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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 2 janvier 2008

El orden criminal del mundo (video)

Video muy interesante :
visto en: Historiantes

En El Orden Criminal del Mundo, un documental emitido por la 2 de TVE, podemos ver, de la mano de Jean Ziegler, Eduardo Galeano y otros observadores desde diversos campos de este fenómeno, una síntesis de algunos de los efectos negativos de la globalización que hacen del sistema económico imperante una distopía que cada vez acentúa más unas evidencias como son la deshumanización, la insostenibilidad, la desigualdad y el miedo.

title=“El orden criminal del mundo” - Documental RTVE

Da cuenta el sistema criminal imperante, en donde el dinero es el único valor, donde ya no hay libertad porque estamos presos del miedo por lo tanto ya no hay dignidad.
Además la posibilidad de que los países del primer mundo se paupericen y se tercermundicen de continuar de esa manera


Que se passe au Mexique?

Mobilisation suite à la fin des droits de douanes sur le maïs au 1er janvier

Pleinchamp

La suppression totale des droits de douanes sur plusieurs produits agricoles comme le maïs, à partir du 1er janvier 2008, prévue par l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena/USA-Canada-Mexique), sera accompagnée d'une mobilisation des petits paysans inquiets au Mexique.

Lundi soir à minuit, des militants opposés à la libéralisation agricole ont programmé des actions. « Nous allons entamer un mouvement social et une campagne pour dénoncer l'action du gouvernement mexicain qui privilégie les intérêts des monopoles (des grandes exploitations privées, ndlr) et condamne trois millions de Mexicains au chômage et à l'exil vers les Etats-Unis », a déclaré Victor Suarez, patron de l'Association des entreprises productrices de l'agriculture. Victor Suarez envisage de convoquer une manifestation nationale pour le 14 janvier.

Outre le maïs, la suppression de la dernière barrière douanière concerne le haricot, le sucre et un millier de produits agricoles ou agro-alimentaires des trois pays signataires de l'Alena, entré en vigueur début 1994.

Selon le gouvernement mexicain, la mesure n'aura pas d'impact majeur sur l'agriculture mexicaine.

Mexilios: Non, parce qu'ils ne mangent pas du mais, et ne gagnent pas 100 dollar par mois, même on se doute s'ils savent ce quoi un paysan?????


Bonne année !!!!

Et nous meilleurs voeux

Ejecutado

Ejecutado

Un petit air de déjà vu

Tout cela a pour moi un petit air de déjà vu. Laissez-moi vous parler d'une expérience qui peu paraître bien lointaine, mais…

Au Mexique, tout a commencé à changer il y a 25 ans déjà. Il fallait suivre le « consensus de Washington » et appliquer des mesures vigoureuses pour réformer le pays pour le plus grand bien commun, nous disaient les hommes politiques. Surtout il fallait faire des efforts et des sacrifices pour rentrer dans la modernité, leitmotiv désormais de toute individu de bon sens et d'idées progressistes, il n'y avait pas de doute là-dessus. Il était évident que le pays avait besoin de se moderniser. De quoi se plaignait le peuple ?

Puis politiquement nous sommes passés du centre à l'ultra-droite, les pouvoirs des entreprises, des médias et de l'église ont noyauté les institutions jusqu'au gouvernement. Ils prennent les décisions importantes la place des citoyens, sans leur rendre compte ; leur but est de gagner de l’argent, pour eux, toujours plus, rien de plus.

Ainsi, en rentrant dans le néolibéralisme, le pays s’est appauvri. Un échec et une ruine annoncée au nom de la modernité, avec une ouverture commerciale et ses traités inégaux, ses privatisations rampantes et anticonstitutionnelles des services tels que l’eau, l’électricité, les autoroutes et le pétrole au profit des multinationales, contre l'avis de la majorité de la population mexicaine.

Le gouvernement n’a plus d’argent et l’agriculture, l’industrie, l’éducation, la culture dépérissent faute de budgets. En ce moment tout est bon a privatiser, il faut toujours se moderniser, le gouvernement est à sec, faute d'investissement les industries nationales ne sont plus rentables, alors il faut les vendre a un prix ridicule, aux amis reconnaissants.

Le résultat ? La dégradation des conditions de vie des paysans, des ouvriers, des syndicats, de la sécurité médicale, de la classe moyenne paupérisée et des petits patrons qui ont vu leurs impôts augmenter, alors que de l’autre côté les grands patrons, les monopoles et les multinationales bénéficient de passe-droits et n’ont pas été touchés. Et que dire des retraités dont les retraites ont été privatisées et restent à la merci d'un retournement boursier.

Tout va de mal en pis mais les hauts fonctionnaires y compris le président de la république augmentent leurs traitements et le budget de fonctionnement des ministères (spas dans les bureaux, réservation dans des hôtels de grand tourisme) alors que la population crève.

Mais no problemo, avec sa magie habituelle, la télévision efface les ressentiments. Nous avons un gouvernement virtuel médiatisé, des spots annoncent que nous allons très bien, que l'on avance, mais les faits sont têtus et ces spots cache-misères coûtent des millions des pesos pour rien au frais du contribuable !

L’église a commencé à briser les « lois de la Reforme » laïque en se faisant chaque jour plus présente dans la vie publique et politique nationale, exige maintenant des cours de religion catholique obligatoires dans les écoles d'Etat, l'impunité pour ses curés pédophiles entre autres...

La politique de "main dure" et la militarisation sont à l'ordre du jour et la lutte contre le narcotrafic fait autant de morts qu'une guerre et peu de résultats, chaque parti étant secondé par "ses" barons de la drogue, à charge de revanche. La militarisation du pays servira plutôt à étouffer la protestation sociale, parce que le peuple n'en peut plus. 25 ans ont suffi et maintenant le pays est en ruine, au bord d’un conflit civil plus grave qu’on ne le croit.

En ce moment, le discours de Sarkozy me semble étrangement familier. Un air déjà connu, le prétexte de la «modernité» selon Washington, seule la nationalité du séide change, on dirait que toutes les droites appliquent le même script, à la virgule près, le doigt sur la couture du pantalon. Pour tout cela j'ai quitté mon Mexique; je ne voudrais pas que la France suive le même chemin. Et le fait que votre pays n'appartienne pas au 1/3 monde n'est pas une assurance sur le futur.