Vista previa
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

dimanche 30 décembre 2007

No se puede mostrar la imagen “http://www.mexique-voyages.com/images/photos/pyramide-azteque.jpg” porque contiene errores.
Pyramide aztèque

Image et plus d'infos: www.mexique-voyages.com/informations-mexique/...

Une pyramide aztèque de 800 ans découverte au centre de Mexico

Heureusement qu’il y a aussi des bonnes nouvelles :

Une pyramide aztèque de 800 ans découverte au centre de Mexico

EXICO (Reuters) - Des archéologues ont découvert les ruines d'une pyramide aztèque de 800 ans en plein centre de la capitale mexicaine, ce qui pourrait prouver que la ville a un siècle de plus qu'on ne le pensait.

Ces ruines, d'une hauteur d'environ 11m, ont été découvertes dans le quartier de Tlatelolco, autrefois un important centre religieux et politique pour les élites aztèques.


Depuis la mise au jour d'une autre pyramide sur ce site il y a 15 ans, les historiens pensaient que Tlatelolco avait été fondé par les Aztèques en 1325, la même année que la ville jumelle et voisine de Tenochtitlan, capitale de l'empire aztèque, que les conquérants espagnols ont rasée en 1521 pour fonder Mexico.

La pyramide, découverte le mois dernier dans le cadre de fouilles entamées en août, pourrait avoir été bâtie en 1100 ou 1200, signe que les Aztèques ont commencé à développer leur civilisation, dans les montagnes du centre du Mexique, plus tôt qu'on ne le pensait jusqu'ici.

"Nous avons trouvé les marches de cette pyramide, bien plus vieille. La datation de la (dynastie aztèque) va devoir être révisée", a déclaré l'archéologue Patricia Ledesma sur le site, jeudi.

Mexico est truffée de site précolombiens. En août, des archéologues ont découvert dans le quartier coupe-gorge d'Iztapalapa ce qu'ils pensent être la principale pyramide de Tenochtitlan.

Les Aztèques, peuple guerrier et religieux qui a bâti des édifices monumentaux et à qui l'on attribue l'invention du chocolat, ont régné sur un empire qui s'étendait du Golfe du Mexique à l'océan Pacifique et comprenait notamment la majeure partie du centre actuel du Mexique.

Miguel Angel Gutierrez, version française Natacha Crnjanski

Rivera

http://www.turiguide.com/images/muraldiegorivera.jpg
Diego Rivera "Un dimanche à la alameda"
Image: www.turiguide.com/htmlpages/esp/alameda.html

Diego Rivera à Lyon

On avait oublie poster le suivant :

A début de décembre on est allées au l’Institut culturel du Mexico à Paris pour entendre la fille de Diego Rivera, Guadalupe parler sur l’art de son père, et dans son intervention elle à fait mention d’un mural peint à Lyon, mais voila la note apparu dans Le monde:

Rivera ambassadeur du Mexique à Lyon

Lyon a hérité début décembre d'un espace "Diego Rivera" au coeur d'un ensemble d'immeubles sociaux, à proximité de l'Ecole normale supérieure, dans le 7e arrondissement. | AFP/FRED DUFOUR
AFP/FRED DUFOUR
Lyon a hérité début décembre d'un espace "Diego Rivera" au coeur d'un ensemble d'immeubles sociaux, à proximité de l'Ecole normale supérieure, dans le 7e arrondissement.

L'ensemble est un peu détonnant : une façade d'immeuble aux allures de pyramide, une place publique en forme d'hacienda, trois fresques gigantesques aux couleurs du Mexique. Lyon a hérité début décembre d'un espace "Diego Rivera", au coeur d'un ensemble d'immeubles sociaux, à proximité de l'Ecole normale supérieure, dans le 7e arrondissement. Les fresques, issues des oeuvres du peintre Mexicain, ont été réalisées par la Cité de la création, un collectif lyonnais créé il y a trente ans qui s'inscrit dans la tradition des muralistes mexicains. Le projet est né d'une rencontre entre le collectif et la fille de Diego Rivera, Guadalupe, lors des Rencontres internationales de la peinture murale à Mexico, en mai 2006. Guadalupe Rivera souhaitait célébrer en Europe le cinquantième anniversaire de la mort de son père.


Elle avait d'abord pensé à Madrid, puis à Paris, où son père vécut dix ans. Mais elle s'est finalement laissé convaincre par Lyon, où la Cité de la création a déjà réalisé plus de soixante fresques et où le maître d'ouvrage du projet, la SACVL, lui offrait l'opportunité de développer un véritable espace public. Sur prescription de la Fondation Diego Rivera, propriétaire des droits moraux de l'artiste, et de l'Institut national des beaux-arts de Mexico, la Cité de la création a choisi de réinterpréter des fragments de l'oeuvre de Rivera. "Nous étions dans l'obligation de créer une oeuvre nouvelle à partir des fresques de Diego Rivera. Il nous fallait changer leurs dimensions, utiliser une technique de peinture différente", explique Gilbert Coudène, le chef du projet. Les éléments sélectionnés retracent l'histoire du Mexique, depuis les civilisations maya et aztèque, la conquête espagnole, jusqu'à la révolution. L'idée un peu kitsch de transformer la façade d'un des immeubles en "pyramide" est une allusion au musée "Anahuacalli", bâtiment en forme de pyramide créé par Diego Rivera à côté de Mexico pour abriter ses propres collections précolombiennes. En face de cette pyramide, la Cité de la création a privilégié des oeuvres plus politiques, avec notamment un portrait de Lénine extrait de L'Homme au carrefour, la fresque commandée en 1933 par le Rockefeller Center de New York et détruite en raison de la représentation du leader soviétique. On y trouve aussi un portrait d'Emiliano Zapata, l'un des chefs de la révolution mexicaine, peint à Cuernavaca par Diego Rivera en 1930, ou encore L'Arsenal : Frida Kahlo distribuant des armes, exposé à Mexico au ministère de l'éducation publique.

Enfin, sur la place, le collectif a choisi l'une des dernières fresques majeures du peintre, Rêve d'un après-midi au parc Alameda. Mais, là encore, l'oeuvre est réinterprétée : une photo intime de Diego Rivera peignant sa fille Guadalupe, son fils dans les bras, a été insérée dans la reproduction.

Sophie Landrin

* * *

Autre info connexe:
www.ledevoir.com

Mexique: Oaxaca

Bonjour, ça fait un petit but de temps qu'on poste rien, il y a des vacances et alors beaucoup des activités dehors. Mais on est ici, et avec les choses qui se passent au Mexique, pays que vis une espèce de "tragédie", à cause de la situation et le mauvais gouvernement, voila des échantillonnes:



swissinfo.ch

Mexique: Crimes et impunité dénoncés à l'ONU
swissinfo.ch - 29 déc 2007
Au Mexique – spécialement dans l'Etat d'Oaxaca – il existe une très grande défiance face aux organes judiciaire. Il n'ya pas de justice. ...
Le gouvernement pris dans la logique de la « guerre sale » RISAL
2 autres articles >>

mercredi 26 décembre 2007

Dix ans après la tuerie d'Acteal, au Chiapas, une polémique divise les Mexicains


Le monde
Les victimes appartenaient à une organisation catholique liée au diocèse de San Cristobal de Las Casas, les Abeilles. Les assassins étaient des voisins, parfois même des parents. | AFP/JANET SCHWARTZ
AFP/JANET SCHWARTZ
Les victimes appartenaient à une organisation catholique liée au diocèse de San Cristobal de Las Casas, les Abeilles. Les assassins étaient des voisins, parfois même des parents.

Triste Noël à Acteal. Il y a dix ans, dans ce hameau du Chiapas (sud), une tragédie frappait d'horreur le Mexique : 45 Indiens tzotziles, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués par des groupes paramilitaires. Le massacre a duré des heures, par balles et par armes blanches, mais la police et l'armée, cantonnées à proximité, ne sont pas intervenues.


C'était le 22 décembre 1997. Difficile de croire à une telle orgie de cruauté dans ces montagnes baignées de soleil, rythmées par le vert des caféiers et les huipiles colorés des femmes, où des églises miniatures, pleines de croyants à genoux, ont l'air de sucreries posées devant une crèche. Les victimes appartenaient à une organisation catholique liée au diocèse de San Cristobal de Las Casas, les Abeilles. Les assassins étaient des voisins, parfois même des parents.

Ceux qui ont confessé leurs crimes disent qu'ils voulaient venger la mort, le 17 décembre 1997, d'un paysan fidèle comme eux au vieux Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), alors tout-puissant au Chiapas comme à Mexico. Il s'agissait d'une des 22 personnes tuées par leurs adversaires zapatistes, affirment-ils, au cours de l'escalade qui a miné la municipalité de Chenalho, en 1996 et 1997, avant d'exploser à Acteal.

Pour nombre de Mexicains, ce massacre visait en fait les Zapatistes, avec lesquels les autorités avaient signé en 1994 un accord de cessez-le-feu mais dont elles voulaient combattre l'influence. Il aurait été planifié en haut lieu, dans l'entourage du président Ernesto Zedillo. L'hebdomadaire Proceso n'a-t-il pas révélé, début 1998, l'existence d'un "plan de contre-insurrection" au Chiapas ?

Il faut aller à Acteal, en contrebas de la route qui mène de San Cristobal à Pantelho, pour discerner les lignes de fracture qui ont mené à la catastrophe. Deux volées de marches conduisent à l'esplanade du village - à l'époque, un campement de réfugiés chassés par les violences, aujourd'hui une communauté soudée par le martyre, dont la flamme est entretenue par l'Eglise.

THÈSE INÉDITE

Une quinzaine de chalets de bois sont éparpillés autour de la maison en dur où se réunissent les élus de la communauté, jambes nues sous leur chemise blanche, la tête ceinte du chapeau couvert de longs rubans multicolores. Une petite église est en construction sur la butte. Derrière elle, la chapelle de bois, au sol jonché d'aiguilles de pin, où priaient des membres des Abeilles lorsque les attaquants ont commencé à tirer sur eux, avant de les achever dans une combe où l'on a retrouvé la plupart des cadavres. Le plus petit était celui d'un bébé, transpercé par la même balle que sa mère.

Sur les parois de la chapelle, et même sur la Vierge de cire, dont le châle brodé semble étoilé de sang, on distingue les impacts des balles. Des survivants se souviennent avoir vu, depuis leur cachette, la cime des arbustes hachée par des projectiles de gros calibre. "La police était stationnée à 500 mètres à peine, dans l'école d'Acteal Centro qui est une communauté zapatiste. Ils ont dit n'avoir rien entendu !", s'indigne Vicente Jimenez, qui a perdu ce jour-là sa femme et une de ses filles.

Une expertise, demandée par la Commission nationale des droits de l'homme, conclut que les détonations étaient audibles depuis le campement militaire de Majomut, installé 2 kilomètres plus haut, près d'une carrière de sable - l'une des rares ressources non agricoles de la municipalité.

La complicité des autorités se lit dans le paysage, mosaïque où se côtoient groupes zapatistes et militants du PRI, postes militaires, hameaux catholiques et évangéliques. Les familles des victimes et celles des bourreaux empruntent la même route. Et des deux côtés, on réclame justice. L'Etat mexicain est responsable "par action, par omission, et parce qu'il a retardé ou refusé l'action de la justice", accusent l'ancien évêque de San Cristobal, Samuel Ruiz, et son ancien assesseur Raul Vera, évêque de Saltillo.

Dans le camp adverse, les avocats des 80 personnes encore emprisonnées pour le massacre assurent que la plupart de leurs clients sont innocents, piégés par un appareil judiciaire qui cherchait des boucs émissaires.

La polémique s'est enflammée avec la publication, cet automne, dans la revue Nexos, de trois longs articles sur Acteal rédigés par l'écrivain Hector Aguilar Camin. Il y soutient la thèse, jusqu'alors inédite, d'une "bataille" entre paramilitaires et zapatistes qui aurait dégénéré en massacre des civils. Tandis que la droite se réjouit de voir "déboulonner le dogme", la gauche zapatiste s'inquiète que cette offensive autour de la mémoire puisse en préparer une autre - contre ses propres communautés.

Joëlle Stolz

dimanche 23 décembre 2007


José Mercader - http://mercader.grf-ri.net

Lo que fue Mexico

-Bajo el auspicio de la Fundación Alfredo Zitarrosa rescribió ‘La voz de adentro’ (2005). ¿Qué tiene México para convocar a los cantores y poetas del exilio como a Zitarrosa?

-Una abierta sensibilidad hacia los productos culturales de las naciones latinoamericanas, en los cuales –de alguna manera- se reconoce, aún oscuramente, como una colectividad rica y compleja, en un intenso proceso de adquisición, emisión y reciclaje cuyos frutos se irán dando junto al más amplio proceso de liberación que está en marcha. Todo cabe en México, en los pueblos numerosos que son el México real, y esos pueblos caben y se expresan en muchos sitios, desde las entretelas de sus múltiples manifestaciones, hasta las entrañas del monstruo, según dijera José Martí.
Rebelion


Feliz Navidad!!

El verdadero Santa


No se puede mostrar la imagen “http://www.villiard.com/blog/wp-content/uploads/2006/12/chat-noel.jpg” porque contiene errores.

Virtuo$o decembrino


Libro de Lydia Cacho


Descargar Libro --- Los_demonios_del_eden.doc (445 Kb)

Del blog: pacoblog000.blogspot.com/

La suprema corta

La disculpa que se devora a sí misma
Carlos Monsiváis
23 de diciembre de 2007


La decisión de la mayoría en la Suprema Corte de Justicia a favor de la eliminación de algunos cargos fundamentales contra el gobernador de Puebla Mario Marín, ha precipitado lo que, en frase no sé si tropical, podría considerarse “un alud de nieve”. Quizás la reacción menos comprensible es la de los seis ministros exculpadores del mandatario poblano, que les dan la razón a los críticos y se la quitan de inmediato. El más combativo o, si se quiere, el más “mañosamente” a la defensiva, es el magistrado Guillermo Ortiz Mayagoitia, presidente de la Suprema (C de J), cuyo alegato le da la oportunidad de recapturar el título de jurista-en-residencia. Las citas son textuales (versión estenográfica de la SCJ, 14 de diciembre de 2007).

La defensa a mano, ni la mayor ni la peor, la única, es el ataque.

Se conduele el ministro: “Al resolver el caso relacionado con el gobernador del estado de Puebla, un gran descontento y frustración se hicieron sentir en diversos medios y foros públicos. Equivocadamente, se atribuyó a la decisión un efecto absolutorio que no tiene”.

Lo que es retroceder sin avisarle a la pared que se eche pa’trás. El ministro admite “el gran descontento y frustración”, y localiza luego, luego, al culpable: la ignorancia de los inconformes y frustrados. Es decir, ante la sabia decisión de seis magistrados, el analfabetismo jurídico ve moros con amparo. La Suprema (C de J) no liberó a Barrabás (el góber precioso), ni lo eximió de culpas; se limitó a reconocer que ellos no eran nadie para juzgarlo: “En esto, debo ser muy enfático: la facultad de investigación de la Suprema Corte de Justicia de la Nación, no constituye un medio para investigar delitos. La Suprema Corte, en esa vía, no condena ni exonera a nadie”.

Entonces, ¿para qué tomaron el caso en sus manos? ¿Nomás por el gusto de confesarle a los frustrados por las decisiones su falta de jurisdicción? Ustedes denuncien que nosotros, a la hora de la hora, les salimos con que no somos ni PGR ni oficina de quejas. Que el de atrás pague, como se decía en la indómita década de 1940. Intento “reconstruir” la lógica del ministro de la Supre: no dijimos que era inocente, nos limitamos a decir que para nosotros no es culpable, distingo que sólo los no doctores en Derecho no captan.

¿Tiene sentido acumular prueba, el Himalaya de legajos y talar bosques nada más para concluir que “aquí no se fía”? Vuelva el sábado pero a otra ventanilla”. Me atengo a metáforas de la más pura domesticidad porque a eso lleva el razonamiento del magistrado.

* * *

A continuación, la disculpa que obliga al clásico “¿y por qué no lo dijeron antes?”. Manotea el ministro en la superficie de las leyes: “La facultad de investigación —tal y como existe actualmente— puede o no satisfacer las expectativas que despierta en la sociedad. Por ello, nuestra respetuosa, pero insistente propuesta, de que esta facultad cuente con una ley que le dé vida y efecto práctica, o bien, que se elimine”.

Haberlo dicho y haber sentenciado que no disponían de los instrumentos con qué sentenciar. Con éstas tenemos: a) la facultad de investigar a la disposición de los magistrados está muerta y no tiene efecto práctico (así le dice puntualmente don Guillermo: “Una ley que le dé vida y efecto práctico”); b) la Suprema dispone de una facultad de investigación que en el muy mejor de los casos sólo satisface la mitad de las expectativas, esto es, se trata de una facultad que obliga a la sociedad a confiar en la chiripa; c) después del fallo ahogado tapan el suministro jurídico: si la facultad carece de ley mejor que se elimine. Así que disponíamos de una facultad de investigación ilegal, y la Supre, en lugar de confesar eso desde el principio, prefirió que la sociedad aguardara en vano para que se hiciera más hombrecito ella. Nadie prometió un jardín de rosas.

* * *

Prosigue don Guillermo Ortiz Mayagotia: “La impartición de justicia puede coincidir con las expectativas del momento, pero también puede suceder lo contrario. Los ánimos, los clamores sociales, las tentaciones noticiosas o las percepciones del juzgador no son ni pueden ser la motivación de la sentencia”. Más bla-bla-bla de la Supre: si la facultad de investigar no dispone de ley que dé vida y se agencie algún efecto práctico, ¿por qué no aceptan que en este caso lo más provechoso era admitir lo para ellos obvio: la motivación de la sentencia es la imposibilidad de investigar? Una recomendación a doña Lydia Cacho: ¿por qué no vuelve dentro de 10 años y nos da tiempo de armar algún recurso jurídico?

* * *

El presidente de la Supre, como todos en este periodo, desconfía de la llegada de las alabanzas y por eso, sin recato, se las prodiga a la institución a su digno encargo: “Tenemos vocación y compromiso con la justicia, no con la popularidad. Una es de largo aliento y beneficia el desarrollo y la estabilidad (un informante nos dijo que se refiere al compromiso con la justicia); la otra es de corto alcance, volátil y caprichosa”.

Ver para leer. Un ministro eminente se lanza con la toga en riestre contra la popularidad, a la que identifica sin más con el rating de los programas de concurso (no creo que se esté refiriendo a la fama de Vargas Vila en la América Latina de 1920, sino a Betty la fea). De nuevo, señala: a) La popularidad es injusta de por sí, al ser lo opuesto a la justicia; b) la justicia, aunque a veces no se puede aplicar porque la facultad no tiene ley, es casi eterna y la popularidad dura sólo lo que dura una flor; c) la exigencia de juicio a Marín es popular, no justa. ¿O a qué otro contexto se atiene?

* * *

Si lo justo es, por esencia, lo opuesto a lo popular, la Suprema Corte de Justicia es el recinto de las decisiones impopulares. No exagero, no otro es el subtexto del informe de labores de Ortiz Mayagoitia y, viéndolo bien, no muy distinta en lo fundamental ha sido la historia de la SCJ a lo largo del siglo XX. ¡Al cielo con sus instituciones!


Caso Lydia Cacho

Caso Lydia Cacho: manifestación frente a la Suprema Corte
Elena Poniatowska/ I

* * *

Lydia Cacho Ribeiro en imagen de archivo

Se trabaja a marchas forzadas en el caso de Lydia Cacho: PGR

Gustavo Castillo García

Tras desechar un pliego de consignación que excluía llevar ante los tribunales a autoridades de alto nivel del estado de Puebla, el expediente de las investigaciones en torno a la violación de las garantías individuales de Lydia Cacho Ribeiro, es sometido a un profundo análisis por parte de diversas áreas de la Procuraduría General de la República (PGR), luego de que las indagatorias realizadas por la Fiscalía Especial para la Atención de Delitos Relacionados con Actos de Violencia en contra de las Mujeres (Fevim) se integraran en un sola averiguación previa, revelaron altos...

Diciembre 23

Reto

Acteal

“La guerra no ha terminado”, lamentan los tzotziles en Acteal

Blanche Petrich (Enviada)

Acteal, Chis., 22 de diciembre. A los 22 años, bilingüe (tzotzil-castellano) y cursando la secundaria, Faustina Gómez es la voz que hoy, a diez años de la matanza, habla en nombre del grupo de mujeres mayas de la organización Las Abejas para “proclamar la verdad”: que la muerte de los 45 que aquí yacen sucedió “en un contexto de guerra”, en el que las agresiones de los paramilitares sólo fueron una parte del engranaje para combatir a los zapatistas y a la población cercana en el marco del Plan de Campaña Chiapas 1994, que había ordenado el entonces presidente...

Acteal: verdad y justicia denegadas
Miguel Ángel de los Santos

* * *

::: Acusan obispos a Zedillo y al general Cervantes Aguirre de la masacre de Acteal
:::
::: Menores sobrevivientes de Acteal han tenido que “mendigar” recursos a gobiernos: Figueroa Mier


Perverto

Los prostitutos célebres
jorge carrasco araizaga
MÉXICO, DF, 21 de diciembre (apro).- Norberto Rivera Carrera está desesperado. Arzobispo Primado de México, príncipe de

Feliz Navidad

Tarjetas

La conciencia de la opresión

Jornada

El despertar

José Agustín Ortiz Pinchetti
jaorpin@yahoo.com.mx

Si se contempla el estado de la nación como un mural, se encontrarán varias características negativas: 1. Raquítico crecimiento económico. 2. Monstruosa desigualdad social. 3. Ineficacia de las instituciones para procesar los conflictos y crear un verdadero estado de derecho. 4. Crecimiento de los grupos de interés. 5. Descomposición de los partidos políticos. 6. Inconformidad creciente.

Este panorama no se alterará en 2008. Es parte de estructuras de larga duración. La economía, como dice Ifigenia Martínez, no va a comportarse en forma diferente que el primer año del gobierno de Calderón ni los últimos 25 años “neoliberales”: insuficiente crecimiento del PIB y por tanto del empleo. Mientras que casi toda América Latina se ha desvinculado del consenso de Washington y está recuperando sus niveles de crecimiento, México sigue rezagado.

Es poco probable una gran crisis política. No habrá grandes conflictos electorales ni fechas claves que sirvan como detonadores; sin embargo, la ineptitud, la falta de oficio y la descomposición del gobierno panista, asociadas con el hartazgo ante la impunidad, las denuncias sobre responsabilidad oficial en los desastres recientes, las divisiones entre la elite, los ataques guerrilleros pueden, actuando simultáneamente, crear tensiones, incluso estallidos. Calderón apostará al control de los medios y a la inercia.

La conciencia de la opresión está creciendo y va a crecer más. La opresión en México no consiste en una tiranía política. Es el poder que ejerce un pequeño grupo oligárquico sobre el resto de la población. No sólo garantiza la desigualdad, sino hace imposible el progreso del país. La oligarquía mexicana tiene como núcleo central a 350 mil familias encabezadas por un grupo compacto: los dueños de los monopolios o los oligopolios. Las clientelas de estos, los únicos que pueden prosperar dentro del sistema, no abarcan más allá de 15% de la población. El 85% no tiene acceso al mercado moderno ni posibilidades de ascenso. Son emprendedores y trabajan duramente, pero se topan con un “techo de cristal”. Por ello muchos emigran a Estados Unidos, donde han tenido un éxito impresionante. Allá 500 mil empresarios de origen mexicano producen más que todos los empresarios de México juntos. Estamos perdiendo ese caudal de ingenio, laboriosidad y energía. Única fuerza capaz de sacar al país del estancamiento.

La oligarquía ejerce un poder fáctico sobre las instituciones. Sus miembros pertenecen a la casta criolla, heredera directa de las viejas oligarquías y no tiene una mentalidad emprendedora sino feudal. Ha logrado impedir la alternancia. Influye de modo decisivo en el Poder Judicial y en el parlamento. Induce políticas públicas que aumentan su riqueza desmedida. Elude los impuestos y las obligaciones laborales. Gracias a la endogamia y otros negocios, se vincula con la clase política y con los más corruptos. Jamás asume ninguna responsabilidad, ninguna autocrítica. Insaciable, siempre pide más.

Frente a ellos está la mayoría que no tiene acceso a las oportunidades ni a una educación de calidad. Muchos tienen verdadero espíritu empresarial. Cada vez les será más difícil la emigración. Quieren un cambio. El cambio empieza en la conciencia. Un fenómeno que nadie investiga salvo el Cisen. Millones empiezan a despertar, mientras la elite se niega a salir del paraíso. Esa es nuestra mayor contradicción. Socavará la cohesión social e impactará en la política.


La mano de los muertos

Darío Castillejos

Acteal: cierro, abro los ojos

Jornada

Desfiladero

Jaime Avilés
jamastu@gmail.com

Si no castigan a Zedillo, el crimen se repetirá

Hay que renovar la solidaridad con Chiapas

Y unir todas las luchas en defensa del petróleo

Ampliar la imagen Integrantes de la sociedad civil Las Abejas realizaron una jornada de vigilia ayer, después de que concluyó el Encuentro Nacional contra la Impunidad, como parte del décimo aniversario luctuoso por la matanza de Acteal Integrantes de la sociedad civil Las Abejas realizaron una jornada de vigilia ayer, después de que concluyó el Encuentro Nacional contra la Impunidad, como parte del décimo aniversario luctuoso por la matanza de Acteal Foto: Víctor Camacho

A las generaciones de mexicanos adultos que coexistimos en esta etapa del tiempo nos ha llegado la hora de la verdad. Felipe Calderón ha pactado con Shell, Chevron, Petrobras, Nexen y Statoil aquello por lo que Miguel de la Madrid, Carlos Salinas, Ernesto Zedillo y Vicente Fox fueron puestos, de una forma o de otra, en la Presidencia de la República: entregar la base de la economía de México, la industria nacional del petróleo y sus reservas estratégicas, a los inversionistas privados. Al costo político y social que sea.

Por lo tanto, ha sonado la hora de posponer las diferencias y unir todas las luchas en torno de este objetivo: impedir la privatización de la máxima fuente de ingresos que tenemos, de lo que todavía nos permite ser viables en el presente y contar con lo mínimo para impulsar la transformación del modelo de saqueo que hoy padecemos en una plataforma de despegue hacia un futuro más amable y generoso.

Esta será, sin duda, la tarea central de 2008 pero hay que ponerla en marcha desde ya, definiendo una lista de prioridades: impedir la ley Gestapo que abriría las puertas de la policía a nuestras casas, rechazar el Plan Mérida de WC y Calderón que traería los marines a México, impulsar la solidaridad como medida de resistencia a la carestía, la escasez, la desocupación y el hambre; avanzar hacia la construcción del poder popular que eche por la borda a los golpistas, empezando por los ministros de la Suprema Corte y sus protegidos, los represores y los pederastas, y tomar muy pero muy en cuenta, con la misma seriedad y vehemencia con que fueron pronunciadas la noche del jueves en Casa Lamm, las palabras de John Berger, en el sentido de renovar, fortalecer y colocar hasta arriba de la agenda del pueblo el respaldo de todas las luchas a la resistencia de las comunidades indígenas de Chiapas.

Hoy, hace exactamente 10 años, el Ejército, bajo el mando local del general Renán Castillo, con la anuencia del gobernador Julio César Ruiz Ferro, del secretario de Gobernación, Emilio Chuayffet Chemor, y del presidente Ernesto Zedillo, auspició la matanza de Acteal, mediante bandas de paramilitares, al cabo de una campaña de hostigamiento y terror que había ido intensificando a lo largo de 1997, para obtener un pretexto horroroso que justificara la plena ocupación militar de los Altos.

Acteal fue posible porque la sociedad mexicana no fue capaz de castigar como era debido a Gustavo Díaz Ordaz y a Luis Echeverría por las matanzas de Tlatelolco y de San Cosme. Y si ahora tampoco logramos que Zedillo pague lo que debe por este crimen de lesa humanidad, el día de mañana, antes quizá de lo que suponemos, otros volverán a cometerlo, seguros de que el manto de la impunidad habrá de cobijarlos. A tal efecto, antes de entrar en la pausa de fin de año, esta columna desea compartir con sus lectores el fragmento relativo a la matanza de Acteal que se puede leer íntegro en el capítulo 12 de mi novela Adiós cara de trapo… (consulte www.adioscaradetrapo.blogspot.com)

“…cierro, abro los párpados: la televisión transmite un extenso reportaje sobre los zapatistas que se han refugiado en las montañas: la pantalla magnifica la cara sucia y el esqueleto de un niño que tiembla semidesnudo en la lluvia: su familia ha perdido la casa, la tierra, los animales, la cosecha de café: el periodista que dirige la filmación (Ricardo Rocha) habla a la cámara para mostrarse igualmente empapado, pero se suelta a llorar: cierro, abro los párpados: hay cinco mil personas en el Zócalo, el programa de Rocha ha surtido efecto: la izquierda parlamentaria tacha de irresponsable a Zedillo: cierro, abro los párpados: Rocha está fuera del aire, su programa, suspendido: cierro, abro los párpados: Octavio Paz comparece moribundo en el último jardín de su vida pública, y se despide mintiendo: esperan a México días con sol, vaticina: uno de los poetas mayores de Chiapas lo desengaña: esperan a México días sangrientos, advierte el maestro Oscar Oliva: cierro, abro los párpados: en el hormiguero humano que los refugiados zapatistas han excavado en la barranca de Polhó, alguien escucha los primeros tiros: el teléfono suena en la oficina del padre Gonzalo Ituarte, vicario del obispo de San Cristóbal: llevan más de dos horas disparando, le dice alguien: no se puede pasar: la policía está bloqueando el camino: cierro, abro los párpados: el teléfono suena en el despacho del gobernador: es el padre Ituarte, le informan: que no estoy, contesta Julio César Ruiz Ferro: que hay una matanza en los Altos, le avisan: que estoy de gira, cuando regrese me comunico personalmente: cierro, abro los párpados: al frente de una escuela primaria pintada de café y de crema por el gobierno de Chiapas, 300 soldados con uniformes de la policía estatal, armados con fusiles R-15, cortan el paso a todos los que se preguntan qué guerra estalló y por qué sigue: “decenas de cadáveres”, titula La Jornada: Hermann Bellinghausen describe la posición de los cuerpos: acribillados a plomo, rematados a machetazos: el forense y la Cruz Roja confirman: en la morgue de Tuxtla hay varias embarazadas a quienes les rajaron el vientre para sacarles el muchacho: cierro, abro los párpados: el Ejército federal ocupa con cinco mil hombres las montañas de Chenalhó: cierro, abro los párpados, los mantengo abiertos: millones de moscas tapizan los ataúdes que guardan los despojos de los Mártires de Acteal: millones de moscas acuden a las honras fúnebres de Las Abejas: millones de moscas: Hermann Bellinghausen las cuenta una por una de un plumazo y las fija para siempre en la crónica más alta de su vida: Zedillo condena “enérgicamente” los hechos en que “indígenas perdieron la vida por conflictos intrafamiliares”: cierro, abro los párpados: huele a ramilletes de juncia, a cera agria, a adrenalina, a bosque: escucho cientos de voces que lloriquean: ¡detenlos florido padre san Antonio!, ¡detenlos florido padre san Manuel!, que no disparen su rifle, que no disparen su cañón, que no los traigan sus pasos de esos tus hijos, que no los traigan los pasos de esas tus hijas: detenlos sagrada ruta, sagrado padre: cierro, abro los párpados: que no vengan de Pechiquil, que no vengan de Los Chorros: que vengan y nos perdonen porque estamos arrodillados ante Dios: que nos perdonen porque estamos intercediendo por ellos, florido padre san Antonio, florido padre san Manuel, sagrada gruta, sagrado Espíritu: cierro, abro los párpados: llueven duros chisguetes de bala: hincados al pie de una cruz, tiritando en la neblina, los primeros cuerpos se doblan acribillados por la espalda: cierro, abro los párpados: los fierros truenan y truenan sobre decenas de inocentes que huyen y gritan sorteando a ciegas los alambres instantáneos que perforan el aire, las hojitas de las plantas, las camisas, mis pantalones, mis naguas, mis piernas, mis brazos, mi sangre: cierro, abro los párpados: mi sangre: un hombre ordena a su esposa: Mujer, levántate, mujer, levántate: los heridos reptan entre las hierbas, los francotiradores se divierten, practican la puntería, apuestan, rematan a aquel infeliz, el viejillo ése, el del morral que se desliza sangrando como una iguana: cierro, abro los párpados: tengo frío, tiemblo, nosotros estamos muertos…”

AHUMADA
Rateros

Para que "vivas mejor" menos empleo y poca transparencia

La desocupación en el gobierno del empleo

México SA

Carlos Fernández-Vega
cfvmx@yahoo.com.mxcfv@prodigy.net.mx

Aumento de $1.96 diarios a minisalarios

La transparencia de Pemex

Con las cifras oficiales (INEGI) recién salidas del horno se puede conocer el maravilloso resultado real del primer año del “presidente del empleo”: en términos netos se generaron alrededor de 53 mil plazas del primer día de diciembre de 2006 al último de noviembre de 2007, una cantidad equivalente a tan sólo el 5.5 por ciento de la que machaconamente para este tema difunde la propaganda de Los Pinos, cuyo inquilino celebra que a estas alturas el “panorama (es) verdaderamente distinto”.

(...)

Las rebanadas del pastel

Otro éxito de la “continuidad” es la transparencia en la toma de decisiones y los actos de gobierno, sobre todo cuando se trata de disponer de los bienes propiedad de la nación. Un ejemplo lo aportó La Jornada: “pactan Pemex y 5 trasnacionales ocultar acuerdos; las obligaciones de confidencialidad, con Shell, Chevron, Nexen, Petrobras y Statoil; romper el silencio causará penalidad hasta por 500 mil dólares; Petróleos Mexicanos clasificó como información confidencial los resultados derivados de los acuerdos suscritos con cinco empresas petroleras trasnacionales e incluso asumió con esas firmas extranjeras el compromiso de no proporcionarlos al IFAI, según los textos de los convenios…”.



Leer completa

samedi 22 décembre 2007


Spot

Mexique: Merci M. Calderon!

On voit comment les « opérations policiers et militaires » de Calderon ont si bien marche, que le crime organise continue et pire encore depuis qu’il à pris le pouvoir le 1er décembre 2006.

Il continue avec son « cirque » sanglant, et n’arrive pas a se legitimiser, le pays est en train de peter et Mr Calderon incapable de diriger même pas sa vie….

Le crime organisé redouble de violence au Mexique

Le monde

Le crime organisé a mené des attaques très violentes contre des militaires et des employés d'une société de sécurité privée travaillant à l'aéroport international de Mexico, devenu une plaque tournante du trafic de cocaïne mais aussi des précurseurs d'amphétamines. La mutilation des cadavres est destinée à frapper l'opinion publique.

Mardi 18 décembre, un commando, circulant dans plusieurs véhicules, a ouvert le feu sur quatre soldats à Torreon, capitale de l'Etat de Coahuila (nord), quand ces derniers entraient dans un centre commercial. Trois d'entre eux ont été tués sur le coup, le quatrième a été grièvement blessé.

Mais c'est surtout la découverte, en l'espace de quatre jours, de cinq corps mutilés dans l'agglomération de Mexico ou dans les faubourgs de la capitale qui a attiré l'attention des médias. Quatre des victimes ont été décapitées, et l'un de leurs doigts, coupé, avait été placé soit dans l'oreille soit dans la bouche du cadavre, ce que les enquêteurs interprètent comme un message codé sur le rôle de délateur - ou d'informateur d'un gang rival - qui a pu motiver leur assassinat. Une cinquième victime, un avocat, avait encore sa tête, mais on lui avait tranché les mains.

CADAVRES MUTILÉS

Pour accroître le sentiment d'horreur, les meurtriers ont dispersé les parties de corps découpées, plaçant les enquêteurs devant un puzzle macabre. La tête de Francisco Santos Iglesias, employé de Jet Service - entreprise chargée d'entreposer des marchandises pour le compte des douanes -, a été découverte, le 15 décembre, dans l'enceinte de l'aéroport, tandis que le reste du corps a été retrouvé trois jours plus tard à l'intérieur de son véhicule, à des dizaines de kilomètres.

Une autre tête coupée, identifiée comme celle d'un employé des douanes, est restée sans corps jusqu'à vendredi. Une odeur pestilentielle a alors attiré l'attention des passants sur une voiture abandonnée dans un centre commercial : elle contenait la partie manquante, elle aussi amputée d'un index. Enfin, les têtes de deux cadavres ligotés, ceux du gérant de Jet Service et d'un opérateur de monte-charge, n'ont pas été localisées.

Quatre des victimes travaillaient pour Jet Service. Selon le quotidien El Universal, la police soupçonne qu'ils coopéraient avec le cartel de Sinaloa et que la vague de meurtres a été déclenchée par la saisie, le 12 décembre, d'une demi-tonne de cocaïne en provenance de Colombie. L'aéroport international de Mexico semble être aussi un lieu de transit privilégié des précurseurs chimiques des amphétamines : on y a confisqué, cette semaine, près de 2 millions de pastilles de pseudo-éphédrine importées d'Inde.

Joëlle Stolz


Marcos

Le "Sub" Marcos prend congé des médias

Le monde

Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico. | AFP/RICARDO TRABULSI
AFP/RICARDO TRABULSI
Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico.

Cette fois, il ne nous parle pas depuis les "montagnes du sud-est du Mexique". Pour avertir que le conflit armé pourrait se rallumer au Chiapas, le sous-commandant Marcos, porte-parole de la nouvelle révolution zapatiste, avait invité le gratin de la gauche altermondialiste à San Cristobal de las Casas, cité coloniale métamorphosée en Mecque de la contestation. Ici, dans certaines crèches de Noël, l'enfant Jésus porte un passe-montagne, emblème des insurgés.

Du 13 au 17 décembre, en hommage au défunt André Aubry, vieux compagnon de route du zapatisme, des centaines de personnes ont rempli la salle de conférences de l'université de la Terre, assez pimpante avec ses bâtiments de brique rose, ses ateliers et son élevage de canards.

A la tribune se sont succédé la crinière blanche de l'écrivain britannique John Berger, qui vit parmi les paysans de Haute-Savoie mais correspond depuis des années avec Marcos, la fringante Canadienne Naomi Klein, auteure du manifeste antimondialisation No logo, l'Américain Immanuel Wallerstein, pionnier de la pensée "antisystémique", le Brésilien Ricardo Gebrim, du Mouvement des sans-terre, ou encore le Mexicain Gustavo Esteva, disciple du libertaire Ivan Illitch et témoin de la rébellion, en 2006, de la ville mexicaine de Oaxaca.

Ce "conclave d'exception", écrit le quotidien de gauche LaJornada, se salue, s'embrasse, se congratule. La chemise sport, assortie de solides chaussures de marche, semble dominer chez les hommes, tandis que, côté féminin, on note un faible pour le corsage à broderies indiennes, avec des châles pour affronter le froid nocturne (San Cristobal est à plus de 2000m d'altitude). Noam Chomsky manque à l'appel, mais il y aura sûrement un orateur pour le citer. Le célèbre linguiste n'a-t-il pas affirmé que le zapatisme représente "l'initiative politique la plus radicale et peut-être la plus importante" sur la planète? Connus ou pas, les participants doivent chaque jour ronger leur frein en attendant l'arrivée de Marcos. Enfin, un frémissement parcourt l'assistance, et le voilà, flanqué de quelques membres de l'Armée zapatiste de libération nationale, l'EZLN, en général très jeunes, et qui resteront debout près de la tribune, silencieux, visage masqué. Applaudissements.

A 50 ans sonnés – si son vrai nom est bien Rafael Guillen, comme l'affirment les autorités mexicaines –, la silhouette du "Sub" (prononcer "soub") s'est alourdie sous l'éternelle tenue militaire. Mais il a encore des yeux tendres, des mains soignées et une voix séduisante. Autour du cou, telle une relique desséchée, il garde le foulard qu'il portait lors de l'insurrection du 1er janvier 1994.

Celle-ci avait été déclenchée le jour de l'entrée en vigueur de l'accord de libre-échange entre le Mexique et les Etats-Unis, afin d'attirer l'attention sur la misère des communautés indiennes. L'Armée zapatiste de libération nationale avait accepté un cessez-le-feu après douze jours de combats, stabilisant peu à peu son emprise sur 39 municipalités "autonomes" de l'Etat du Chiapas. Soit quelque 3000 "communautés de base d'appui", 300000 paysans – dont 12000 armés –, et 250000 hectares récupérés auprès de gros planteurs ou d'éleveurs.

Ces terres suscitent bien des convoitises. Depuis un an, les zapatistes se plaignent d'être harcelés par des groupes paramilitaires, avec la complicité des autorités de l'Etat, officiellement étiquetées à gauche.

La réunion de San Cristobal a permis à Marcos de ranimer des réseaux de solidarité qui s'étiolaient. D'où des horaires bizarres, les hôtes de marque étant reçus en petit comité durant la journée, pendant que les autres trompent leur ennui en ville, où l'on n'échappe pas aux porte-clés en forme de guérilleros. John Berger, qui n'était encore jamais venu au Mexique, a découvert en territoire autonome une "autorité sans autoritarisme". Naomi Klein, qui présentait son nouvel opus sur le "capitalisme du désastre", constate que les zapatistes "ne sont pas faciles".

Après quelques sarcasmes sur les colloques, qui sont pour lui des "masturbations théoriques", des "défilés de mode dont les participants exhibent leur anorexie intellectuelle", Marcos a durci le ton : "L'EZLN est une armée. Très différente [des autres], certes, mais une armée." Dont il est, lui, le "chef militaire". Or "la guerre, comme la peur, a une odeur, et l'on commence à respirer son odeur fétide sur nos terres". Il annonce une retraite médiatique, "au moins pendant un bon moment". Les zapatistes doivent redéfinir à huis clos leur stratégie. A la journaliste Laura Castellanos, à qui il s'est récemment confié, Marcos a laissé entendre que ce pourrait être sa "dernière interview".

"Nous sommes passés de mode", se plaint-il. Dans ses propres rangs, on lui reproche son mépris pour la gauche mexicaine. Beaucoup d'intellectuels, qui avaient accompagné, en mars 2001, la triomphale marche zapatiste vers Mexico, se sont éloignés.

Conséquence de cet isolement : le soutien financier dont a longtemps bénéficié l'EZLN, notamment grâce à des réseaux italiens, se réduit. Au sein des municipalités "autonomes", des tensions apparaissent, et les jeunes sont toujours plus nombreux à émigrer.

Le "Sub" songe parfois à rédiger une thèse de doctorat, ou à prendre des vacances. Il a des insomnies. Il exclut de retourner à la lutte armée, même s'il promet de riposter en cas d'attaque. Sans passe-montagne, en tout cas : trop inconfortable. Et il garde l'œil fixé sur 2010, bicentenaire de l'indépendance et centenaire de la révolution mexicaine. Car, dit-il, "au moins une fois par siècle, le peuple mexicain dit non ".

Joëlle Stolz

Sub Marcos

Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico. | AFP/RICARDO TRABULSI

AFP/RICARDO TRABULSI
Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico.

Un antihéros pose pour l'Histoire

Le monde

SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS (Chiapas, Mexique) ENVOYÉE SPÉCIALE

Ricardo Trabulsi est le photographe de Shakira et autres stars du show-biz latino, plus habitué à shooter des mannequins qu'à suivre des guérilleros. Aussi, quelle émotion lorsqu'il a su qu'il était sollicité pour tirer le portrait du sous-commandant Marcos! Pour la première fois, le chef zapatiste était prêt à poser devant l'objectif d'un professionnel, et la très chic revue Gatopardo exigeait un finiimpeccable.


Ce qu'ignoraient les responsables de ce magazine de qualité, vendu à 200000 exemplaires en Amérique latine, c'est que Ricardo Trabulsi se passionne depuis 1994 pour le mouvement zapatiste. "J'avais 26ans, nous raconte-t-il, et cette insurrection m'a éveillé au monde. J'ai commencé à lire des journaux, puis les livres dont parlait Marcos. A partir de 1998, parallèlement à ma carrière commerciale, j'ai poursuivi un travail personnel sur les communautés d'appui à l'EZLN."

Ces dernières années, il a envoyé pas moins de six lettres dans l'espoir d'accrocher l'intérêt du "Sub". Aucune réponse. Et voilà que se présente l'occasion qu'avaient sollicitée en vain, avant lui, le célèbre photographe brésilien Sebastiao Salgado ou l'Italien Olivero Toscani! La prise de vue pour la couverture, avec fond blanc, a lieu au bureau de l'EZLN à Mexico. Marcos, détendu, bavarde avec la journaliste Laura Castellanos. Une autre séance était prévue en extérieur, avec un photographe du Chiapas. Mais Marcos change la date, et Ricardo Trabulsi est ravi quand on lui offre de partir dans la forêt Lacandon.

La vraie surprise, alors, a été pour le "Sub" : Ricardo Trabulsi sort un appareil en bois datant de 1889, qu'on utilise avec des plaques de 8 x 10pouces, en fourrant sa tête sous un tissu sombre. Le genre d'antiquité devant laquelle avaient posé Pancho Villa et Emiliano Zapata. "C'était un rituel romantique d'utiliser ça au XXIesiècle, mais je voulais faire de lui un portrait pour l'Histoire", explique le photographe.

Joëlle Stolz

Sarko et Carla

ie Hebdo N° 809 - 19 décembre 2007 Sommaire
Extrait
Charlie_Hebdo_une_format_moyen

Le zapping présidentiel

François Jost, sémiologue et professeur à la Sorbonne

"La communication de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans un présent perpétuel"

Le monde

François Jost, sémiologue et professeur à la Sorbonne, décypte la stratégie de communication présidentielle.

La rencontre avec le président Kadhafi à Paris, la sortie avec Carla Bruni, le rendez-vous avec le pape : que vous inspirent ces trois séquences ?

Je ne suis pas sûr que ces trois images soient parfaitement compatibles. Ni que l'une puisse chasser l'autre. La séquence avec Kadhafi raconte une histoire qui touche l'humanité. Les grands principes, les droits de l'homme ne se montrent pas, ne sont pas télévisuels. Ce n'est plus du ressort de la seule illustration et de la dimension individuelle. C'est une limite que Nicolas Sarkozy n'avait pas rencontrée jusqu'alors. Sa communication est faite de symboles. Cela fonctionne tant qu'il les maîtrise. Dans la photo prise à Disneyland avec Carla Bruni, par exemple, il y a une deuxième lecture : celle d'un Français simple qui aime les attractions venues d'Amérique. Sur le perron de l'Elysée avec Kadhafi, il n'a plus la maîtrise des symboles. Le président libyen est apparu poing levé vers le ciel comme un vainqueur, il a utilisé Nicolas Sarkozy pour sa propre stratégie de communication.


Dans un livre coécrit avec Denis Muzet, intitulé Le Téléprésident, à paraître le 10 janvier, vous analysez le lien entre la communication du président et la télévision. En quoi y a-t-il adéquation entre ces deux univers ?

Sa communication s'inscrit dans un présent perpétuel. Elle est en accord avec la vision du monde construite par la télévision ces dix dernières années. Nicolas Sarkozy n'a pas pour modèle Hollywood mais l'univers télévisuel, avec ses émissions de télé-réalité, ses talk-shows et une conception de l'information qui privilégie le temps réel, la mise en avant des victimes et les témoignages au détriment des analyses. Le président se déplace dans ce monde où l'on change de situation chaque seconde, avec un effet de zapping incroyable.

Pensez-vous que cela puisse fragiliser la fonction présidentielle et amoindrir la crédibilité de son titulaire ?

Nicolas Sarkozy a montré qu'il voulait sortir des protocoles. Il est en train de désacraliser la fonction présidentielle. Je ne suis pas sûr que les Français en aient vraiment envie et je ne suis pas sûr qu'il puisse revenir en arrière. Sa communication risque d'avoir des limites quand il va tomber sur des sujets qui ne relèvent plus d'un livre d'images.

Propos recueillis par Laurence Girard

Un p'tit video

02:38

Sarkoland....

"Plus belle la vie", à l'Élysée, par Gérard Courtois


Le monde

Il y a deux mois à peine, le studio Sarkozy tournait le dernier épisode de "Desperate Housewifes à l'Elysée". Comme dans tout feuilleton télévisé, il y a un moment, cruel, où il faut bien faire disparaître l'un des personnages pour relancer le scénario. En l'occurrence, ce fut Cécilia, l'héroïne, qui en fit les frais. Avec ses humeurs, ses coups de coeur et ses états d'âme, elle occupait l'écran depuis des années ; elle en est sortie du jour au lendemain.

Après quelques semaines de tâtonnements et de bouts d'essai, le même studio vient de lancer une nouvelle série, "Plus belle la vie à l'Elysée". Le décor est le même, le personnage principal aussi puisqu'il s'agit du président de la République. Mais à son côté, Carla a remplacé Cécilia. Ensemble, ils sont allés passer un week-end de rêve à Disneyland. Hier, ils promenaient leur idylle dans les jardins centenaires du château de Versailles ; demain, peut-être, sur les rives millénaires de l'Egypte. Pour l'instant, tout va bien. La suite au prochain épisode...

L'on pourrait, comme le fait d'ailleurs la presse étrangère, continuer à ironiser longtemps sur la saga clinquante mise en scène par Nicolas Sarkozy depuis le 6 mai, de la soirée d'élection au Fouquet's jusqu'aux vacances de nouveau riche aux Etats-Unis, depuis la retraite inaugurale sur le yacht de Vincent Bolloré jusqu'à l'augmentation de salaire de 170 % exigée du Parlement, depuis l'entrée triomphante dans le palais présidentiel avec femme et enfants, jusqu'au divorce au sommet annoncé voilà deux mois.

Sans oublier le coup d'éclat permanent, selon la jolie formule de François Hollande : libération des infirmières bulgares ou de l'équipage de L'Arche de Zoé, meeting matinal avec les cheminots en colère ou virile empoignade avec les marins-pêcheurs. Et quelques épisodes moins glorieux comme les palinodies russes ou les humiliations libyennes.

Avec un indéniable sens du spectacle, le chef de l'Etat a donc multiplié les épisodes et les rebondissements, utilisé les ressorts classiques du pouvoir, de l'argent et du sexe et s'est réservé le rôle du héros au grand coeur.

Le seul problème est que nous ne sommes pas dans une série télévisée. Pas davantage dans l'univers artificiel du show-biz ou dans celui de pacotille de la Star'Ac. Mais bien dans la réalité, au sommet de la République française, à la tête de la septième puissance mondiale. Or en quelques mois, Nicolas Sarkozy a transformé la fonction présidentielle plus sûrement que tous ses prédécesseurs et toutes les révisions constitutionnelles depuis près d'un demi-siècle. Il en a fait exploser l'image, la pratique et les valeurs.

L'image (comme le verbe d'ailleurs) se voulait rare, distancée, le plus souvent solennelle, parfois hautaine, voire hiératique. Toujours pénétrée de la différence et de la distinction présidentielles, nimbée des mystères du pouvoir. Elle est devenue permanente, démonstrative, mobile, décoincée, "nature" en quelque sorte, transparente jusqu'à la trivialité, familière jusqu'à la vulgarité, dans une proximité ostensible et volontiers surjouée avec le commun des citoyens.

Dans l'exercice du pouvoir également, tout concourt à abolir les distances : voilà un président qui gouverne comme un chef d'entreprise, sans craindre de rabaisser ses ministres au rang de collaborateurs ou d'exécutants. Qui ne fait plus mine d'arbitrer mais décide et tranche de tout et sur tout. Qui ne s'abrite plus derrière son équipe mais au contraire s'engage et s'expose jusqu'à l'exhibition. Qui manie enfin l'émotion, la compassion et l'empathie sans craindre d'y perdre sa dignité.

Quant aux valeurs, elles ont été blackboulées. A commencer par la modestie ou l'austérité républicaines dont le général de Gaulle avait imposé la discipline et dont ses successeurs ne s'étaient écartés, peu ou prou, que comme embarrassés et en catimini. Rien de tel chez Nicolas Sarkozy, qui n'entend se priver d'aucun des avantages offerts par la fonction et les assume avec d'autant plus d'appétit qu'ils les vit comme les signes extérieurs de sa réussite.

AU DIABLE HUGO, VIVE MICKEY !

De même, la frontière protectrice entre vie publique et vie privée a été effacée sans hésitation au profit de cet extravagant mélange des genres où joies et peines présidentielles sont livrées en pâture au bon peuple. Au point d'apparaître, au fil des épisodes, comme d'opportunes manoeuvres de diversion : ce fut le cas avec le divorce présidentiel annoncé le 18 octobre, le jour où commençait la grève dans les transports en commun ; et à nouveau avec la mise en scène de sa liaison avec Carla Bruni au lendemain du calamiteux séjour à Paris du président libyen.

On ajoutera enfin, au risque de paraître dangereusement guindé, que le choix par le chef de l'Etat de Disneyland pour afficher sa nouvelle "love affair" frise la provocation. Comme une manière de lancer à tous les donneurs de leçons parisiens : au diable les lourdeurs compassées de la culture française - d'ailleurs donnée pour morte par le magazine Time - et vive les paradis populaires du décor hollywoodien ! Au diable Victor Hugo et vive Mickey !


Tout cela, bien sûr, au nom d'une modernité, d'une efficacité et d'une sincérité affranchies des codes et rites désuets du pouvoir. Reste à évaluer si ce feuilleton présidentiel conduit à l'effacement du politique et si ce "style Sarko" désacralise la fonction au point de l'abaisser. A première vue, la réponse est non. Le président de la République a mis la même énergie à agir qu'à se montrer. Il a fait preuve de la même détermination à appliquer son programme et à réformer la France qu'à faire le beau. Sans gêne dans sa vie privée, il ne l'a pas été davantage pour bousculer les principes, les règles - les tabous, dirait-il - qui façonnent la France depuis des décennies.

Mais c'est au prix d'une redoutable inversion des valeurs. Transformer les citoyens en spectateurs du "Sarko Show" les dispense d'autant mieux d'être acteurs de la vie publique. Réduire la fonction de représentation du pays à l'incarnation de sa propre réussite pourrait bien dissoudre ce qui reste de bien commun et collectif au profit d'un individualisme démonstratif et triomphant. Gouverner par l'image et l'émotion, de façon épidermique, laisse d'autant moins de place à la rationalité et la pédagogie de l'action. Bref, remplacer la démocratie par la télécratie n'est pas sans risque. Pour le président lui-même, condamné à en faire toujours plus. Pour le pays, transformé en jouet magnifique d'un enfant-roi.

vendredi 21 décembre 2007

Del sendero...


Periodistas prostitutos: Norberto Rivera

http://www.youtube.com/watch?v=VDrQIc60VUM

Señales: Hernandez

cartón del día

El fracaso

Jornada

Luis Javier Garrido

El fracaso de la llamada “reforma electoral” no hace más que ahondar la grave crisis política abierta en México tras el fraude electoral de 2006, pues no hace más que poner de relieve el profundo desprecio del panismo a las instituciones.

1. El proceso de reforma electoral de 2007 se terminó con un evidente fracaso de los legisladores de los tres partidos, pero sobre todo del gobierno ilegítimo de Felipe Calderón, que lo había impulsado como la vía para salir de la crisis institucional en la que se halla el país y lo único que logró con el mismo es evidenciar el deterioro institucional creciente y, sobre todo, la decisión de los grupos mafiosos que controlan el aparato estatal de no aceptar que haya elecciones presidenciales democráticas en 2012.

2. La “reforma electoral” de 2007 constituyó ante todo un fracaso estrepitoso del Congreso de la Unión, que pretendió someter a los concesionarios de la radio y la televisión a la ley cuando discutía las modificaciones constitucionales, y terminó doblegándose ante sus exigencias al redactar el Cofipe, y sobre todo ante su reclamo airado de hacer valer la que creen que es su prerrogativa, la de querer imponerle a México sus gobernantes, todo lo cual evidenció que en nuestro país los poderes fácticos prevalecen sobre los poderes constituidos.

3. El proceso de “reforma” configuró también, sin embargo, un fracaso sin parangón de los legisladores del PAN, del PRI y de un sector del PRD, que pretendieron engañar a los mexicanos haciéndoles creer que iban a elaborar una gran reforma político-electoral que haría salir al país de la grave crisis política en la que se halla, lo que nunca fue su propósito, y terminaron por hundir más en el desprestigio a las instituciones de la República.

4. El proyecto de reformar la legislación electoral para tratar de generarle alguna legitimidad al IFE, a las instituciones y al régimen de facto en su conjunto culminó con una verdadera contrarreforma constitucional y legal, que terminó por dividir a la bancada del PRD y generar múltiples inconformidades de partidos y organizaciones ciudadanas, pues contiene modificaciones intrascendentes en aspectos secundarios, serias regresiones y graves omisiones, pero ninguno de los cambios necesarios para garantizar que pueda haber en México procesos electorales democráticos.

5. El hecho de que el proceso culminara con una exhibición bochornosa de los legisladores del PAN y el PRI, que obsesionados por entregar una vez más el Consejo General del IFE a oscuros subordinados suyos en función de su alianza, se dedicaron a vetar todas las propuestas de carácter ciudadano y prefirieron suspender el procedimiento para designar al presidente del IFE y a otros dos consejeros a sabiendas de que violaban el principio constitucional que ellos mismos habían aprobado de cumplir con esta obligación antes del 13 de diciembre, es muy significativo de lo acontecido.

6. El mensaje político que se envió a los mexicanos con el proceso de reformas en materia electoral de 2007 fue, por todo esto, muy claro: las leyes pueden mejorarse en aspectos secundarios e irrelevantes en lo que se refiere a la disputa por el poder, pero no se puede poner en riesgo el control oficial sobre el organismo encargado de organizar los procesos electorales ni sobre el tribunal electoral encargado de sancionarlos ni mucho menos abrir la posibilidad de elecciones realmente democráticas.

7. El veto del PAN a la candidatura del ministro de la Suprema Corte de Justicia de la Nación Genaro Góngora Pimentel como posible consejero presidente del IFE es un hecho de extrema gravedad, que evidencia una vez más el desastre institucional del país, no tan sólo por evidenciar el afán panista de imponer como consejeros a incondicionales suyos, sino porque el veto esta vez fue al más prestigiado de los ministros de la Suprema Corte –y una personalidad muy por encima de los demás aspirantes–, poniendo por este solo hecho en entredicho al alto tribunal, sobre todo tras los escándalos dados en 2004 y 2005 por el ministro filopanista Mariano Azuela, quien se ostentó en esos meses como asesor de Vicente Fox cuando éste trató de inhabilitar constitucionalmente a Andrés Manuel López Obrador para ser candidato presidencial.

8. El saldo más importante de los más de 10 meses de negociaciones de los legisladores de los tres partidos ha sido a pesar del fiasco que significa la nueva legislación el confirmar una vez más que la extrema derecha panista y sus amigos no están dispuestos a organizar elecciones realmente democráticas en 2012, pues no quisieron un IFE ni un tribunal electoral que no estuviesen controlados por la mafia en el poder ni una legislación electoral democrática, que garantice los derechos ciudadanos, someta al Ejecutivo a la legalidad, impida la utilización de los recursos del Estado para imponer a un candidato, tipifique y sancione los delitos electorales, cree causales de nulidad de los procesos.

9. El futuro institucional de México quedó en entredicho con la llegada a Los Pinos de un gobernante espurio apoyado por oscuras mafias y cada día es más evidente que el país no podrá salir adelante si no hay un cambio en profundidad, pues la crisis institucional no deja de agravarse y la credibilidad que tienen las instancias públicas es prácticamente nula, y eso va lo mismo por la Presidencia de la República que por el Congreso de la Unión, por la Suprema Corte de Justicia de la Nación, por el IFE, por las fuerzas armadas.

10. El panismo en el poder ha sido depredador de la vida institucional de México, y lo que es más significativo es lo que hizo en el plano electoral, pues destruyó las posibilidades inmediatas de una transición política democrática. El triunfo de un candidato de la oposición no podrá darse en consecuencia en México en 2012 tras esta contrarreforma más que con una victoria por amplio margen y si hay una sociedad civil dispuesta a todo para defender su voto.



Espìritu navideño

Rafael Barajas (El Fisgon)

Entradas por la puerta de atrás

Jornada

México SA

Carlos Fernández-Vega
cfvmx@yahoo.com.mxcfv@prodigy.net.mx

Busca abrir paso al capital trasnacional a actividades constitucionalmente reservadas al Estado

A Felipe Calderón ya le gustó eso de entrar por la puerta de atrás, porque no sólo la utilizó para imponerse la banda tricolor, sino que por aquella ahora pretende “colar” al capital trasnacional en actividades constitucionalmente reservadas al Estado en materia petrolera. Nada nuevo, sin embargo, porque el michoacano se limita a seguir la muy productiva estrategia que sus ahora excelentes amigos priístas y del “cambio” aplicaron para el sector eléctrico.

Por la puerta de atrás, y de la mano de los coordinadores parlamentarios del PRI, Manlio Fabio Beltrones y Emilio Gamboa, y un grupo de ex secretarios de Energía (Francisco Labastida –presidente de la comisión de Energía en el Senado-, Fernando Elizondo Barragán, hoy senadores de la República, y Jesús Reyes Heroles González Garza, ahora al frente de Pemex), entre otros personajes visibles, pretende modificar una serie de leyes secundarias en materia energética para que por allí se cuele, sin necesidad de cambios constitucionales, el capital privado, nacional y extranjero, al jugoso negocio del oro negro (hasta ahora) mexicano.

Acción Nacional presume que ya “amarró” el acuerdo privatizador (de “apertura”, “asociación” o “alianza” le llaman) con el partido tricolor, el mismo que en su declaración de principios tajantemente dice no a cualquier participación privada en la industria petrolera; el coordinador de los senadores priístas, Manlio Fabio Beltrones, ya explicó que después de la “reforma” de seguridad y justicia (léase el Estado policíaco) vendría la energética, aunque sin tratarse, dijo, de “una privatización a ultranza; el presidente de la Comisión de energía del Senado, Francisco Labastida Ochoa, precisó que serán nueve las leyes secundarias a “replantear” y el inquilino de Los Pinos instruyó a sus huestes en San Lázaro y Xicoténcatl para que voten para redondear el asunto. Y todo sin cambios constitucionales, pero como bien recuerda el ex senador Manuel Bartlet, “las privatizaciones salinistas se hicieron afirmando que se respetaba la Constitución, violándola”.

Esa es una primera línea de acción, pero es de esperarse el paso definitivo dada la terquedad del michoacano que entró por la puerta de atrás. Y es que él mismo, durante su fugaz paso por la Secretaría de Energía en tiempos foxistas y como caliente precandidato presidencial panista, definió lo que a su muy trasnacional entender debe hacerse: “es necesario complementar la inversión pública con inversión privada, bajo diversas formas de participación, para lo cual es indispensable dar plena certeza jurídica a la inversión (privada). Es precisamente esta última la razón de nuestra insistencia en que la reforma al sector abarque también una reforma a la Carta Magna.

Leer mas


Carta abierta · El Fisgón

Así son las guerras...

Jornada

Astillero

Julio Hernández López
Fax: 5605-2099 • juliohdz@jornada.com.mx

Tensión y miedos sociales

Ejemplos: SLP, Celaya, Tonalá

Otro botón escolar de antidemocracia

El licenciado Felipe Calderón suele asumir poses de heroísmo (a buen resguardo) cuando habla de las muertes y la violencia que a lo largo del país, y de manera incesante, e incluso creciente, va generando la ex-traña y sospechosa guerra de reacomodo del narcotráfico que el mencionado Lic. ha convertido en su programa sexenal de gobierno. Ayer, reunido con miembros de la Secretaría de Marina, el Fiscal General de la Nación hizo saber a los activísimos empresarios de las drogas que con violencia cada vez mayor contestará a la que ejerzan las “organizaciones criminales”. En tal contexto acuático, el abogado militar michoacano pronunció una frase de oro (bueno, en realidad, de rojo sangre), al mencionar que esa lucha será de “largo aliento” y se llevará mucho tiempo, recursos y vidas porque… pues, hombre, porque… “así son las guerras”.

El funcionario guerrero, siempre bien protegido por un cuerpo de elite, tiene en esa alocución de tinte dictatorial una excusa que cree excelente para tratar de justificar que día a día los mexicanos sufran los excesos y abusos de cuerpos policiales formados por militares con licencia y por los propios uniformados verde olivo y que, además, se hayan instalado aceleradamente el miedo y la tensión sociales a causa de robos, asaltos, secuestros y otras expresiones delictivas. Todo cabe en el jarrito de la exculpación bélica: así son las guerras. Una guerra que no ha sido autorizada por el Congreso ni cuenta con la aprobación civil mayoritaria. Una guerra que no es sino la expresión de los apetitos de enriquecimiento que sexenalmente asaltan a quienes pretenden negociar co-misiones y repartos y, luego, cuando por incapacidad o perfidia traicionan esos tratos de palabra inquebrantable, se ven amenazados por donantes despechados, y sus espacios burocráticos son alcanzados por venganzas ejemplares.

Basta dar una ojeada a algunos puntos de la geografía nacional para ver que la tal guerra contra el narcotráfico a los primeros que ha abatido son a gobernantes del mismo partido del general Calderón. Da para una buena novela de política y crimen el expediente de Tonalá, Jalisco, y de su presidente municipal acusado de proteger el narcomenudeo y extorsionar a tenderos con maquinitas tragamonedas, y luego conspirar con otros funcionarios para asesinar a un correligionario incómodo. En San Luis Potosí, el gobernador panista Marcelo de los Santos ha convertido la tranquilidad tradicional de la ciudad ca-pital en un escenario de guerra entre zetas y chapos que causó varias muertes por bala a un par de cuadras del palacio de gobierno, el asesinato de dos jefes policiales y un ambiente de zozobra generalizada. En Celaya, de pronto se han multiplicado robos, secuestros y ejecuciones, al grado de que dos menores fueron levantados luego de salir de una fiesta escolar y luego asesinados. Todo ello ha hecho que se haya convocado para hoy una manifestación de protesta en esa ciudad guanajuatense. ¿Así son las guerras? ¿Quién, por qué y con qué facultad declaró esa guerra? O, la tal guerra, inventada, promovida, inducida, ¿es un pretexto para tomar por la fuerza física el control de un país que antes fue tomado por la vía legal (institucional) el 2 de julio de 2006?

Astillas

El síndrome de lo espurio también atacó en la Escuela Nacional de Conservación, Restauración y Museografía (ENCRM), donde el director calderonista del Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), Alfonso de Maria y Campos, designó como directora a quien que-dó en segundo lugar de la votación de la comunidad. Miembros del plantel relatan: “hace meses, la restauradora Claudia Salgado obtuvo más de 60 por ciento de la votación total, quedando el 40 por ciento restante para otros candidatos. Nadie tenía duda de que la nueva directora sería ella, porque creíamos, igual que ahora la comunidad de la ENAH, que el ‘embajador’ y/o ‘emperador’ del INAH, De Maria y Campos, no se atrevería a pasar ‘por encima de la determinación mayoritaria, expresada en las urnas’. Para sorpresa de todos, la dirección de la escuela se le otorgó a la restauradora que ocupó el segundo lugar en la votación, por una diferencia muy, pero muy amplia. Cartas de protesta fueron y vinieron, pero la imposición se perpetró al final de la manera más arbitraria, ilegítima, injusta y antidemocrática. La impotencia nos caló hasta los huesos, y a cargar con el ‘síndrome de lo espurio’”…

Tal cual estaba programada, se realizó una manifestación de protesta frente al consulado mexicano en Nueva York contra la apertura del mercado nacional al maíz de Estados Unidos. Uno de los participantes reporta: “Estuvimos afuera del consulado por dos horas. Había mucha gente formada para hacer trámites. Cuando empezamos a hablar, había gente sorprendida de lo que escuchaba, pues no estaba enterada de lo que va a pasar a partir de enero. Una señora dijo que estaba harta de que gobierno tras gobierno todos estén llenos de rateros. Hubo quienes se refirieron al caso Lydia Cacho, diciendo que los ministros de la Corte eran unos corruptos. A la manifestación trajimos un muñeco, estilo piñata, simbolo del maíz transgénico gringo. También tiramos algunas tortillas podridas, que representaron a las hechas con maíz genéticamente modificado”…

A Ulises todo se le enreda, como queso oaxaqueño: profesores encerraron, du-rante algunas horas, en la propia sede del Congreso estatal, a 16 diputados locales, en protesta porque el gobierno local no paga lo que debe. Pero los maestros insurrectos no son de la APPO o de alguna organización izquierdista, sino todo lo contrario, es decir, son los que en meses pasados se prestaron a realizarle un servicio de esquirolaje al ingrato gobernador Ruiz, dando clases alternas, a nombre de la sección 59 del SNTE, creada especialmente por Elba Esther Gordillo para dividir al magisterio combativo, agrupado en la 22, que estaba en paro. A Ulises nada más le faltaría pelearse con su espejo… Y, mientras los diputados federales confirman que el apodo de Caballo negro no es gratuito –en todo caso, zoológicamente en un escalón superior– en Alberto Cárdenas Jiménez, ¡feliz fin de semana!