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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 26 mai 2007

Le Maroc et le Mexique

Avmaroc


Clôture de la 2ème semaine de l'Afrique au Mexique

MEXICO (MAP) - La deuxième semaine de l'Afrique au Mexique a pris fin, vendredi soir dans la capitale mexicaine, avec la participation de plusieurs pays africains dont le Maroc.

La séance de clôture de cette semaine, présidée par le vice-ministre mexicain chargé des affaires multilatérales, M. Juan Manuel Gomez Robledo, a été marquée par la participation des ambassadeurs des pays africains accrédités à Mexico, notamment l'Ambassadeur du Maroc au Mexique, M. Mahmoud Rmiki Organisée par le ministère mexicain des Relations extérieures en coordination notamment avec les ambassades africaines accréditées au Mexique, cette semaine s'est distinguée par des conférences-débats et des séminaires sur le patrimoine culturel africain, sur les opportunités commerciales qu'offrent les pays africains ainsi que par des expositions d'art et d'artisanat.

La projection de documentaires sur le continent africain et l'organisation d'une foire sur la coopération technique et scientifique Mexique-Afrique, étaient aussi au menu de cette semaine.

Outre une course organisée sous le signe ""Courir à travers l'Afrique"", des défilés de collections de vêtements typiques et l'exposition d'articles d'artisanat, la gastronomie africaine a, également, été à l'honneur lors de cette manifestation avec dégustations de plats et pâtisseries.

Internautes

Menara, Maroc


Le Mexique compte près de 23 millions d'internautes

Le Mexique compte quelque 22,7 millions d'internautes a indiqué, jeudi à Mexico, la vice-présidente d'étude de marchés de l'Association mexicaine d'Internet, Mme Adriana Pena.

"92 PC des internautes considèrent l'Internet comme le moyen de communication le plus indispensable, outre la radio, la télévision et les médias écrits", a affirmé Mme Pena lors d'une table ronde sur le thème "Données démographiques des utilisateurs d'Internet au Mexique", organisée à l'occasion de la journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information.

Selon la même source, plus de 19 millions des internautes mexicains (âgés de 13 à 65 ans) vivent en ville, alors que 1,8 million (même tranche d'âge) sont installés dans le monde rural, où vivent également 1,6 million d'internautes, dont l'âge varie entre 6 et 12 ans.
La journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information, célébrée le 17 mai de chaque année, vise à faire de l'Internet un outil global et à sensibiliser l'opinion publique aux perspectives offertes par les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les domaines économique et social.

Francais au Mexique

Image représentant la carte du pays

Le contenu de ce portail est issu en grande partie de la Monographie Mexique, édition 2003.

Au 1er janvier 2001, 10027 Français étaient enregistrés.

La communauté française est l'une des plus importantes communautés étrangères au Mexique estimée à 15 000 personnes, et l'une des plus anciennes. Elle est constituée de deux groupes distincts : d’une part, les descendants des immigrants venus au siècle dernier, d’autre part, les nouveaux expatriés.

En 1821, année de l'indépendance du Mexique, les trois frères Arnaud, natifs de la vallée de l'Ubaye, arrivent dans le pays. Leur exemple sera suivi de la majorité des habitants de la région, qui tenteront leur chance dans le Nouveau Monde. Ce mouvement ne cessera qu'au milieu du 20ème siècle. De grands groupes industriels et commerciaux ont été créés par des familles françaises (les grands magasins Liverpool, Paris-Londres, Palacio de Hierro, les groupes industriels Rio Blanco, Orizaba).

Les Français nouvellement expatriés sont surtout des cadres travaillant dans le secteur tertiaire et industriel. Ils sont installés principalement à Mexico et ses environs immédiats ou à Guadalajara.

On compte plus de 400 entreprises à capital français présentes au Mexique dans tous les secteurs d'activité : industrie pharmaceutique et cosmétique, métallurgie, chimie et pétrochimie, fabrication du matériel électrique, télécommunications, aéronautique, agroalimentaire et secteur automobile.

La France avec Atenco: Franco ressuscité ?


Une info, un peu passe mais actuel.
De: CNT :: [International]

Mexique : soixante-sept ans et demi de prison pour trois paysans d’Atenco

Franco ressuscité ?

Quelques heures avant le formidable élan démocratique du peuple français,qui a porté un enfant d’immigré, homme de changement de surcroît, decontrôle et de flash ball, à la tête de l’Etat, un juge mexicain prononçait dans son pays une condamnation pleine de sagesse, bien que sans faiblesse.

67 ans et demi de prison pour Ignacio del Valle, Felipe Alvarez et Héctor Galindo, tous trois porte-parole des paysans de San Salvador Atenco.

Leur crime ?

En 2001 et 2002, ils se sont opposés, avec une majorité écrasante des habitants des villages du municipio d’Atenco, situé à 40 kilomètres de la capitale mexicaine, sur la rive opposée de l’ancien lac de Texcoco, à l’expropriation et à la construction d’un aéroport sur leurs terres collectives.

Après leur victoire de juillet 2002 contre l’Etat mexicain et les multinationales porteuses de ce beau projet, ils se sont solidarisés avec l’ensemble des collectifs de paysan-ne-s, d’employé-e-s et ouvrier-e-s, de femmes et d’indigènes qui ont fait appel à leur expérience et leur générosité.

Avec acharnement et dignité, ils ont à chaque fois résisté aux violences perpétrées par le pouvoir, ripostant du tac au tac aux séquestrations arbitraires de paysans par la police, en arrêtant ou en retenant dans les locaux associatifs d’Atenco quelques-uns des hauts fonctionnaires chargés de mener la répression.

Mais le peuple d’en bas, au Mexique comme ici, n’a pas les mêmes droits que les individus lâches et corrompus qui servent les puissants.

Le 4 mai 2006, 2 500 policiers suréquipés étaient jetés sur cette banlieue rurale de Mexico, frappant, cassant les maisons et les crânes, pillant et terrorisant hommes, vieillards, femmes et enfants. Un enfant de 14 ans et un étudiant de 21 ans sont assassinés, à bout portant, par les fonctionnaires de police. 220 personnes sont arrêtées. 30 femmes sont violées pendant leur transfert en prison. La hiérarchie avait distribué des préservatifs à la troupe. Une violence contrôlée, hygiénique, en quelque sorte, de la part de ce gouvernement catholique pratiquant.

Felipe Calderón, successeur du président Vicente Fox, élu après une monumentale fraude, mais adoubé par des médias propriétés de milliardaires (ce n’est pas comme chez nous !), vient d’envoyer ses félicitations à Nicolas Sarkozy. "Les liens qui unissent nos deux pays doivent être resserrés." Surtout ceux qui entravent ceux et celles qui bougent, protestent, résistent...

67 ans et demi de prison pour des paysans défenseurs de la terre. D’une terre qui n’est pas leur propriété privée, mais celle, collective, de gens qui affirment que ce sont nous, les humains, qui lui appartenons.

67 ans et demi de prison pour des gens d’en bas. Qui n’ont ni tué, ni volé.

Qui se sont simplement mis debout devant le rouleau compresseur d’un progrès qui change les champs en aéroports.

67 ans et demi de prison. Une condamnation qui rappelle celles de la période franquiste, celles de toutes les dictatures. Des dictatures dont les meilleurs amis sont les démocraties occidentales, comme toujours. Ces démocraties capables de porter à leur tête un fils d’immigré hongrois.

Après George Bush, le fasciste Gianfranco Fini, Silvio Berlusconi, Vladimir Poutine et l’ineffable Tony Blair, Felipe Calderón vient donc de téléphoner à Sarkozy, pour le féliciter chaudement.

Quant à nous, c’est très clair : nous ne laisserons pas Ignacio, Felipe et Héctor pourrir dans leur prison mexicaine !

Prochainement, Martha Pérez, une autre des porte-parole du Frente de Pueblos en Defensa de la Tierra de San Salvador Atenco, sera dans notre région toulousaine. Elle aussi fait l’objet de menaces de poursuites de la part du gouvernement mexicain. Pour les mêmes motifs. Pour les mêmes raisons, nous vous proposons de la recevoir avec nous, et de manifester votre solidarité.

Pour exiger la libération de tou-te-s les détenu-e-s politiques d’Atenco, de l’Autre Campagne et du Mexique. Pour exiger le châtiment des policiers violeurs et assassins, et celui de leurs commanditaires.

A PARIS, le Secrétariat international de la CNT appelle pour ce JEUDI 10 MAI 2007 à 18 heures à un RASSEMBLEMENT DEVANT L’AMBASSADE DU MEXIQUE, rue de Longchamp, 75016, métro Iéna.

Ce rassemblement a pour objet de protester contre la répression dans la ville d’Atenco, il y a de cela un an, et d’exiger la libération des camarades encore emprisonné-es.

Encore des morts


¬ Au Mexique un de nos frères a été brutalement torturé et assassiné

Au sein des syndicats des différents pays, nous nous appelons par des familiarités différentes. Certains disent " Camarade ", d’autres " Collègue " et d’autres encore, " Frère " ou " Sœur " pour décrire les membres de leur syndicat.
Utilisons nous ces mots par tradition ou parce qu’ils possèdent un sens réel ?

Je vous pose cette question parce que ces derniers jours, un de nos frères a été brutalement torturé et assassiné. Un autre, innocent, est toujours emprisonné.
Au Mexique, Santiago Rafael Cruz, un permanent syndical âgé de 29 ans représentant les ouvriers agricoles au sein du FLOC (affilié à l’AFL-CIO) a été torturé avant d’être assassiné dans les locaux de son syndicat où il exerçait les fonctions de permanent. Après avoir arraché un accord aux Etats-Unis permettant à son syndicat de représenter les intérêts collectifs des membres de son organisation en Caroline du Nord, Santiago s’est rétabli au Mexique pour aider les ouvriers agricoles à défendre leurs droits. Sa présence dérangeait les employeurs qui craignaient la croissance du syndicalisme parmi leurs ouvriers et qui se félicitaient des dénoncations calomnieuses dans les médias, les menaces de déportation, des cambriolages et le crime.
Santiago avait une famille au Mexique : une mère, un père, des frères et des sœurs. Mais sa famille est bien plus large que cela. Nous en faisons tous partie.
Nous devons nous joindre au deuil de sa famille mais aussi nous joindre au combat de sa famille élargie pour nous assurer que le gouvernement mexicain ordonne une enquête loyale pour faire toute la lumière sur ce meurtre. Les coupables doivent être arrêtés et punis de leurs crimes. Le gouvernement mexicain doit assurer la sécurité des militants syndicalistes et leur liberté d’action dans tout le pays.

Vous voudrez bien prendre un moment pour envoyer un message de solidarité, dès aujourd’hui : http://www.labourstart.org/...

A peu près au même moment où les anti-syndicalistes assassins mettaient fin à la vie de notre courageux frère au Mexique, de l’autre côté de la planète, les forces de sécurité iraniennes entraînaient Mahmoud Salahi sous de faux prétextes dans les locaux du procureur afin de discuter des manifestations du premier mai. Mahmoud, un ancien président du syndicat des ouvriers de la boulangerie de Saqez, fut arrêté et emprisonné durant une année puis mis sous le coup d’une peine avec sursis durant trois ans. Son crime : avoir participé à l’organisation des manifestations du 1er mai 2004 !
Exigez la libération sans condition de Mahmoud Salehi dès maintenant. Envoyer vorte mesage en cliquant ici : http://www.labourstart.org/...

Je ne crois pas que Mahmoud et Santiago ne se soient jamais rencontrés. L’un est emprisonné en Iran, l’autre est enterré au Mexique. Si ces deux hommes n’étaient pas simplement des camarades syndicalistes mais des membres de votre famille, comment réagirez-vous ? Je suis confiant que vous ne resteriez pas silencieux. Que vous remuerez ciel et terre pour faire connaître votre souffrance et votre colère.

Faîtes passer ce message à vos collègues, amis, camarades, frères et sœurs. Faites savoir aux gouvernements que le mouvement ouvrier international ne laissera pas passer impunément de tels actes. Dîtes au Mexicains et aux Iraniens que nous sommes une seule et même famille qui ne toléra jamais que nos frères et nos sœurs soient torturés, maltraités ou assassinés voù que ce soit sur cette planète !

Eric Lee
(traduit en toute solidarité par Andy Funnell)

SOS pour les animaux en Chine

Le monde

Les "zoos de l'horreur" chinois provoquent l'indignation des associations

http://www.youtube.com/watch?v=PwJ__zrRRdk&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Elemonde%2Efr%2Fweb%2Farticle%2F0%2C1%2D0%402%2D3210%2C36%2D914681%4051%2D907331%2C0%2Ehtml
Terrible, horrible, insupportable. Les qualificatifs abondent dans les forums pour décrire le reportage diffusé dans le journal télévisé de France 2, mercredi 23 mai. "Dans certains zoos en Chine", précise le commentateur, des bêtes vivantes sont livrées en pâture à des tigres déchaînés, sous les regards excités des visiteurs. Ravis, ceux-ci se délectent de voir des vaches, des chèvres et des poules affolées, utilisées pour apâter les fauves. Le spectacle est assuré, dans ce zoo où l'on trouve aussi des ours déguisés et harnachés aux voitures des touristes pour les tracter.


"La Chine n'a jamais été célèbre pour le respect des droits humains, et encore moins ceux des animaux", explique Christophe Marie, de la fondation Brigitte Bardot. Une indifférence à laquelle font quotidiennement face les organisations de défense des droits de l'homme. "La Chine, énorme partenaire économique, reste indifférente aux pressions d'organisations comme la nôtre", poursuit Christophe Marie. Cela n'a pas empêché Brigitte Bardot, présidente de la fondation du même nom, de protester auprès de l'ambassadeur de Chine en France ainsi qu'à l'ensemble des sénateurs et députés.

LE BOYCOTT DES JEUX

Le boycott des prochains Jeux olympiques d'été, qui auront lieu à Pékin en 2008, est évoqué comme moyen de pression sur le régime chinois. "Nous savons que ça n'est pas évident pour des joueurs de mettre en jeu leur carrière et de boycotter les JO", reconnaît M. Marie, qui souligne tout de même l'impact d'un tel acte. Le recours au boycott d'événements sportifs est une arme politique régulièrement utilisée, à l'image de celui des Jeux de Moscou en 1980, en signe de protestation contre l'invasion russe en Afghanistan, ou de la suspension de l'équipe d'Afrique du Sud de la FIFA pour raison d'apartheid.

Cécile Grégoriades

Le mur de l'ignominie

le monde

Les Américains bricolent leur mur


Une portion du mur à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, en Californie, jeudi 26 octobre. | AFP/Sandy Huffaker
AFP/Sandy Huffaker
Une portion du mur à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, en Californie, jeudi 26 octobre.

Un mur se construit patiemment à la frontière mexicaine. Par endroits, c'est un monstre rouillé de plus de 4 mètres de haut. Ailleurs, c'est un morceau de tôle rapiécée, une clôture à vaches. On pourrait le suivre sur des centaines de kilomètres sans se lasser. Ici, il fait dans la high-tech. Il est "invisible". Là, il est rudimentaire. C'est un reste de grillage, un enfant peut enjamber les barbelés.


Le "mur" a déjà une longue histoire. Il a vu le jour à San Diego sur le Pacifique, il y a vingt ans, quand l'Amérique débattait, comme aujourd'hui, d'une réforme de l'immigration qui mettrait un terme à l'afflux de clandestins. Progressivement, il a poursuivi sa course vers l'est, en même temps que le trafic se déplaçait pour le contourner.

Entre les gardes-frontières et les trafiquants, la course est permanente. La police traque-t-elle les empreintes dans la poussière ? Les clandestins traversent les pistes sur des morceaux de tissu pour ne pas laisser de traces.

Le "mur" se construit à l'américaine, de manière décentralisée, éparpillée. On chercherait en vain un architecte, un plan unique, un relevé de travaux. En 2006, le Congrès a solennellement décidé la création d'une "double barrière renforcée" sur un tiers de la frontière. Début mai, le chef de la Border Patrol (la police des frontières), David Aguilar, a reconnu que sur les 1 120 km de "mur" prévus par le Congrès, seuls 590 km étaient réellement programmés.

A Naco, dans le sud de l'Arizona - 800 résidents côté américain, 8 000 côté mexicain -, la paroi de 7 km qui traverse la ville depuis dix ans a été renforcée. On a cloué des tubes sur la tôle pour empêcher les mains de s'y agripper. Près de Nogales, la garde nationale a installé des "barrières Normandie". Ce sont de vieux rails de chemin de fer, plantés en X, qui rappellent les plages du Débarquement.

Dans l'Arizona, la frontière (600 km) est censée être entièrement verrouillée fin 2008. Sur la carte, on voit les trajets qui doivent être allongés : 40 km à l'est de Naco. Au-delà, l'entreprise semble démesurée. Le mur s'évanouit dans le sable et les épineux. La police des frontières ne cache pas qu'elle ne maîtrise pas grand-chose. "A l'heure actuelle, nous avons le contrôle dans certaines zones", dit pudiquement le porte-parole du secteur de Tucson, Jesus Rodriguez.

A deux heures de Tucson, la frontière traverse le territoire de la nation Tohono O'odham, l'une des huit tribus indiennes qui vivent à cheval entre les deux pays. La Border Patrol a mené de longues négociations avec le conseil tribal. Celui-ci a accepté de ramener de 12 à 3 le nombre de "postes-frontières non officiels" tolérés sur son territoire. La tribu a eu le choix de la barrière. Elle a adopté le style "Bollard". Ce sont des tuyaux creux, alignés. Ils bloquent les véhicules mais laissent passer l'eau, les animaux et les hommes. Pour la police, c'est un net progrès. "Si les étrangers en situation irrégulière passent à pied plutôt qu'en voiture, dit le porte-parole, nous avons plusieurs heures, voire une journée, pour les arrêter."

C'est la philosophie de la Border Patrol. "Le mur n'est pas là pour empêcher les gens de rentrer. Il est là pour les ralentir. Il nous permet de gagner du temps pour les appréhender." Le secteur de Tucson couvre 10 % de la frontière mais représente 40 % des arrestations de clandestins et des saisies de drogue. C'est le point de passage le plus fréquenté du pays. "Le centre de l'univers pour la police des frontières", résume le porte-parole. En 2006, 392 000 personnes ont été appréhendées dans le secteur (et 272 tonnes de marijuana saisies).

Quand le président George Bush est venu en Arizona, début avril, il s'est félicité des "progrès" accomplis. La Maison Blanche a cité une chute de 30 % des interpellations en six mois, signe d'une baisse des tentatives de passage, probablement due au renforcement de la surveillance. "Je ne sais pas où ils trouvent leurs chiffres à Washington, dit le porte-parole. Ici, on a diminué de 12 %, c'est tout." L'immigration, dans ce secteur, n'a qu'à peine été découragée.

Il y a encore 1 000 interpellations chaque nuit. "Il y a peut-être eu une diminution quelque part. Mais cela veut dire qu'ils traversent ailleurs, explique Sue Goodman, la responsable de l'association Humane Borders. C'est comme lorsqu'on place un rocher dans un torrent. L'eau passe de chaque côté." Humane Borders, qui alimente dans le désert 86 réserves d'eau surmontées d'un grand drapeau bleu, continue à distribuer les mêmes quantités. "Cela fait sept ans que nous sommes là. Il n'y a jamais eu une seule mesure qui change l'équation fondamentale."

Le consulat du Mexique fait le même constat : 42 morts ont été recensées depuis janvier dans le désert. C'est le même nombre qu'en 2006. Si le renforcement de la surveillance a eu un impact, c'est sur la tension qui règne à la frontière. Les routes traditionnelles des bandes de trafiquants ont été perturbées. "Il y a plus de violence", reconnaît le porte-parole. Le prix du passage a augmenté (1 500 dollars pour un passage jusqu'à Phoenix). Il arrive aussi que les trafiquants prennent des clandestins en otage, pour obtenir une rançon de leur famille. "Le mur ne servira à rien, affirme le porte-parole du consulat mexicain, Alejandro Ramos. Les gens vont continuer à passer mais le danger sera plus grand."

Certains préfèrent s'organiser eux-mêmes. Comme Richard Hodges, un modeste propriétaire d'un ranch. Il ne porte pas le traditionnel chapeau de cow-boy mais une tenue de mécano et sa casquette de vitrier, son deuxième métier. Richard Hodges en avait assez. En trois ans, 17 corps ont été retrouvés sur sa propriété.

"Ce qui nous a mis dans cette situation, dit-il, ce sont les compagnies américaines, à la recherche de main-d'oeuvre bon marché." Il a accepté que les "minutemen" construisent une barrière de mailles d'acier "de style israélien" sur ses terres. Les "minutemen" sont les membres de l'organisation de "patriotes" qui entendent sécuriser eux-mêmes la frontière si le gouvernement ne le fait pas. "Je ne voudrais pas laisser penser qu'on a de la haine pour qui que ce soit, dit M. Hodges. Mais si nous sommes mobilisés, alors les trafiquants iront ailleurs."

Le mur de M. Hodges est une clôture de luxe. Elle est argentée, haute de 4 mètres, et brille de tous ses reflets jusqu'aux monts Huachuca. De loin, elle a l'absurdité d'une frontière au milieu de l'océan. Il suffit de faire quelques dizaines de mètres pour la contourner. Mais, comme dit un policier, "ce n'est pas un mur, c'est une proclamation".

Corine Lesnes

OAXACA

Le monde

La Commission mexicaine des droits de l'homme dénonce la répression à Oaxaca

L'Assemblée populaire du peuple d'Oaxaca exige la démission du gouverneur Ulises Ruiz. | REUTERS
REUTERS
L'Assemblée populaire du peuple d'Oaxaca exige la démission du gouverneur Ulises Ruiz.

Un an après le début du conflit d'Oaxaca, la Commission nationale des droits de l'homme du Mexique (CNDH) relève de nombreux cas d'agressions, homicides, détentions arbitraires et tortures, commis principalement par les forces de l'ordre durant les troubles qui ont agité, en 2006, cette ville touristique du sud du pays. Dans un rapport publié le jeudi 24 mai, la CNDH souligne la "responsabilité directe" du gouverneur de l'Etat d'Oaxaca, Ulises Ruiz, dont une partie de la population a essayé en vain d'obtenir le départ. Elle épingle aussi la police fédérale ainsi que l'armée accusée d'avoir retenu, fin octobre, une cinquantaine de civils dans une base militaire.


La Commission a reçu 1 352 plaintes pour atteintes aux droits de l'homme, et estime fondées plusieurs centaines d'entre elles. Le conflit a fait au moins douze morts. Mis à part un manifestant atteint par une grenade lacrymogène tirée par la police, lors de la reprise de la ville par les forces fédérales, fin octobre, la plupart des victimes (notamment le cameraman américain Brad Will) ont été tuées par balles par des assaillants non identifiés, que l'on suppose être des hommes de main du gouverneur.

Une dizaine d'autres décès sont la conséquence indirecte des tensions, comme celui d'un malade dans une ambulance bloquée par des manifestants.

Le rapport note que "les deux camps ont commis des excès, les protestataires comme les fonctionnaires publics". Le président de la CNDH, José Luis Soberanes, incrimine surtout "la passivité gouvernementale, puis les actions disproportionnées de certaines autorités". Elles ont engendré "une situation dans laquelle les citoyens ont été pris au piège de la violence politique".

Amorcé par une grève des enseignants, le 22 mai 2006, le mouvement a vite canalisé tous les mécontents de la gestion de M. Ruiz, et donné naissance à l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO). A plusieurs reprises, des centaines de milliers de manifestants ont exigé la démission du gouverneur. Deux vagues de répression, fin octobre et surtout fin novembre, ont désarticulé l'APPO.

La plupart des personnes arrêtées ont été libérées depuis, grâce aux cautions payées par une fondation caritative du magnat des télécommunications, Carlos Slim. Mais 32 sont toujours détenues, dans des conditions que la CNDH juge illégales.

Si aucun des agresseurs qui tiraient contre les barricades n'a été arrêté, 250 militants ou sympathisants de l'APPO se retrouvent inculpés de sédition ou violences. Lors d'une conférence de presse à Oaxaca, mercredi, le Comité de libération fondé par le peintre Francisco Toledo a dénoncé le "harcèlement" dont sont l'objet trois des avocats chargés de les défendre. Les charges paraissent souvent fabriquées. L'ancien recteur de l'université autonome d'Oaxaca, Felipe Martinez, conteste qu'à "bientôt 78 ans, après un infarctus, trois opérations à un genou et un problème pulmonaire", des témoins aient pu le voir s'enfuir à toutes jambes après avoir incendié un bâtiment public.

Joëlle Stolz

Que verdad tan verdadera!

Proceso

Calderón, un presidente “virtual”: Muñoz Ledo

luciano campos garza Monterrey, N.L., 25 de mayo (apro).- Porfirio Muñoz Ledo, consejero ejecutivo de la comisión para la Reforma del Estado, afirmó hoy que Felipe Calderón es un presidente “virtual”.

En una visita a esta ciudad, como parte de una gira nacional que realiza para hablar de los avances de la Reforma del Estado, Muñoz Ledo urgió a Calderón a regresar al Ejército a los cuarteles y dejar de utilizarlo en el combate contra el narcotráfico, “como si el país estuviera en guerra”.

Enfatizó: “Este es un gobierno mediático, virtual, de medios de información. Calderón no está gobernando, más que el Ejército. ¿Quién mató a Colosio? ¿Por qué engañan a la sociedad? Lo mató el narco con complicidad del Ejército. Hay qué ver el origen del problema y no andar jugando a policías y ladrones”.

Añadió que no entiende por qué Calderón echó mano de las Fuerzas Armadas para combatir al crimen organizado. “Quizá está satisfaciendo el pequeño Napoleón que todos llevamos dentro”, dijo.

Según el exembajador de la Unión Europea en el gobierno de Vicente Fox, el Ejecutivo federal incurre en una flagrante violación a la Constitución al utilizar al Ejército en tareas que no son de su competencia.

Explicó: “Me parece que se ha creado una perniciosa confusión en el asunto de la toma de algunas zonas del país por el Ejército. No puede Calderón ocupar el territorio con el Ejército. No estoy diciendo si es bueno o malo. No puede hacerlo sin permiso del Congreso. No es que viole los derechos humanos. Tiene qué definirse constitucionalmente la función del Ejército en tiempos de paz”.

En su opinión, lo que sucede en el fondo es que las propias autoridades federales no han tenido voluntad política para detener a los grandes capos de las drogas, a pesar de que, dijo, los tiene plenamente identificados y ubicados.

“No hay que dejarse ir con la finta. Lo que está haciendo Calderón es ocupar militarmente el territorio y, con ello, alentando esperanzas de que el problema se va a resolver. ¿A quién está matando el gobierno: a los jefes (del narco) o a los sicarios? ¿Sabe o no el gobierno y la DEA quienes lavan el dinero? ¿Están en los bancos, en Polanco o en Manhattan?

“El gobierno no está atacando al crimen, perdónenme. Les preguntaría sencillamente: ¿por qué México es un país altamente productor y antes no lo era? ¿Hay complicidad del gobierno? Los sicarios los reponen con otros Zetas y luego los Y griegas”, dijo, irónico.

Al preguntarle su opinión sobre los funcionarios y empresarios que dicen sentirse más protegidos con la presencia del Ejército en las calles, el exlegislador respondió que no es necesario que haya únicamente fuerzas armadas entre la comunidad, sino que éstas deben de actuar apegadas a la ley.

Abundó: “Le diría a la ciudadanía algo muy sencillo: la gente puede ser protegida conforme a la ley. También se puede sentir la gente protegida si desembarca la cuarta flota del gobierno de Estados Unidos. La gente puede sentirse protegida si se actúa dentro de la ley. Si te acostumbras a vivir dentro de la ley, vas a ver el cambio”.

En la conferencia de prensa, Muñoz Ledo habló del tema que lo trajo a esta ciudad, y comentó que propugnará por la independencia de las agencias del Ministerio Público que, dijo, actualmente están subordinadas al presidente en el fuero federal y a los gobernadores en los estados.

“En justicia, necesitamos un tribunal constitucional que se encargue de controversias constitucionales y no la Corte, que no tiene autoridad jurídica para ello, y también buscaremos la autonomía del Ministerio Público”, dijo.

Acompañado por el senador Alberto Anaya, dirigente nacional del Partido del Trabajo, Muñoz Ledo dijo que, como parte de las transformaciones que reclama el país, es indispensable desaparecer el Instituto Federal Electoral (IFE) y crear nuevas reglas para los comicios, como la eliminación de apoyos privados en las campañas y la reducción de tiempos de difusión de imagen en televisión.

“En materia de elecciones, donde hay más de la mitad de coincidencia de partidos, es la prohibición absoluta de la compra de espacios de radio y televisión para fines políticos electorales. Si no hay esa reforma, se acaba todo. Ya no van a haber spots pagados en radio y televisión”, señaló.

Dijo que los otros cambios que hay que hacer tienen que ver con la reducción a cero de las contribuciones privadas en las campañas electorales y la creación de un Instituto Nacional de Elecciones (INE), que, precisó, tendrá carácter federativo.

“Todos están de acuerdo con esto último. Así que díganle adiós a (Luis Carlos) Ugalde y compañía, que nunca debieron de estar ahí”, subrayó.

Se buscará también reducir el financiamiento de las campañas pues, dijo, que tres cuartas partes de los dineros recibidos por partidos y candidatos, fueron destinados a campañas por radio y televisión.

“Estamos pidiendo la mitad igual para todos los partidos y la mitad según los votos obtenidos”, señaló.

Muñoz Ledo dijo que, a pesar de que los partidos ya presentaron sus propuestas, todavía habrá más cambios en el proyecto de Reforma del Estado.

Indicó: “Si los partidos respaldan con hechos sus palabras, vamos a tener una reforma importante. Inicialmente, pensábamos hacer sólo seis o siete grandes cambios, pero con la respuesta calculamos hacer más de 70 modificaciones a la Constitución, lo que nos confirma lo que venimos hablando desde hace muchos años: que la Constitución necesita ser rehecha”.

Al peguntarle si prevén llevar a cabo dichos cambios en la actual administración, Muñoz Ledo respondió, categórico: “El sexenio no es del señor Calderón. El no tiene nada qué ver con esto. Es un ejercicio del Congreso de la Unión, que es la legitimidad del país, y a Calderón no le reconocemos legitimidad, porque no ganó las elecciones. Los sexenios no tienen dueños”.

Las ultimas novedades

El actual (des) gobierno mexicano con toda su arrogancia, prepotencia, falta de sensibilidad politica y su autismo, se ha creado muchos problemas, para que "vivamos mejor" con las dichosas reformas al ISSSTE Marchan maestros a Gobernación y derriban vallas; exigen ser escuchados . Los cohetes truenan por todos lados, no solo por las medidas anti sociales que el gobierno ha emprendido, sino por la "mano dura" contra el narcotrafico y anexas, que han causado un polvorin Hubo 10 ejecutados en la jornada violenta de ayer; en Tabasco decapitan a delegado ejidal , ahora la imagen de Mexico en el extranjero es la de los decapitados, todos sabemon que se trata de un golpe mediatico, de un acto para buscar legitimidad y de justificar la militarizacion del pais, en donde se pisotean los derechos humanos

Buscan ONG difundir a escala mundial violación de derechos indígenas en el país

Pero la legitimidad se aleja cada dia que pasa, no solo por lo que las bocas abiertas de tantos han dicho, sino por lo que ocurre en el IFE, por ejemplo Ibope: espots de la IP contra López Obrador no se fiscalizaron. Con todo ese polvorin fecal busca tender cortinas de humo: Arremeten PGR y CNDH contra aborto en el DF
Y asi las cosas..... pero la gente ni por enterada se da, contenta viendo la television que distorciona la verdad, y llena la cabeza de fut bol y chismes de estrellas del canal de las estrellas desde luego.
Este es el Mexico de hoy!!!!


El escandalo!

Jornada

El gobierno de Calderón se pliega a mecanismos fijados por la Casa Blanca, señala

Financia EU espionaje telefónico en México: Los Angeles Times

Washington paga 3 millones de dólares por tecnología para la intervención de comunicaciones

El sistema de vigilancia amenaza libertades individuales en este país, advierte el Centro Pro

Autoridades podrán hurgar correos electrónicos; se compartirán los datos con la nación vecina

Roberto González Amador y David Brooks

El gobierno federal obtuvo tecnología para aumentar su capacidad de intervenir llamadas telefónicas. Imagen de archivo
El gobierno federal obtuvo tecnología para aumentar su capacidad de intervenir llamadas telefónicas. Imagen de archivo Foto: Alfredo Domínguez

Con dinero del gobierno de Estados Unidos, la administración del panista Felipe Calderón Hinojosa obtuvo tecnología para aumentar su capacidad de intervenir llamadas telefónicas y hurgar en las cuentas de correo electrónico de ciudadanos mexicanos.

Se trata de una acción que Los Angeles Times, diario que reveló ayer el acuerdo, califica como una muestra de la manera en que "el gobierno conservador de México" está "crecientemente dispuesto" a cooperar con los mecanismos de aplicación de la ley fijados por la Casa Blanca.

La información recogida por el gobierno de Calderón con el Sistema de Intervención de Comunicaciones, como se llama el dispositivo financiado con 3 millones de dólares aportados por el Departamento de Estado de Estados Unidos, podrá ser vista también por dependencias de la administración estadunidense, informó el diario.

Amplía Estados Unidos su extensión territorial

En ese contexto, Isabel Uriarte, responsable del programa de seguridad ciudadana del Centro de Derechos Humanos Miguel Agustín Pro Juárez, declaró a La Jornada que el sistema de espionaje de ciudadanos cedido por el gobierno de Estados Unidos representa un riesgo a las libertades individuales en México.

"Es un asunto delicadísimo", comentó Uriarte. "Este hecho concreto forma parte de la anexión de México al perímetro de seguridad creado por Estados Unidos después del 11 de septiembre" de 2001, cuando Nueva York y Washington fueron golpeadas por ataques terroristas, consideró.

El gobierno de Estados Unidos, añadió, está ampliando su extensión territorial con acciones como la descrita por el rotativo estadunidense. Lamentó que el Poder Ejecutivo de México se deje presionar y acepte actuar contra la privacidad de sus ciudadanos.

La integrante del Centro Pro afirmó que el uso de equipo de espionaje cedido por Estados Unidos puede formar parte de una estrategia de endurecimiento del gobierno mexicano, ya anticipada con la propuesta de reformas legales -que se discute en el Congreso- para poder realizar cateos sin orden judicial, lo cual esgrime la administración de Calderón como necesario para combatir la delincuencia organizada.

"Están en peligro los derechos humanos en México; cualquiera puede ser acusado sin respeto a las garantías individuales", advirtió Uriarte, y anticipó que el Centro Pro publicará en los próximos días un reporte especial sobre el sistema de intercepción de comunicaciones pagado por el Departamento de Estado.

Información compartida

"Se trata de una operación del gobierno de México financiada por Estados Unidos", señaló al diario californiano Susan Pittman, de la Oficina Internacional de Narcóticos del Departamento de Estado.

El diario reveló que el sistema permitirá a las autoridades mexicanas seguir a los usuarios de teléfonos celulares mientras viajan "e incluye una gran capacidad de almacenamiento que hará posible identificar a los usuarios mediante su voz".

Según el diario, que publicó la noticia en primera plana, el sistema está terminado y será usado por el gobierno mexicano "muy pronto". La tecnología fue desarrollada por Verint Systems Inc, empresa que el rotativo califica de "muy bien conectada políticamente" con el gobierno estadunidense y tiene su sede en Melville, Nueva York.

Hasta ahora el gobierno mexicano no ha informado públicamente que se disponga a utilizar equipo cedido por un gobierno extranjero para intervenir llamadas telefónicas o cuentas de correo electrónico. Fuentes del Congreso consultadas ayer por La Jornada dijeron que el gobierno no ha reportado al Legislativo esos acuerdos.

Los Angeles Times publica que la información sobre este equipo de intercepción y el trato entre los gobiernos de México y Estados Unidos para utilizarlo aquí es pública en el país vecino.

Las especificaciones del contrato, añadió el diario, señalan que el sistema está diseñado con el fin de que ambos gobiernos puedan "diseminar de manera oportuna y precisa la información a sus respectivas autoridades federales, estatales y locales, así como a sus socios privados e internacionales".

La posibilidad de participación estadunidense en la vigilancia electrónica puede ser un asunto muy sensible en México, donde Estados Unidos se advierte como un vecino históricamente entrometido, añadió el diario.

"No es claro qué tan extensa será la red de vigilancia del sistema. Expertos legales dicen que los fiscales que tengan acceso a las grabaciones hechas en México podrían usarlas en las cortes estadunidenses", añadió.

El periódico recordó que Calderón ha solicitado al Congreso mexicano que se modifiquen las leyes para permitir que la policía pueda hacer cateos y grabar de modo secreto las conversaciones entre sospechosos de crímenes graves. Su propuesta eliminaría el requisito legal vigente de contar con una orden judicial para intervenir las comunicaciones y sería un medio para aplicar el nuevo sistema de intercepción. Estos cambios legales son vistos como un requisito en la batalla contra las bandas de narcotráfico, abundó.

"Pero otros sostienen que los cambios que se buscan debilitarían las protecciones constitucionales en términos de derechos civiles y abrirían las puertas a un tipo de espionaje interno como el que ha plagado a otros países latinoamericanos", añadió.

John Ackerman, profesor de la Facultad de Derecho de la UNAM, citado por el diario, comentó que la propuesta de Calderón se dirige a los casos urgentes de crimen organizado.

El problema, añadió, es que cuando el sistema judicial se pone al margen, el gobierno puede decidir como quiera respecto a dichas intervenciones. "Sin la participación de un juez, la puerta se abre de par en par para el abuso extensivo de las libertades civiles".

Maiz y politicas transgénicas... cortesia de Monsanto

Jornada

Silvia Ribeiro

El imperio de Monsanto y la destrucción del maíz

El monopolio más marcado de la historia del industrialismo lo tiene Monsanto con las semillas transgénicas. Según sus propios datos, esta trasnacional estadunidense controla más de 80 por ciento del rubro, porcentaje ampliamente mayor que el que detenta cualquier otra empresa en su campo, sea petrolera, química o informática.

Monsanto avanza además hacia el control de todas las semillas, no sólo transgénicas. Para ello ha comprado empresas semilleras en todo el mundo, con el fin de controlar un sector que aunque modesto en volumen de dinero -comparado con otras industrias-, es absolutamente imprescindible: es la llave de toda la cadena alimentaria. Una vez que controle la mayoría de las semillas convencionales (no transgénicas), lo único que necesitará hacer es dejar de producirlas, y a través de una política de hechos consumados -al no existir alternativas en el mercado y en contubernio con las escasas empresas que queden en el rubro- obligar a todos a sembrar sus transgénicos. A unos porque no tendrán otra opción y a otros -los campesinos que plantan sus propias semillas- a punta de contaminación, juicios y semillas suicidas Terminator

Según el monitoreo de la industria que hace el Grupo ETC (antes con el nombre de RAFI), a principios de la década de 1980 existían en el mundo más de 7 mil empresas semilleras que producían semillas para el mercado comercial. Ninguna llegaba a uno por ciento del mercado.

Hace algo más de una década, las empresas que producían agrotóxicos -como Monsanto, Dow, Bayer, Dupont y otras- comenzaron a comprar intensivamente a las semilleras. De esta forma promovieron la venta de semillas y agrotóxicos de la compañía en paquete. El resultado más visible de este casamiento de conveniencia fueron los transgénicos: más de dos tercios de los transgénicos plantados son cultivos resistentes a agrotóxicos.

En 1997, las 10 mayores empresas semilleras habían pasado a controlar la tercera parte del mercado mundial de venta de semillas comerciales. A 2005, las 10 más grandes tenían ya la mitad del mercado. Actualmente, las 10 mayores poseen 55 por ciento del mercado mundial, pero entre tres -Monsanto, Dupont y Syngenta- acaparan 44 por ciento. Monsanto -que en 1996 ni siquiera aparecía entre las 10 mayores- abarca 20 por ciento del total global.

Dos de las compras más significativas de Monsanto en los años recienes -que lo convirtieron en la semillera industrial más grande del mundo- fueron la mexicana Seminis (ex Savia y Grupo Pulsar) con lo que logró la mayoría del mercado mundial de semillas de frutas y hortalizas, y la de Delta & Pine Land, la mayor empresa de semillas de algodón y dueña de la primer patente de semillas suicidas Terminator.

Es evidente que avanzando por medios legales e ilegales -desde la contaminación transgénica y los juicios por patentes que hace contra las víctimas hasta el soborno de funcionarios y legisladores para que le otorguen autorizaciones y hagan leyes o reglamentos a su favor- Monsanto pretende apoderarse del mercado mundial de semillas, o como mínimo, repartírselo con un par de otras trasnacionales.

En camino hacia ese objetivo, Monsanto compró hace una década la compañía Agracetus, para apoderarse de una patente monopólica sobre toda la soya transgénica del planeta. Esta patente la acaba de perder el 3 de mayo de 2007 en la Oficina Europea de Patentes, como consecuencia de un litigio que duró 13 años, iniciado por el Grupo ETC junto a una coalición de organizaciones sociales y ambientalistas, que finalmente derrotaron a Monsanto. Pero en ese periodo, Monsanto usó y abusó de este monopolio para hacer juicios y amenazar desde productores a gobiernos, creando un monopolio de facto sobre la soya, aunque ya no tenga la patente.

En este contexto, es totalmente cínico que Monsanto, uno de los mayores contaminadores del planeta y responsable junto a un par de otras transnacionales de la contaminación transgénica del maíz campesino en México, anuncie que va a hacer un fondo para "proteger el maíz nativo". Para ello, pretende formar con algunos de los pocos productores industriales de maíz en México, un banco de semillas nativas. La propuesta ni siquiera es original -también Syngenta, Dupont y otras productoras de transgénicos tienen proyectos similares en otros países- ya que proviene de Croplife International, una asociación internacional de estas empresas para defender sus intereses en la comunidad internacional.

Monsanto pretende así lavar su imagen de contaminador, acceder -y patentar cuando le convenga- razas de maíz campesino que le resultan imprescindibles para seguir desarrollando sus semillas transgénicas y por otro lado justificar la introducción de más transgénicos y la contaminación futura.

Los industriales de la Confederación Nacional de Productores Agrícolas de Maíz de México, que firmaron este acuerdo con Monsanto -quién sabe a qué precio- probablemente ya ni saben qué es el maíz nativo, porque hace tiempo son esclavos de lo que les vendan las empresas semilleras.

Los que de verdad conocen, cuidan y siguen plantando el maíz nativo -85 por ciento de los que producen maíz en México- son campesinos e indígenas y ya declararon que no piensan dejarlo ni dejar que los dueños del dinero y los industriales se apropien de él. Les llevan 10 mil años de experiencia y más de 500 de resistencia.

*Investigadora del Grupo ETC

Miedo

Jornada

Miguel Concha

Un futuro sin miedo

El pasado miércoles Amnistía Internacional presentó su Informe 2007, en el que documenta las cuestiones de derechos humanos que motivaron su preocupación en 2006. En la introducción, significativamente titulada Libertad frente al terror, su secretaria general explica las graves violaciones a los derechos humanos que en cadena se dan contra las personas y grupos en el mundo actual, como productos del miedo, el cual, como nosotros sabemos, en los manuales de contrainsurgencia es propuesto por los regímenes autoritarios como medida de desmovilización social y de control político. Con la experiencia que le ha dado la investigación de las violaciones a los derechos económicos, sociales y culturales, y sin pretender desde luego hacer un análisis estructural completo, menos desde la perspectiva de América Latina, en la raíz de esta situación sicológica individual y colectiva, Irene Khan encuentra de manera pertinente al "capitalismo desenfrenado" -con sus secuelas de desigualdad social, pobreza, delincuencia y violencia-, en el contexto de gobiernos débiles y corruptos, empresas y actores económicos refractarios a una regularización internacional obligatoria, una política ineficaz contra el terror, e incluso organismos internacionales de protección a los derechos humanos ineficaces. Todo lo cual ha producido una manera errónea y perversa de enfrentar los masivos problemas sociales como migración, marginación, discriminación, disentimiento, inseguridad y violencia, conculcando derechos humanos y comprometiendo de manera efectiva el bienestar de todos. Al fin y al cabo los derechos humanos son obstáculos para la expansión actual del capitalismo mundial.

En congruencia con la misión de su organización, al final, la secretaria general propone un futuro sostenible sin miedo, basado en el fortalecimiento verdadero del estado de derecho y en la garantía de los derechos humanos, y en un rechazo de una mentalidad propia de la guerra fría. "Un sistema basado en el estado de derecho -sostiene Irene Khan-, que funcione adecuadamente en el ámbito nacional, es la salvaguardia última de los derechos humanos. Pero tal sistema, si pretende ser verdaderamente justo, ha de incluir a las mujeres y a los sectores desfavorecidos."

"La mayoría de las personas indigentes -dice con razón- no están amparadas por la ley. Para que su inserción en el sistema sea significativo -añade-, es necesario hacer efectivos los derechos económicos y sociales, materializándolos en políticas y programas públicos." Para ello se requiere, igualmente, revitalizar la reforma de la ONU en materia de derechos humanos, eliminar el exclusivismo político y la manipulación de su nuevo consejo en la materia, y que el nuevo secretario general haga valer su liderazgo como defensor de los derechos humanos. Para lograrlo se cuenta sobre todo con la gran reserva, cada vez más amplia, de la organización de la sociedad civil, a la que también ella considera como el hecho más significativo que permite albergar esperanzas de transformación en el panorama de los derechos humanos.

Para la secretaria general de Amnistía Internacional, en efecto, si la migración no regulada es el miedo de las clases ricas, el capitalismo desenfrenado -impulsado por la globalización y cuyos efectos sociales son muy dispares, tanto en el ámbito mundial, como en cada país- es el temor de los pobres.

Además, la debilidad, el gran empobrecimiento y, con frecuencia, la profunda corrupción de ciertos Estados, han generado un vacío de poder que están llenando las empresas y otros agentes económicos, los cuales llevan tiempo resistiéndose a normas internacionales vinculantes. Por ello, la respuesta a esa situación no radica, de fondo, en la construcción de muros para impedir la entrada, sino en la promoción de sistemas que protejan los derechos de las personas vulnerables, al mismo tiempo que se quieran respetar las prerrogativas de los Estados para regular la migración.

"El aumento de la delincuencia y la violencia armada -dice también- son fuente de miedo constante, lo que ha llevado a muchos gobiernos a adoptar políticas que en teoría combaten enérgicamente la delincuencia, pero que en realidad criminalizan a los sectores más desfavorecidos y los exponen al doble peligro de las bandas y la brutalidad policial." Y como si pensara en nuestro propio país, afirma enfáticamente que proporcionar seguridad a un grupo de personas, a costa de los derechos de otros, no soluciona el problema.

"La experiencia muestra que la mejor forma de reforzar la seguridad pública es mediante un enfoque integral, que combine una actuación policial mejorada, con la provisión de servicios básicos, como la atención a la salud, la educación y el alojamiento de las comunidades más desfavorecidas, de modo que éstas sientan que defender la seguridad y estabilidad de la sociedad, redunda en beneficio propio". Pues, como afirma Irene Khan, la sociedad no quiere vivir bajo el síndrome del miedo, sino de la sostenibilidad.

De mano chiquita


Omar - El Universal
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Defensor de las derechas


El fisgón - La Jornada
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El de los trabajos sucios


Helguera - La Jornada
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Espino


Ahumada - La Jornada

Sexenio de de milagros guadalupanos

En el estudio


Jornada

México SA

Carlos Fernández-Vega

Milagro guadalupano

"Baja" el desempleo

Informalidad 4; formalidad 1

Ruindad televisiva

Sólo un milagro guadalupano (de esos que genéricamente se conocen como maquillajes, y que un día sí y el otro también presumía el "cambio", para luego resultar totalmente falsos) hizo posible no sólo detener el creciente desempleo abierto registrado en lo que va del "nuevo gobierno", sino lograr un mínimo descenso en la respectiva tasa oficial.

¡Albricias!, porque la "continuidad" lo hizo en plena desaceleración económica y su raquítica tasa de "crecimiento", y ahora presume su calidad de fabricante de milagros guadalupanos (marca Fox). Ayer el INEGI dio a conocer la Encuesta Nacional de Ocupación y Empleo (ENOE) correspondiente al pasado mes de abril, y aunque los desempleados duden de la veracidad de las cifras difundidas por el organismo, la tasa respectiva se redujo, según afirma, de 4.01 por ciento de la población económicamente activa en marzo, a 3.6 por ciento en el cuarto mes de 2007, con lo que supuestamente la generación de puestos de trabajo en el periodo habría sido mayor a la de puestos cancelados.

La baja de 0.41 puntos porcentuales en la tasa oficial de desocupación abierta equivaldría a 180 mil plazas laborales, una cantidad que coincide con el reporte de puestos de trabajo registrados en el IMSS, pero en los cinco meses de "continuidad", no exclusivamente en abril, cuando se incorporaron poco más de 49 mil, de tal suerte que la ocupación en la economía formal se mantiene como un sueño guajiro para la mayoría de los mexicanos, para quien las "opciones" siguen siendo la informalidad y la emigración.

Pero los milagros guadalupanos de la "continuidad" no se circunscriben a la tasa oficial de desempleo abierto en el país. En un solo mes, y siempre de acuerdo con la versión oficial, también permitieron la reducción de la subocupación, que pasó de 8.4 por ciento de la población ocupada en marzo a 8 por ciento en abril, de tal suerte que "sólo" 3.5 millones de mexicanos se encuentran en tal condición.

Lamentablemente, los milagros guadalupanos de la "continuidad" no incluyen el de la multiplicación de los panes para la mayoría, porque en el mejor de los casos los empleos generados son eventuales, de a mil 500 pesos mensuales y sin prestaciones.

El registro del IMSS da cuenta que en los primeros cinco meses de la "continuidad" se incorporaron 185 mil 600 empleos formales, eventuales el 84 por ciento de ellos y permanentes sólo 16 por ciento. De ese total, poco más de 49 mil se registraron en abril pasado (de ellos, eventuales más de la mitad), de tal suerte que si en ese mes la tasa de desocupación se redujo 0.41 puntos porcentuales, alrededor de 130 mil plazas correspondieron al sector informal de la economía, en una relación de uno a cuatro a favor de éste último.

Desde luego que la tasa de desempleo abierto no es una exclusiva de la "continuidad", aunque a todas luces se esfuerza por obtener medalla de oro en este renglón. En esos cinco meses de "gobierno", la demanda real de puestos de trabajo fue cercana a 500 mil, de los que la economía formal sólo puedo atender (mayoritariamente de forma eventual) el 37 por ciento.

En la última década la economía formal generó (en números cerrados y siempre con datos oficiales) 3 millones 600 plazas laborales (52 por ciento eventuales y 48 por ciento permanentes); en ese periodo alrededor de 12 millones de mexicanos demandaron un puesto de trabajo, de tal suerte que 8.4 millones (el 70 por ciento del total) se quedaron con las ganas y terminaron en el desempleo, la informalidad o en el vecino país del norte.

Las cifras anteriores documentan una realidad aterradora y dan cuenta de las "tasas históricas" que en materia de empleo han presumido, de corridito, los tres "gobiernos" más recientes (de Zedillo al chapelen, sin olvidar al de las ideas cortas y la lengua larga).

Otras cifras del INEGI revelan que en abril pasado la población ocupada representó 96.4 por ciento de la PEA. En los servicios se concentró el 40.8 por ciento del total; en el comercio 20.3; en la industria manufacturera 16.1; en las actividades agropecuarias 12.9; en la construcción 8.2; en "otras actividades económicas" (que incluyen la minería, electricidad, agua y suministro de gas) uno y el 0.7 restante no especificó su actividad. Según su posición en la ocupación, el 66 por ciento se ubicó como trabajador subordinado y remunerado; 22.1 como trabajador por cuenta propia; 6.7 como trabajador sin pago, y 5.2 se agrupó a los empleadores.

La tasa de desocupación abierta en las 32 principales ciudades de la República, con más de cien mil habitantes cada una, fue de 4.46 por ciento de la PEA, 0.12 puntos mayor a la reportada en igual mes de 2006.

Las rebanadas del pastel

La famiglia de los medios electrónicos ataca de nuevo: agarraditas de la mano y en nombre de la "libertad de expresión", como acostumbran en estos casos, Televisa y Tv Azteca utilizan sus respectivas concesiones del Estado para linchar a los herejes que han promovido la anticonstitucionalidad de la ley de medios que lleva el apellido de la primera empresa. En esta ocasión, sus clientes preferidos son Manuel Bartlett, Javier Corral y ministro de la Suprema Corte de Justicia de la Nación que se desubique, a quienes golpetean incesantemente, al tiempo que les niegan el derecho de réplica. Eso sí, se retuercen por "el ataque a la libertad de expresión" por la decisión del gobierno chavista de no renovar la concesión a Radio Caracas Televisión... Para que "vivamos mejor", ya se cocinan alzas en los precios de, cuando menos, leche, carne de res y pollo, que se sumarán a las de azúcar, huevo y demás alimentos, las que a su vez se agregaron a la de maíz y tortilla, etcétera, etcétera. Todo, en cinco meses de milagros guadalupanos.

Censura universitaria

En Mexico, todo lo que huela a libertad es censurado, ni la Universidad se salva:

Leer completa

Los de abajo

Gloria Muñoz Ramírez

Señal en peligro

¿Por qué una radio alternativa pequeñita representa un peligro tan grande para las autoridades universitarias del Colegio de Ciencias y Humanidades (CCH) de la UNAM? ¿A qué responde tanto hostigamiento, expulsiones de alumnos y hasta la organización de un referéndum manipulado para impedir su funcionamiento? ¿Qué transmiten estos jóvenes? ¿A quiénes dañan?...

Del sendero del peje

LA SEÑORA ARISTEGUI EN EL REFORMA.

.Spotcracia
Para Carlos Fuentes y Javier Corral.

El Instituto Federal Electoral ha abierto la caja de Pandora. La revelación
hecha a partir de los resultados del monitoreo nacional que encargó a la
empresa líder IBOPE AGB, sobre las campañas transmitidas por radio y
televisión durante las contiendas políticas de 2006, coloca prácticamente
a todos los participantes de los procesos electorales -salvo los votantes- bajo sospecha.

La autoridad electoral informa que 281 mil 26 spots transmitidos a través
de los medios electrónicos no aparecen en los registros formales que los
partidos políticos están obligados a presentar. Concluye que prácticamente
el 37 por ciento de lo que se transmitió en los medios no fue reportado a la
autoridad.

El problema apunta necesariamente a ser más grave que eso, porque se habla
de una muestra que -si bien gigantesca- por su naturaleza, no puede reflejar
el 100 por ciento de lo realmente transmitido en toda la República.

Lo que refleja, según dijo Luis Carlos Ugalde, representa aproximadamente
el 90 por ciento del total. Este insólito muestreo se realizó en 20 ciudades de
la República con un registro las 24 horas al día, durante el periodo oficial
del 19 de enero al 28 de junio, de todos los spots transmitidos en 733 estaciones
de televisión y mil 488 de radio. Se desarrolló un sistema computacional
que contaba con una suerte de huella digital de cada versión y modalidad
de los múltiples spots que se diseñaron para todas las campañas federales
en cada partido político en el país. Miles de spots fueron capturados de un
universo de casi 2 millones de horas de programación diversa.

Ahí se detectaron un total de 757 mil 545 spots de campañas federales
para Presidente, senadores y diputados. Cuando se compara esta cifra
con la informada por los partidos aparece el diferencial de los 281 mil,
mismos que han sido sometidos a una investigación "oficiosa" que durará
varios meses.

El IFE y los partidos pueden acceder a la grabación de cada uno de estos spots,
mismos que incluyen cinco minutos antes y cinco minutos después de la
programación dentro de la cual fueron transmitidos en el caso de la televisión,
y media hora antes y media hora después en el caso de la radio.

El asunto arroja múltiples inquietudes. Si ya de por sí resulta escandalosa la cifra
oficial que los partidos gastaron durante las campañas, sólo las campañas -que el año
pasado alcanzó la friolera de 3 mil 510 millones 806 mil 13 de pesos-, con este
nuevo panorama de opacidad, la crisis del modelo de competencia electoral en
México ya alcanza niveles de alarma.

La información oficial disponible arroja que la campaña electoral
de Roberto Madrazo tuvo un costo de 648 millones
de pesos, que no incluye 144 mil 609 spots injustificados; la de Andrés Manuel
López Obrador, 616 millones de pesos, sin incluir 47 mil 779 spots sin justificar
y la de Felipe Calderón, de casi 585 millones de pesos, tiene 75 mil 840 spots
sin justificar.
Surgen, de inmediato las preguntas obligadas:
¿Quién ordenó esos spots? ¿Quién los pagó? ¿A qué tarifas?
¿Fueron o no facturados? ¿Qué significa todo esto para un proceso, de por si
controvertido como el del 2006, que se abra un panorama de esta magnitud
en donde la transparencia, la equidad y la fiscalización quedan absolutamente
en entredicho?

El asunto puesto en estos términos es de una gravedad extrema. Y por si esto
no fuera suficiente, el PRD -a través de su secretario General, Guadalupe Acosta Naranjo-
entra al toro para decir que lo que dice el IFE no corresponde a la verdad.

No, que el asunto es todavía mucho peor de lo que lo que dice el IFE.
Que se han quedado cortos. Que ellos ponen sus números para demostrarlo.
De entrada, descalifica la solidez del gigantesco monitoreo y arroja un guante que,
sin la menor duda, debe ser tomado para debatir y llegar al fondo de este pozo profundo.

Acosta Naranjo afirma que el número de spots que la Coalición Por el Bien de Todos
contrató en total es mucho mayor de lo que el IFE sostiene. El IFE dice que la coalición
transmitió 165 mil spots, mientras que el PRD afirma que el verdadero número es casi
3 veces la cifra oficial.
¿Qué pasa entonces con el monitoreo?
¿Qué pasa con los demás partidos?
¿De qué tamaño es el monstruo?
Acosta Naranjo dice que están dispuestos a cualquier debate público y que ponen a
disposición de la sociedad toda la información que tienen sobre sus campañas cuyo
listado final alcanza la cifra de 456 mil 943 spots de radio y televisión comprados
por esta coalición, es decir, "fecha, hora, sigla, precio unitario, duración, factura,
contrato, y grupo; además, las actas notariales que documentan las irregularidades
del IBOPE, el informe del gasto de campaña efectuado por la Coalición Por el Bien de Todos,
la solicitud a los principales grupos radiofónicos y televisivos de entregar toda
la información al IFE y los dictámenes completos de todos los partidos, aprobados
el pasado 21 de mayo". ¿Quién dijo, yo?

Mentiras de los des-gobernadores and cia

Jornada

Arturo Alcalde Justiniani

Credibilidad

La ausencia de credibilidad se ha convertido en un común denominador, casi todas las instituciones generan desconfianza, la población no cree en la policía, partidos políticos, sindicatos y legisladores, las iglesias son cuestionadas por su lejanía con los valores que promueven. Esta visión se confirma con el Informe global de corrupción 2007, de Transparencia Internacional, publicado hace un par de días en Londres, al señalar que el 80 por ciento de la población mexicana percibe al sistema judicial como corrupto.

La distancia entre ciudadanos e instituciones parece aumentar, el gobierno del cambio decepcionó al reproducir los viejos vicios, cambiar de partido no significó solución alguna. Todo indica que quienes ocupan puestos de decisión están más preocupados por sus propios intereses que en atender las preocupaciones de la sociedad. Mientras el país se enfrenta a un creciente nivel de desigualdad, un pequeño sector de la población ostenta estar encantado de la vida y reclama que nada cambie.

Observemos dos temas de interés nacional. La necesidad de reformar el Instituto de Seguridad y Servicios Sociales de los Trabajadores del Estado (ISSSTE) parecía evidente, hace tiempo que los servicios médicos sufrían deterioro constante, el número de camas es insuficiente y los enfermos padecen largos períodos de espera. Como en otras instituciones similares del mundo, las reglas pensionarias requerían ser modificadas por cambios en la dinámica poblacional, epidemiológica y de empleo; sin embargo, en lugar de plantearse claramente estos problemas, la mayoría de los legisladores optaron por un acuerdo cupular al margen de la voluntad de sus representados. Muchos de ellos ni siquiera leyeron la ley, eso sí, sin vergüenza alguna aprobaron un artículo decimosexto transitorio con privilegios especiales aplicables sólo para diputados y senadores. Confírmelo usted.

La aprobación de la nueva Ley del ISSSTE abonó la desconfianza y falta de credibilidad, porque se sustentó en mentiras burdas como prometer mejores pensiones o negar la privatización de las mismas. Buena parte de los trabajadores del Estado respondieron a su modo acudiendo al amparo; el resultado consta en más de 163 mil expedientes, muchos de ellos abarcando por sí solos a miles de quejosos; tan sólo dos amparos los suscriben más de 10 mil. Si son más o menos de medio millón de quejosos no importa tanto, lo indiscutible es la inconformidad de los destinatarios de la reforma.

Los legisladores que aprobaron la ley debieron examinar los estragos ocasionados por el sistema individualizado de cuentas y el abuso de las Afore en el sistema de pensiones -iniciado en nuestro país hace diez años para los afiliados al Instituto Mexicano del Seguro Social (IMSS)-, pero jamás se llevó a cabo este diagnóstico fundamental. El propio presidente de la Comisión Nacional del Sistema de Ahorro para el Retiro (Consar) ha reconocido las millonarias ganancias de las Afore, que contrastan con el salario mínimo que percibirá la mayoría de los jubilados. Al aprobar la Ley del ISSSTE se optó por un camino que había demostrado serios problemas en Chile, basta señalar que este gobierno se ha visto obligado a aportar 5 mil millones de dólares anuales para cubrir las deficiencias del sistema. Los creadores de la ley ignoraron otras experiencias más cercanas a la realidad mexicana mediante sistemas mixtos que permitieran que el destino de los fondos y sus beneficios se orientaran a favor de los propios trabajadores y no al de las compañías aseguradoras privadas, que son las verdaderas triunfadoras de esta legislación.

Hace poco más de un año, el Poder Legislativo actuó de manera similar con motivo de la aprobación de la ley Televisa. Nuevamente los intereses públicos se hicieron de lado y se comprometió un patrimonio esencial para la población. Resulta difícil imaginar un tema más trascendente para el futuro del país que la función social de los medios de comunicación. Día tras día, la población se entera con nuevas evidencias de las maniobras, ayer denunciadas, hoy confirmadas. Los legisladores, sin dar la cara a sus electores, traicionaron su mandato poniéndose al servicio de un pequeño grupo de millonarios. La población necesitada de educación, información veraz para su mejor organización y superación de condiciones de vida; las comunidades alejadas, y el futuro de la gente común y corriente quedaron acorralados; hoy deben confiar en que nueve ministros del máximo tribunal de justicia tengan la valentía suficiente para hacer prevalecer el orden constitucional. Obviamente no se trata de un problema técnico, cualquier persona entiende que los medios de comunicación no se pueden someter a remate, sería absurdo hacerlo con el agua, el aire o el derecho a los servicios públicos.

La evidente fractura entre la ciudadanía y sus representantes formales, especialmente los legisladores, obliga a revisar el método de toma de decisiones en las cámaras. El acuerdo cupular, que empieza a convertirse en costumbre, no puede sustituir el debate público informado, confrontado con la visión de los ciudadanos. Para favorecer este cambio los opositores o partidos inconformes deberán participar con propuestas viables e integrales, formalizadas en iniciativas de ley, que permitan convencer a la población de que hay otros caminos mejores en cada uno de los temas de la agenda.

Nadie debería festejar la crisis de credibilidad que crece en nuestro país, porque cierra caminos para todos e impacta a las nuevas generaciones, en general resistentes a involucrarse como en otros tiempos, en esfuerzos en favor de la justicia y la solidaridad. Si este desencuentro se consolida, será cada vez más difícil transitar hacia la reforma institucional que requiere nuestro país.