vendredi 10 août 2007
Infos sur le Mexique
Etats-Unis / Mexique - Un plan bilatéral contre les cartels de la drogue
Publié par Filotea y Meximiliano à 10:47 0 commentaires
Libellés : Latinoamerica, Mexi et le monde
L'affaire de pédophilie qui secoue l'Eglise catholique
RFI
L'Eglise catholique secouée par une affaire de pédophilie
(photo: Reuters, Thomas Bravo)
Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy
Interrogatoire tout à fait insolite dans l'histoire religieuse du Mexique.
Les représentants de la Cour supérieure de justice de Californie se sont
déplacés jusqu'à Mexico, le cardinal n'ayant pas voulu se rendre à Los
Angeles par crainte d'être mis en examen. Il est accusé d'avoir couvert les abus sexuels commis par le père Nicolas Aguilar qui a violé quatre-vingts enfants au Mexique et au Etats-Unis. Pour éviter un scandale Norberto Rivera aurait envoyé son protégé en Californie. Il nie les faits.
Mais le cardinal Roger Mahony, l'archevêque de Los Angeles, soutient que le Mexicain lui a caché que le père Nicolas était un dangereux pédophile, et que s'il l'avait su, il ne l'aurait pas accepté dans son archevêché.
Publié par Filotea y Meximiliano à 10:16 0 commentaires
Libellés : Mexi et le monde, pederastras
Big brother: spock
Indymedia Paris
SPOCK le moteur de recherche quie renseigne sur les personnes.... !
Je viens de voir le super journal de 13h00 mon attention est attirée sur ce site (version beta) qui voit le jour www.spock.com
nous le savons plus que jamais sortons couverts sur le oueb, il suffit d'avoir minimum 13 ans et taper un nom, nombreuses personalités politiques, journalistes etc... à quand la possibilité de tout connaitre sur votre voisin ? ? ?
Nul doute Papon à ses admirateurs, vive la délation et big brother.
Pour ma part j'espère que ce site sera détruit tout simplement.
Plus d'infos sur le lien ci dessous
Publié par Filotea y Meximiliano à 10:04 0 commentaires
Japon: les réfugiés du Net ou la génération perdue
Le Japon, l'île des enfants perdus
A Tokyo, les jeunes qui n'ont pas les moyens de se loger louent des box dans des cafés Internet, qui fonctionnent 24 heures sur 24 et offrent de nombreux services : location de DVD, bibliothèque, restauration etc. ASSOCIATED PRESS/Shizuo Kambayashi |
Minuit passé. Devant la machine à boissons chaudes, il attend que son gobelet se remplisse. La trentaine, jeans et tee-shirt bleu, les cheveux en broussaille. "Cool" comme des milliers de ses congénères croisés auparavant dans les rues du quartier branché de Shibuya à Tokyo. "Vous, vous cherchez un nouveau pauvre ?, dit-il, avec un sourire amer. Bingo ! Vous l'avez. Trente ans, une vingtaine de boulots sans lendemain. Depuis trois mois, je vis ici avec un petit sac et des sous-vêtements jetables. Je suis un "one call worker" : enregistré auprès d'une agence de placement qui m'appelle sur mon portable quand il y a un boulot. Dans les 1 000 yens de l'heure. Je dépense 1 500 yens pour ma nuit. Je mange dans des McDo. Humiliant, non ? Le gouvernement parle de "seconde chance" pour les perdants comme moi, poursuit le jeune homme. Mais y en a marre : on ne quémande pas une chance, un coup de bol. On veut une vie décente, c'est tout. Mon nom ? Je suis personne dans cette société." Dans le gobelet, le café refroidit. Il le prend, puis, sur un "Salut !", part vers son box.
Les cafés Internet offrent un condensé de la société japonaise contemporaine : prospère, lisse et efficace en surface, mais parcourue d'ondes souterraines dénotant malaise et dysfonctionnements. Dans les cafés Internet les plus modernes, ceux des quartiers animés, l'accueil est digne d'un hôtel. Atmosphère feutrée et services multiples. Fondus parmi les clients - car rien dans leur apparence ne les distingue vraiment - se nichent les jeunes paumés.
Après une décennie de récession, la machine productive nippone est repartie, mais elle laisse sur le carreau nombre de jeunes. Ce sont des "freeters" (mot composé de l'anglais free et de l'allemand arbeiter, désignant ici ceux qui font des petits boulots, c'est-à-dire des jeunes en situation précaire). Ayant grandi dans le Japon de la "bulle financière" de la fin des années 1980, ils sont arrivés sur le marché du travail à la fin de la "période glaciaire" de la récession, quand les entreprises soucieuses de réduire les coûts ont sabré dans l'emploi permanent pour privilégier le travail temporaire. Ils forment ce que le quotidien Asahi a baptisé la "génération perdue".
Le gouvernement estime à 1,8 million le nombre des freeters, filles et garçons. Si, au début de la décennie, on a pu voir en eux l'expression des valeurs individualistes d'une génération plus orientée vers des satisfactions personnelles que ses parents dévoués à l' entreprise, beaucoup ont découvert que leur situation est moins synonyme de liberté que de précarité.
Aux largués de la reprise, freeters et jeunes désargentés arrivés de la campagne qui n'ont pas de quoi payer un loyer et encore moins les trois mois d'avance pour obtenir un logement s'ajoutent ceux que des sociologues anglais ont baptisés "neet" (Not in Education, Employment or Training). Ils ne sont pas étudiants ni en formation : ils dérivent. D'entrée de jeu, ils ont baissé les bras. Pour la plupart, ce sont des adolescents introvertis qui refusaient d'aller à l'école (phénomène préoccupant dans l'Archipel depuis une décennie). Adultes, ils restent refermés sur eux-mêmes. Ils seraient 800 000.
Les neet sont un symptôme du malaise d'une société devenue férocement compétitive, qui condamne leur inadaptation, la mettant au compte de la fainéantise. Un message qu'ils reçoivent comme une négation de leur droit à l'existence. Les neet forment une bonne partie des jeunes qui se suicident. Comme eux, beaucoup de freeters ont le sentiment d'être pris dans une nasse.
Les quelque deux mille cafés Internet que compte le Japon sont moins chers qu'un sauna ouvert toute la nuit ou que les "hôtels capsules", aux couchettes superposées comme dans un wagon-lit. Et les boissons sont gratuites. La nuit, les plus grands sont pleins.
Outre la faune des habitués (10 % selon les employés), qui viennent pour quelques semaines, voire quelques mois, on y côtoie des salariés qui ont raté le dernier train. Ils ronflent les pieds sur la tablette de l'ordinateur dans les fauteuils inclinables des petits box de 2 m2, où l'on se déchausse avant d'entrer. Çà et là, dans les compartiments à deux, des couples profitent de la pénombre complice pour se caresser discrètement. Certains sont des lycéens qui ont raconté à leurs parents qu'ils dormaient chez un copain ou une copine. Devant d'autres box sont posées des chaussures à talons hauts : des filles de la nuit (hôtesses de bar et autres) qui attendent les premiers métros. Au petit matin, tout ce petit monde s'ébroue vers les douches de l'établissement. Certains ont même une salle de sport.
Les réfugiés du Net sont l'une des facettes de la nouvelle pauvreté nippone, fille d'une inégalité croissance entre ceux qui ont un travail fixe et les autres. Une disparité qui passe désormais par un clivage entre générations.
Publié par Filotea y Meximiliano à 09:04 0 commentaires