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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 22 décembre 2007

Sub Marcos

Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico. | AFP/RICARDO TRABULSI

AFP/RICARDO TRABULSI
Le sous-commandant Marcos pose pour la revue "Gatopardo" avec pipe, tenue militaire et passe-montagne noir, emblême médiatique de la "révolution" zapatiste, en octobre, à Mexico.

Un antihéros pose pour l'Histoire

Le monde

SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS (Chiapas, Mexique) ENVOYÉE SPÉCIALE

Ricardo Trabulsi est le photographe de Shakira et autres stars du show-biz latino, plus habitué à shooter des mannequins qu'à suivre des guérilleros. Aussi, quelle émotion lorsqu'il a su qu'il était sollicité pour tirer le portrait du sous-commandant Marcos! Pour la première fois, le chef zapatiste était prêt à poser devant l'objectif d'un professionnel, et la très chic revue Gatopardo exigeait un finiimpeccable.


Ce qu'ignoraient les responsables de ce magazine de qualité, vendu à 200000 exemplaires en Amérique latine, c'est que Ricardo Trabulsi se passionne depuis 1994 pour le mouvement zapatiste. "J'avais 26ans, nous raconte-t-il, et cette insurrection m'a éveillé au monde. J'ai commencé à lire des journaux, puis les livres dont parlait Marcos. A partir de 1998, parallèlement à ma carrière commerciale, j'ai poursuivi un travail personnel sur les communautés d'appui à l'EZLN."

Ces dernières années, il a envoyé pas moins de six lettres dans l'espoir d'accrocher l'intérêt du "Sub". Aucune réponse. Et voilà que se présente l'occasion qu'avaient sollicitée en vain, avant lui, le célèbre photographe brésilien Sebastiao Salgado ou l'Italien Olivero Toscani! La prise de vue pour la couverture, avec fond blanc, a lieu au bureau de l'EZLN à Mexico. Marcos, détendu, bavarde avec la journaliste Laura Castellanos. Une autre séance était prévue en extérieur, avec un photographe du Chiapas. Mais Marcos change la date, et Ricardo Trabulsi est ravi quand on lui offre de partir dans la forêt Lacandon.

La vraie surprise, alors, a été pour le "Sub" : Ricardo Trabulsi sort un appareil en bois datant de 1889, qu'on utilise avec des plaques de 8 x 10pouces, en fourrant sa tête sous un tissu sombre. Le genre d'antiquité devant laquelle avaient posé Pancho Villa et Emiliano Zapata. "C'était un rituel romantique d'utiliser ça au XXIesiècle, mais je voulais faire de lui un portrait pour l'Histoire", explique le photographe.

Joëlle Stolz

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