiene a su chico superp... como secretario de Gobernación apareciendo, frívolo como es, en portadas de revistas retratando a la perfección el perfil del Gymboree de cuates en este gobierno de improvisados, reventados e inservibles disfuncionales.
No importa la ausencia de oficio político —que incluye la discreción— para ser árbitro en distintas arenas, si se tiene la fotogenia y el look de la gente nice. La envidia del trivial jet set mexicano que se caricaturiza sin ayuda de nadie. “
O sea, lo que se le critica a Sarkozy y por lo que ha perdido tantos puntos y credibilidad.
Lo peor es que tenemos un gobierno malo y caro: Frenéticos, también van a redondear la privatización del agua: “la iniciativa privada tendrá abiertas las puertas a la operación y construcción de infraestructura de agua, tanto en la dotación del servicio de agua potable, y la construcción de drenaje como en la instalación de plantas de tratamiento, señaló el titular de la Semarnat, Juan Elvira Quesada” (La Jornada). Entonces, si todo es para el capital privado, ¿para qué se necesita un gobierno, que por lo demás resulta carísimo? (Miguel Angel Velázquez)
Así las cosas, seguramente el pueblo francés no soportaría algo similar. Desde el inicio de la campaña de Calderón, lo hubieran parado en seco, y al mismo Fox.
¿Por qué lo hacemos los mexicanos?
Publié par Filotea y Meximiliano à 22:46 0 commentaires
Libellés : Edito
Felipe Calderon aux Etats-Unis
RFI
Le président Felipe Calderon est aux Etats-Unis pour rendre visite à la communauté mexicaine et rappeler à son puissant voisin que son pays est un allié fidèle.
Dans un long entretien, publié par le New York Times, il a souligné que les Etats-Unis ont perdu leur influence en Amérique latine et qu’ils devraient faire un effort pour se rapprocher des quelques amis qui leur restent.
Felipe Calderon veut rencontrer l’importante communauté mexicaine, alors que la campagne électorale entretient un climat d’hostilité contre les travailleurs immigrés.
Le président mexicain a déclaré qu’il était préoccupé par la xénophobie de son voisin, qui oublie facilement que le Mexique est son troisième partenaire commercial, après le Canada et la Chine.
Il espère que sa visite provoquera une prise de position des candidats à la candidature présidentielle, le vote des citoyens d’origine mexicaine pouvant faire la différence.
Felipe Calderon effectue cette première visite aux Etats-Unis, au moment où le Congrès nord-américain doit approuver un plan proposé par George Bush pour aider le Mexique à combattre plus efficacement les cartels de la drogue.
Publié par Filotea y Meximiliano à 22:09 0 commentaires
Libellés : fecal, Mexi et le monde
Ciné mexicain
Si vous n'avez pas vu le programme, voila le résumé:
L'inventivité et la vitalité des jeunes cinéastes mexicains
Au Festival de Cannes 2007, ils étaient là tous les trois, les mousquetaires rigolards et complices : Gael Garcia Bernal, Alejandro Gonzalez Inarritu et Guillermo del Toro, trois cinéastes encensés par la critique internationale.
Au Mexique, une nouvelle génération de réalisateurs ont émergé depuis les années 1990, succédant à celle de l'ancien assistant de Luis Buñuel, Arturo Ripstein, à qui l'on doit notamment La Reine de la nuit. Aujourd'hui, la famille du cinéma mexicain s'est élargie - Alfonso Cuaron, Carlos Reygadas, Francisco Vargas, Marcel Sisniega, etc. - et enrichie de tons et de styles d'une étonnante diversité. Films de genre inventifs, oeuvres d'un réalisme âpre, fictions exigeantes sur la solitude ou l'amour récompensés dans de multiples festivals internationaux.
Une vitalité dont Canal+ Cinéma donne un aperçu en programmant samedi 9 février, à 20 h 50, Babel (2006) d'Alejandro Gonzalez Inarritu, à minuit Le Violon (2007) de Francisco Vargas et, à 01 h 35, Le Labyrinthe de Pan (2006) de Guillermo del Toro.Une "Nouvelle Vague" ? Alejandro Gonzalez Inarritu récuse ce terme. Le réalisateur d'Amours chiennes, 21 grammes et Babel le juge "galvaudé".
PIRATAGE
"Je pense que les "nouvelles vagues" sont nourries de vieilles recettes", confie-t-il dans un documentaire, diffusé à 23 h 05, qui explicite les enjeux artistiques et économiques du cinéma mexicain. Son sous-titre "Si loin de Dieu, si près des Etats-Unis" fait référence à la formule de Porfirio Diaz, le président du pays entre 1876 et 1880, puis entre 1884 et 1911.
Les auteurs de ce documentaire - Jean-Christophe Berjon, critique de cinéma et sélectionneur de la Semaine de la critique à Cannes, et le réalisateur Fabien Constant - se sont rendus au Mexique pour interroger les artisans de ce renouveau, d'Arturo Ripstein à Carlos Reygadas, et ceux qui, à leur échelle, font vivre ce cinéma et contribuent à sa circulation, étudiants d'écoles spécialisées, producteurs et exploitants. Ils dressent un état des lieux précis de la situation du cinéma dans un pays qui constitue le cinquième ou sixième marché mondial, selon la productrice Marina Stavenhagen, par ses 165 millions de billets vendus chaque année.
Les films nationaux ne représentent toutefois que 8 % de la fréquentation tant les productions américaines imposent leur domination. Les tarifs d'entrée élevés et le piratage massif éloignent aussi des salles une majorité de la population. D'où une crise structurelle et endémique. Pour résister et se donner les moyens de leur liberté, les trois mousquetaires ont créé leur propre société de production.
Macha Séry
Publié par Filotea y Meximiliano à 21:13 0 commentaires
Libellés : Cultura, Mexi et le monde
"Notre histoire, c'est le triomphe de l'amour… comme je viens de le lire dans les enquêtes de popularité." |
Dessin de Kap |
paru dans La Vanguardia(Barcelone) |
Publié par Filotea y Meximiliano à 21:08 0 commentaires
Libellés : monos
Carlos Fuentes opine:
PIPOLISATION • Du haut de ces pyramides, 400 photographes me contemplent L’exhibitionnisme du président français n’a pas échappé au grand écrivain mexicain Carlos Fuentes. Son “amusante” futilité non plus, qui contraste cruellement avec les défis que le pays doit relever.
La France s’interroge. La nation s’étonne. Le pays est perplexe. Qu’est-ce que la “pipolisation” ? Une mode ? Une maladie ? Un épisode passager ? Un nouveau fondement de la vie politique et sociale ? La racine du mot est une francisation de l’anglais “people”, les gens en général, mais plus spécifiquement ceux qui apparaissent dans les revues people. Pour être admis dans ce que [l’écrivain et grand mondain britannique] Somerset Maugham appelait “notre groupe”, il fallait la beauté, l’élégance ou simplement l’argent, avec ou sans élégance et beauté. Les politiques rejoignent donc rarement ce “cercle enchanté”, exception faite, bien sûr, des Kennedy.
La France, en particulier, a tenu ses dirigeants à l’écart de la frivolité et de la théâtralisation en privilégiant, à l’inverse, un strict formalisme public. En 1988, lors du célèbre face-à-face télévisé du second tour de la présidentielle, débat qui opposait le président sortant, François Mitterrand, à son Premier ministre, Jacques Chirac, ce dernier a ainsi lancé à Mitterrand : “Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le président de la République. Nous sommes deux candidats.” Ce à quoi ce vieux renard de François Mitterrand a répondu : “Vous avez parfaitement raison, monsieur le Premier ministre !”
a présidence discrète, lointaine, intouchable a vécu
Sous la Ve République, ce formalisme politique se présentait, dans des versions diverses, comme un héritage de l’autorité étatique que la France, avant n’importe quel autre pays européen, a su imposer, et ce dès le règne de Philippe Auguste (1180-1223), qui le premier a centralisé l’administration du royaume. L’étatisme français s’est perpétué, renforcé, et a survécu à 1789, au régime bonapartiste et aux guerres – victorieuses ou perdues – des XIXe et XXe siècles. Mieux encore, dans ses “grandes écoles”, l’Etat français trouve et forme ses élites et, enfin, les récupère à son profit.
Après l’humiliation de la France par Hitler, en 1940, de Gaulle refuse la défaite, conduit la France libre et inaugure la Ve République avec un mélange de brio impérial, de rouerie politique et de foi dans le destin de la nation – une “certaine idée de la France” qu’il est facile de caricaturer. (De Gaulle au Conseil des ministres : “J’ai décidé de lancer une bombe atomique sur Moscou.” Un ministre : “Mon Dieu !” De Gaulle : “N’exagérons rien.”) Je veux dire que la dignité quasi impériale de la présidence française a été cultivée et entretenue par les successeurs du Général, avec plus ou moins de réussite. Dans ce domaine, c’est François Mitterrand qui a obtenu les succès les plus remarquables. La dignité présidentielle mitterrandienne n’était que partiellement liée à la tradition. Elle était surtout affaire d’intelligence. Homme souverainement intelligent, Mitterrand était aussi cultivé, bon écrivain et l’incarnation même des vertus machiavéliennes. C’était un véritable homme d’Etat, et sa vie personnelle, sa maladie, sa maison [de Latché], sa fille illégitime appartenaient à sa vie privée et y sont restées strictement cantonnées. Telle est la tradition avec laquelle Nicolas Sarkozy a bruyamment rompu. Le nouveau président s’exhibe. La présidence discrète, lointaine, intouchable, a vécu. En Egypte, quarante siècles contemplaient Napoléon. En Egypte, quatre cents photographes mitraillaient Sarkozy. Aujourd’hui, il est mis à dure épreuve dans un pays aux antiques et solides traditions qui, peut-être, ne tolérera pas la frivolité de son nouveau président de la République. Mais la république elle-même a changé, elle se demande si le vieil Etat-nation français ne devrait pas se contenter d’arbitrer entre l’intérêt public et les intérêts privés. Elle se demande aussi si ces intérêts privés ne seraient pas déjà en train, la mondialisation aidant, de s’imposer par le haut à l’Etat, tandis qu’en bas des citoyens intelligents, éduqués et alertes se retrouvent à devoir exercer eux-mêmes le devoir de vigilance auquel semble avoir renoncé une gauche querelleuse, fracturée, plus ennemie d’elle-même que du gouvernement.
Quoi qu’il en soit, l’ordre du jour de la France est des plus évident. Le chômage a été et continue d’être la plaie de l’économie française. Dans quelles conditions les jeunes vont-ils entrer sur le marché du travail ? A quel âge et à quelles conditions doit-on prendre sa retraite ? Comment établir avec équité la durée hebdomadaire du travail ? Comment concilier croissance et justice ? Comment adapter le progrès social à l’économie mondialisée ? Perspective sociale. Politique de la famille. Consensus entre les classes et les intérêts grâce à la médiation de l’Etat. Ce sont là, parmi tant d’autres, des questions que le gouvernement Sarkozy ne pourra longtemps éluder. Sans quoi il risque de laisser la France en retard face à une réalité mondiale qui n’est pas figée, qui évolue et nous oblige à penser, à agir, à influer. La mondialisation n’est pas une fatalité, elle peut aussi être une chance. Quant au reste, la “pipolisation”, Sarkozy et ses femmes, comme le remarque un vieil ami français, homme d’une grande sagesse, “c’est amusant*”.
Carlos Fuentes
Milenio
Publié par Filotea y Meximiliano à 20:56 0 commentaires
Libellés : Francia
Publié par Filotea y Meximiliano à 20:46 0 commentaires