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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 26 mai 2007

OAXACA

Le monde

La Commission mexicaine des droits de l'homme dénonce la répression à Oaxaca

L'Assemblée populaire du peuple d'Oaxaca exige la démission du gouverneur Ulises Ruiz. | REUTERS
REUTERS
L'Assemblée populaire du peuple d'Oaxaca exige la démission du gouverneur Ulises Ruiz.

Un an après le début du conflit d'Oaxaca, la Commission nationale des droits de l'homme du Mexique (CNDH) relève de nombreux cas d'agressions, homicides, détentions arbitraires et tortures, commis principalement par les forces de l'ordre durant les troubles qui ont agité, en 2006, cette ville touristique du sud du pays. Dans un rapport publié le jeudi 24 mai, la CNDH souligne la "responsabilité directe" du gouverneur de l'Etat d'Oaxaca, Ulises Ruiz, dont une partie de la population a essayé en vain d'obtenir le départ. Elle épingle aussi la police fédérale ainsi que l'armée accusée d'avoir retenu, fin octobre, une cinquantaine de civils dans une base militaire.


La Commission a reçu 1 352 plaintes pour atteintes aux droits de l'homme, et estime fondées plusieurs centaines d'entre elles. Le conflit a fait au moins douze morts. Mis à part un manifestant atteint par une grenade lacrymogène tirée par la police, lors de la reprise de la ville par les forces fédérales, fin octobre, la plupart des victimes (notamment le cameraman américain Brad Will) ont été tuées par balles par des assaillants non identifiés, que l'on suppose être des hommes de main du gouverneur.

Une dizaine d'autres décès sont la conséquence indirecte des tensions, comme celui d'un malade dans une ambulance bloquée par des manifestants.

Le rapport note que "les deux camps ont commis des excès, les protestataires comme les fonctionnaires publics". Le président de la CNDH, José Luis Soberanes, incrimine surtout "la passivité gouvernementale, puis les actions disproportionnées de certaines autorités". Elles ont engendré "une situation dans laquelle les citoyens ont été pris au piège de la violence politique".

Amorcé par une grève des enseignants, le 22 mai 2006, le mouvement a vite canalisé tous les mécontents de la gestion de M. Ruiz, et donné naissance à l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca (APPO). A plusieurs reprises, des centaines de milliers de manifestants ont exigé la démission du gouverneur. Deux vagues de répression, fin octobre et surtout fin novembre, ont désarticulé l'APPO.

La plupart des personnes arrêtées ont été libérées depuis, grâce aux cautions payées par une fondation caritative du magnat des télécommunications, Carlos Slim. Mais 32 sont toujours détenues, dans des conditions que la CNDH juge illégales.

Si aucun des agresseurs qui tiraient contre les barricades n'a été arrêté, 250 militants ou sympathisants de l'APPO se retrouvent inculpés de sédition ou violences. Lors d'une conférence de presse à Oaxaca, mercredi, le Comité de libération fondé par le peintre Francisco Toledo a dénoncé le "harcèlement" dont sont l'objet trois des avocats chargés de les défendre. Les charges paraissent souvent fabriquées. L'ancien recteur de l'université autonome d'Oaxaca, Felipe Martinez, conteste qu'à "bientôt 78 ans, après un infarctus, trois opérations à un genou et un problème pulmonaire", des témoins aient pu le voir s'enfuir à toutes jambes après avoir incendié un bâtiment public.

Joëlle Stolz

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