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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 5 décembre 2007

VIDEO : CAIGA QUIEN CAIGA

del sendero del peje



FECAL PROMETIÓ EN CAMPAÑA "CAIGA QUIEN CAIGA"

http://youtube.com/watch?v=Buj-Ge78V64

Quelques reactions sur l'affaire Marin:

Les réactions des abonnés du monde.fr
Agnes Poggi
05.12.07 | 19h20
Le terme "deux bouteilles de cognac" auxquelles se referait Kamel Nacif dans la conversation telephonique avec le gouverneur ne se refereait pas a du cognac, mais a des mineurs. "2 bouteilles de cognac de 16 ans d'age" etait un code pour dire "2 mineurs de 16 ans". Tout le monde la sait au Mexique. Il s'agit apres tout d'une affaire de pornographie infantile.

Julien F.
05.12.07 | 16h21
Quand on qualifie un parti à la fois de révolutionnaire et d'institutionnel, il y a déjà anguille sous roche.

Paco
05.12.07 | 16h02
Après avoir volé l'élection présidentielle -68% d'"erreurs" reconnues par le TEPJF (peu ou prou le conseil constitutionnel,surveillant les élections) sur les 130000 bureaux de vote,le PAN enterre la justice avec l'aide de la cour suprême.(Note à l'attention des lecteurs:le PRI,n'est pas de "centre gauche",mais de ventre corrompu,et tellement,que le PAN lui sert de faux nez.).Tout ceci pour le bien de l'Alena (Nafta en US..)et de l'oligarchie au pouvoir.

Felipe Calderon et Mario Marin

http://www.milenio.com/MediaCenter/Fotos/2007/Enero/10/d04f1.jpg

www.milenio.com/.../2007/Enero/10/d04f1.jpg

L'épilogue judiciaire de l'"affaire Lydia Cacho" scandalise les Mexicains

C’est une honte pour le peuple mexicain et cela montre le degré de corruption, d’hypocrisie et d’impunité des gens au pouvoir et leur impunité vis-à-vis des lois. C’est franchement dégueulasse et malheureusement c’est le quotidien de la clase politique qui nous gouverne malgré nous. Parce qu’ils ont pris le pouvoir, personne n’a pas vote pour eux, ils ont commis de fraude, ne sont pas au pouvoir par la volonté populaire mais pour le vol et l’usurpation. Soit Mario Marin ou Calderon.

Le PAN se vends comme un parti « honnête, chrétien et moral» et Calderon a fait une campagne soit disant qu’il a les « mains propres », avait aussi vivement critique à Marin pour le scandale Cacho et les affaires de pédophilie, en disant que d’arriver au pouvoir une des premières choses qu’il ferait serai de présenter un jugement politique contre le gouverneur Marin, mais à son arrive a la présidence de la république Calderon il à tout simplement oublie et s’a pris la photo avec Marin a plusieurs reprises, comme des grands copains !



Le monde

La journaliste mexicaine Lydia Cacho lors d'une cérémonie à New York, le 23 octobre 2007. | AFP/STAN HONDA
AFP/STAN HONDA
La journaliste mexicaine Lydia Cacho lors d'une cérémonie à New York, le 23 octobre 2007.

L'affaire Lydia Cacho continue de secouer le Mexique. Près de deux ans après le traitement brutal infligé à cette journaliste, qui avait dénoncé les réseaux de pornographie pédophile et leurs influents protecteurs, l'opinion mexicaine a accueilli avec consternation le verdict de la Cour suprême, considérée comme l'ultime recours contre l'impunité.


Par 6 voix contre 4, la plus haute juridiction du pays a en effet estimé, jeudi 29 novembre, que les garanties individuelles de Lydia Cacho n'avaient pas été violées - ou alors, de façon "négligeable" -, et que la participation concertée des autorités à un complot contre elle n'était pas prouvée, malgré les éléments souvent accablants rassemblés par le magistrat rapporteur, dans un dossier long de 1 250 pages. Les deux seules femmes de la Cour ont fait peser la balance contre la journaliste.

Ce verdict revient à exonérer le gouverneur de l'Etat de Puebla, Mario Marin, de toute responsabilité dans cette affaire. Membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre gauche), qui a dirigé le Mexique de 1929 à 2000 et reste un point d'appui essentiel du gouvernement de droite, M. Marin s'était trouvé, en février 2006, au centre d'un énorme scandale. Des enregistrements de ses conversations téléphoniques, parvenues à des médias mexicains, et dont il a reconnu l'authenticité, révélaient le rôle qu'il avait joué dans l'arrestation de Lydia Cacho, fin décembre 2005.

Mexilios: Le PRI n'est pas un parti du centre gauche mais de droite tout cour!

Transférée par la route depuis Cancun, où elle réside, jusqu'à Puebla, où ses adversaires voulaient la faire condamner pour diffamation, la jeune femme a été soumise durant ce périple à toutes sortes de pressions, les policiers la harcelant sexuellement ou la menaçant avec un pistolet. A son arrivée à la prison, elle est avertie par une gardienne qu'une détenue de droit commun est chargée de la violenter "avec un bâton". "Je viens de donner un bon coup sur la tête de cette vieille salope", s'était alors vanté M. Marin auprès de l'un de ses interlocuteurs, l'industriel textile Kamel Nacif, un ami du pédophile Jean Succar Kuri, aujourd'hui emprisonné au Mexique après avoir été extradé des Etats-Unis. Pour le remercier, l'industriel promettait à son "gober precioso" ("merveilleux gouverneur")... deux bouteilles de cognac.

VOLTE-FACE DU PAN

Quelques mois plus tôt, en effet, la journaliste avait publié un livre documenté et courageux, Les Démons de l'Eden, sur des réseaux de pornographie pédophile et dans lequel elle mettait notamment en cause deux personnalités politiques en vue, Miguel Angel Yunes, ancien sous-secrétaire à la sécurité publique, responsable de la Sécurité sociale dans le gouvernement du président Felipe Calderon, et le député Emilio Gamboa, actuel coordinateur de la fraction du PRI au Congrès, sans laquelle la droite ne peut réunir de majorité.

La "realpolitik" est la seule explication, aux yeux de nombreux commentateurs, de la volte-face du Parti d'action nationale (PAN, droite catholique, au pouvoir), qui avait dénoncé avec force, durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2006, les abus du gouverneur de Puebla, mais qui garde désormais le silence.

La dérobade de la Cour suprême, en qui beaucoup mettaient leurs espoirs, atteint gravement l'image de cette institution. "Mon pays me fait mal", écrit Lydia Cacho dans son dernier ouvrage, Mémoires d'une infamie, publié juste avant de recevoir, fin octobre à New York, le Prix du courage journalistique décerné par la Fondation internationale des femmes dans les médias (IWMF) : "Je pleure sur moi, et aussi sur ceux qui ont le pouvoir de le changer, mais choisissent de perpétuer le statu quo."

Joëlle Stolz

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Les 100 multinationales qui changent la donne

Le monde

Finie l'époque où les entreprises indiennes, chinoises ou mexicaines avaient pour seul avantage concurrentiel le faible coût de leur main-d'oeuvre. Des multinationales de ces pays sont en ordre de bataille pour concurrencer, ou nouer des alliances, avec des sociétés du trio dominant le capitalisme mondial : Etats-Unis, Europe, Japon. Le cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG) publie, mardi 4 décembre, la liste de ces 100 premiers "nouveaux challengers mondiaux".

Pour repérer les meilleurs, le cabinet a d'abord sélectionné quatorze pays émergents "en développement rapide", sur les trente listés au départ, en fonction de critères macro-économiques (produit intérieur brut, montant des exportations et des investissements réalisés à l'étranger). L'Argentine, le Brésil, la Chine, le Chili, l'Egypte, la Hongrie, l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, le Mexique, la Pologne, la Russie, la Thaïlande et la Turquie ont ainsi été retenus.

Puis les consultants ont choisi les premières firmes de leurs pays respectifs, ne conservant que celles dont le chiffre d'affaires était supérieur à 1 milliard de dollars (680 millions d'euros). Enfin, ils ont jaugé le degré d'internationalisation des sociétés en fonction, entre autres, de leur nombre de sites ou centres de recherche à l'étranger, mais aussi de leur réseau de distribution.

L'intention du BCG n'était pas de décerner des trophées, mais plutôt d'analyser la position actuelle de ces nouveaux acteurs, leur vitesse de progression et leur façon de faire.

Les résultats sont impressionnants. La Chine et l'Inde fournissent le gros du contingent avec 41 sociétés chinoises (dont 34 cotées en Bourse) et 20 indiennes (toutes cotées). Le chiffre d'affaires global de ces 100 challengers s'est élevé à 1 200 milliards de dollars en 2006, en croissance moyenne annuelle de 29 % entre 2004 et 2006. Qui plus est, "cette croissance ne s'est pas faite n'importe comment, en puisant dans les poches pleines de leurs actionnaires, note Pascal Cotte, directeur associé senior du BCG. Ces firmes ont su allier forte croissance externe et rentabilité."

Leur rentabilité opérationnelle s'est élevée à 17 % en 2006, trois points de plus que la moyenne des 500 sociétés entrant dans la composition de l'indice Standard & Poor's 500 de Wall Street ; neuf points de plus que les 225 du Nikkei de la Bourse de Tokyo ; et 10 points de plus que les trente firmes du DAX de Francfort.

Ces bons résultats leur permettent d'acheter des sociétés de plus en plus coûteuses : le tiers des entreprises acquises par les 100 challengers en 2006 valaient plus de 500 millions de dollars. Tous les secteurs sont concernés, les challengers couvrant un large spectre d'activité, des matières premières aux services informatiques, en passant par les biens de grande consommation, l'automobile ou les télécommunications. Ils achètent autant dans les économies développées que dans les émergentes, et pas seulement pour réaliser des économies d'échelle. Ils payent aussi pour acquérir des compétences en recherche ou des marques connues.

De fait, en général, leurs marques n'ont guère de notoriété de ce côté de la planète économique. Les huit entreprises considérées comme les plus mondiales par le BCG ont pour nom : Cemex (cimentier mexicain), CIMC (société de navigation chinoise), Coteminas (société de textile brésilienne), Koç (société turque d'équipement pour la maison), TCL (fabricant chinois de matériel électronique), Gerdau Steel (sidérurgiste brésilien), Lukoil (pétrolier russe), Thai Union Frozen Products (société agroalimentaire thaïlandaise, deuxième fabricant mondial de thon en boîte).

En matière de recherche et développement (R & D), leurs investissements sont encore faibles, notent les auteurs de l'étude. Mais, écrivent-ils, "les chiffres donnent une version partielle de la réalité. Car, avec 1 million de dollars, on peut payer beaucoup plus d'heures de chercheurs dans les pays émergents que dans les pays développés". En outre, seules 48 firmes du palmarès ont accepté de donner le montant de leurs budgets de recherche.

"Les dirigeants des firmes bien établies (des pays développés) ont donc du souci à se faire et devraient se mobiliser, car la menace va aller en s'amplifiant. Dans les années à venir, des centaines d'autres entreprises, issues des pays émergents, vont avoir les mêmes performances que les 100 d'aujourd'hui", concluent les auteurs du rapport.

Pour le BCG, la solution pour les tenants actuels du pouvoir économique est de se comporter eux-mêmes en challenger. Outre le fait d'analyser et de comprendre la stratégie de leurs concurrents, ils devraient baisser leurs coûts de production, et accroître leurs parts de marché dans les pays émergents en y acquérant éventuellement des firmes en forte croissance. Ils devront aussi poursuivre leur stratégie d'alliance et de partenariats. Car ces nouveaux acteurs sont aussi de bons clients potentiels. Leurs achats combinés s'élèveront à 1 000 milliards de dollars en 2007, estime le BCG, un chiffre en augmentation moyenne annuelle de 29 % entre 2002 et 2006.

Le BCG s'applique-t-il la méthode à lui-même ? "Nous achetons des études de marché, des profils d'entreprises, des enquêtes de consommateurs en Inde, pour la moitié du prix pratiqué dans les pays développés. Mais nous avons mis vingt-cinq ans à acquérir notre savoir-faire. Il sera difficile de le dupliquer à court terme", affirme M. Cotte. Est-ce si sûr ?

Annie Kahn