dimanche 31 août 2008
La marche blanche
Marche contre l’insécurité
Pour la 3e fois en onze ans, les Mexicains sont descendus dans la rue en masse pour dire au gouvernement « Ya Basta » ( Ça Suffit ! ). En 11 ans, les bonnes promesses des autorités n’ont pas porté leurs fruits et l’escalade de la violence enregistrée ces derniers mois ne laisse pas présager un tournant décisif.
31/08/2008 à 13:48 TU
* * *
Publié par Filotea y Meximiliano à 18:53 0 commentaires
Libellés : Mexi et le monde, violencia
Une marche bien médiatisée
Dans pas mal des journaux francais on parle de la marche blanche:
Les Mexicains en masse contre le crime organisé
Les Mexicains ont manifesté samedi contre la criminalité, les enlèvements et la corruption policière dans quelque 70 villes du pays, notamment dans la capitale Mexico.
* * *
Le Mexique descend dans la rue pour manifester contre la violence
Les Mexicains ont manifesté samedi contre la criminalité, les enlèvements et la corruption policière dans 70 villes.
Les autorités mexicaines s'unissent pour tenter d'enrayer l'insécurité croissante
Mexique : les mafias s'acharnent contre les migrants
Mais personne n'explique pas le pourquoi:A qui profite la marche blanche ?
Certes le pays vit un des pires moments de son histoire récente, la criminalité s’est étendue a tous les recoins de la société et du gouvernement, depuis que Felipe Calderon a fait son cheval de bataille de la lute contre le narcotrafic en dépit de la Constitution. L’omerta s’est brisée et les mafias sont apparues avec leur réel pouvoir (bien plus puissant que celui de l’état).
Comme on l’a déjà expliqué, si Calderon a sorti l’armée dans les rues, c’était pour se donner des airs de légitimité (et de se protéger aussi ?). Il faut se souvenir qu’il a « triomphé » de son rival avec un douteux 0.56 %. Alors il a décide de prendre la légitimité manquante des urnes en ouvrant la boite a Pandore, et le résultat c’est que le pays lui a échappé, la violence s’est déclenché il y a cause trop de morts et de insécurité. Calderon a ainsi montré avec tout son équipe son incapacité et amateurisme pour gérer le pays et ses problèmes, à tel point qu’un membre de groupe économique qui l’a le plus soutenu (le patronat), en a souffert dans sa propre chair avec le kidnapping et l’assassinat de son fils Alejandro Marti. Il a prononcé un discours dans lequel il a fini par : « si vous ne pouvez rien faire, alors partez ! »
Mais Calderon et son groupe ne se sont pas sentis concernés, et ont fait comme si rien n’était.
Si les classes huppés commencent a externer son mecontent, ca fait un but de temps que le peuple a dit : basta ! Où comment l’avait déjà exprime le peuple argentin : que se vayan todos. Mais dans le pays il y a deux poids pour traiter les choses, merci a la « guerre contre le narco » lance pour Calderon, peu a peu la proteste populaire s’est criminalise et a chaque fois les medias surtout la télévision et le gouvernement essayent de les effacer, c'est-à-dire pour eux ces événements n’existent pas, les diabolisent ou les minimisent. Par contre la « marche blanche » de hier a été encourage pour tout le monde inclus ceux qui crient contre les organises pour le peuple ou pour la gauche.
Cette marche blanche a été organisée pour Laura Elena Herrejón, très proche du ministre de la sureté publique Genaro Garcia Luna, lui-même très proche de Calderon, et avec un lourde pedigree de corruption passée et présente, liée aux mafias et aux kidnappeurs.
Une marche pour la paix contre la violence et la corruption … mais comme on vient de voir le chef de la police lui-même est lié aux mafias et le ministre de l’intérieur l’espagnol Juan Camilo Mourino a été dénoncé pour corruption a plusieurs reprises. Et ce n’est pas fini (la liste des membres de cabinet gouvernemental et des homes politiques liées a la corruption et au banditisme est longue).
Aussi les derniers informations laissent entrevoir ce qui n’est qu’un secret de polichinelle : Calderon et les siens protègent l’un des groupes de narcos les plus puissants, celui du Chapo Guzman.
Alors dans telles circonstances comme on peu faire confiance a un gouvernement pareil en le demandant quel que soit ?
Pour tout cela on soupçonne des vrais fins de cette marche et de sa sincérité, où si a été lancée contre l’ennemi public numéro un de la droite mexicaine, AMLO (Andres Manuel Lopez Obrador), et minimiser ce qui pourrait venir si Calderon et les députes du PAN et PRI acceptent la loi de la privatisation du PEMEX (le pétrole), ou pour essayer que les choses ne débordent pas et de soutenir Calderon au pouvoir, vu que dernièrement on parle de sa possible destitution….
Pour en savoir plus:
http://www.reporteindigo.com/web/reporte/edicion96/
Publié par Filotea y Meximiliano à 13:57 0 commentaires
Libellés : Edito, Mexi et le monde, violencia
Publié par Filotea y Meximiliano à 13:57 0 commentaires