Le cri, Eduard Munch
mardi 24 novembre 2009
Petite chronique parisienne
Ce matin j’ai du me rendre dans un autre quartier que le mien. J’ai préfère le bus au métro vu que est direct. Il était plein à craquer des gens se rendant au travail et à l’école. Au fur et à mesure le bus s’a vide et on a reste une douzaine des gens, dont la majorité des noirs.
J’étais assise devant un garçon qu’écoutait de la musique très fort, malgré ses oreillettes le bruit s’entendait dans tout le bus. Il avait l’air d’ignorer qu’il dérangeait aux autres passagers, il contemplait le paysage par la fenêtre en train de manger comme pour mieux évader les gens. De toute façon personne n’osait s’asseoir à son coté.
Une vieille dame me regardait avec l’air désolée. De que j’ai pu, je me suis change de siège et vite fait mon petit bonheur est fini. Un autre garçon noir a monte dans le bus et c’est assis juste devant moi. Il a allume son portable et c’est mis à regarder des vidéos musicaux à très haut volume sans se soucier du reste des personnes.
Maintenant j’étais coincée entre deux bruits, j’avais mon petit bouquin mais impossible de lire. J’ai encore change de place, pas loin de conducteur et la chose ne c’est pas arrange. A l’arrêt suivant, ont monté deux sdf avec une odeur puante entre saleté et alcool, se sont assis à coté de moi. C’était insupportable, mon bouquin m’a servi d’éventail et j’ai préféré descendre bien avant mon destin, avant que le trajet ne me rende pas folle.
Le pire de cette histoire de toute évidence banale, c’est qu’elle se passe souvent dans le transport public parisien. Presque personne ne dit rien ou ose se prononcer contre ce genre d’incivilités et quand le font parfois se passe mal en se faisant traiter de touts les noms, ou agresser, cracher, crier, allant jusque aux coups. Moi-même je me suis déjà fait agresser verbalement pour des « jeunes » quand je demande poliment de se comporter avec civisme.
Il ne nous reste que nous taire et suivre?
Au nom de quoi ? On doit se taper les odeurs des uns, les bruits des autres, les incivilités de plusieurs ?
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Publié par Filotea y Meximiliano à 17:09 0 commentaires
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