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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 22 décembre 2007

Le zapping présidentiel

François Jost, sémiologue et professeur à la Sorbonne

"La communication de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans un présent perpétuel"

Le monde

François Jost, sémiologue et professeur à la Sorbonne, décypte la stratégie de communication présidentielle.

La rencontre avec le président Kadhafi à Paris, la sortie avec Carla Bruni, le rendez-vous avec le pape : que vous inspirent ces trois séquences ?

Je ne suis pas sûr que ces trois images soient parfaitement compatibles. Ni que l'une puisse chasser l'autre. La séquence avec Kadhafi raconte une histoire qui touche l'humanité. Les grands principes, les droits de l'homme ne se montrent pas, ne sont pas télévisuels. Ce n'est plus du ressort de la seule illustration et de la dimension individuelle. C'est une limite que Nicolas Sarkozy n'avait pas rencontrée jusqu'alors. Sa communication est faite de symboles. Cela fonctionne tant qu'il les maîtrise. Dans la photo prise à Disneyland avec Carla Bruni, par exemple, il y a une deuxième lecture : celle d'un Français simple qui aime les attractions venues d'Amérique. Sur le perron de l'Elysée avec Kadhafi, il n'a plus la maîtrise des symboles. Le président libyen est apparu poing levé vers le ciel comme un vainqueur, il a utilisé Nicolas Sarkozy pour sa propre stratégie de communication.


Dans un livre coécrit avec Denis Muzet, intitulé Le Téléprésident, à paraître le 10 janvier, vous analysez le lien entre la communication du président et la télévision. En quoi y a-t-il adéquation entre ces deux univers ?

Sa communication s'inscrit dans un présent perpétuel. Elle est en accord avec la vision du monde construite par la télévision ces dix dernières années. Nicolas Sarkozy n'a pas pour modèle Hollywood mais l'univers télévisuel, avec ses émissions de télé-réalité, ses talk-shows et une conception de l'information qui privilégie le temps réel, la mise en avant des victimes et les témoignages au détriment des analyses. Le président se déplace dans ce monde où l'on change de situation chaque seconde, avec un effet de zapping incroyable.

Pensez-vous que cela puisse fragiliser la fonction présidentielle et amoindrir la crédibilité de son titulaire ?

Nicolas Sarkozy a montré qu'il voulait sortir des protocoles. Il est en train de désacraliser la fonction présidentielle. Je ne suis pas sûr que les Français en aient vraiment envie et je ne suis pas sûr qu'il puisse revenir en arrière. Sa communication risque d'avoir des limites quand il va tomber sur des sujets qui ne relèvent plus d'un livre d'images.

Propos recueillis par Laurence Girard

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