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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 17 mai 2007

le combat contre les cartels de la drogue, ne serve à réprimer les manifestations populaires.

RFI


Lutte contre la drogue et militarisation du pays

Les cartels se sont emparés de 30 % des sols cultivables faute de programmes de développement rural.     (Photo : P. Gouy / RFI)1 000 personnes ont été assassinées en 5 mois au Mexique, soit 50 par semaine, 7 par jour. Cette froide statistique permet de mesurer l’ampleur de la guerre contre les cartels de la drogue. Le président Felipe Calderon en a fait sa priorité, comme promis lors de sa campagne électorale, mais 6 mois plus tard, les Mexicains, victimes ou spectateurs, s’inquiètent de la tournure que prend ce combat.Les cartels se sont emparés de 30 % des sols cultivables faute de programmes de développement rural.
(Photo : P. Gouy / RFI)

Durant le mandat de Vicente Fox (2000-2006), l’offensive contre les trafiquants de drogue avait permis l’arrestation de milliers de délinquants et déclenché une guerre des gangs, qui s’entretuaient pour mieux se répartir le territoire des vaincus. L’offensive lancée par Felipe Calderon dans 6 Etats, semble avoir modifié les règles du jeu, comme si cette guerre frontale avait fédéré les cartels contre l’Etat. Depuis quinze jours, pour montrer au gouvernement et à la société qu’ils relèvent le défi, les barons de la drogue ont envoyé des messages à tous les secteurs de la société : politique, en s’attaquant au gouverneur de l’Etat de Mexico dont les 4 gardes du corps ont été assassinés; policier, avec l’embuscade montée contre un haut fonctionnaire des services d’intelligence; militaire, avec l’assassinat de 5 soldats dont un commandant; médiatique, avec la disparition de deux journalistes de TV Azteca; social, chaque découverte d’une tête décapitée sert à impressionner l’opinion publique, chaque mort spectaculaire, souvent diffusée sur internet, démontre que ces bandes criminelles ne se laissent pas intimider par les militaires.

Création d’une force spéciale

Lorsqu’il arrive au pouvoir, mal élu, avec des suspicions de fraudes électorales, sans majorité au Parlement, le président Calderon fait appel à l’armée pour lancer son combat contre la drogue afin de puiser dans cette action une certaine légitimité. Cependant, cette stratégie semble atteindre ses limites : le nombre de morts ne fait qu’augmenter et les organisations criminelles ne montrent aucun signe d’affaiblissement. Le président persiste cependant dans cette voie : il a annoncé la création d’une force spéciale d’action fédérale composée de 3 500 militaires, équipés d’un matériel sophistiqué, mis directement sous ses ordres. Cette force spéciale, qui entrera en action dans 3 mois, pourra intervenir partout et sera à la disposition des 31 Etats fédéraux qui pourront l’utiliser pour rétablir l’ordre et la sécurité publique.

Dans la Tamahumara, de nombreux indigènes sont contraints par les trafiquants à semer du cannabis ou de l'amapola. 

		(Photo : P. Gouy / RFI)Dans la Tamahumara, de nombreux indigènes sont contraints par les trafiquants à semer du cannabis ou de l'amapola.
(Photo : P. Gouy / RFI)

D’autres stratégies

De nombreux Mexicains estiment que c’est une erreur d’avoir déclaré cette guerre aux narcos, qu’il aurait mieux valu élaborer préalablement un projet régional avec l’aide des Etats-Unis, associant les pays d’Amérique centrale. Pour d’autres, le combat devrait se limiter à la lutte contre la consommation interne, laissant aux Américains la responsabilité d’empêcher les trafics à destination de leur pays. C’est ce que faisait le PRI, le parti de l’ancien régime, qui négociait une paix intérieure avec les cartels.

La gauche parlementaire propose pour lutter contre le trafic de drogue, une tout autre politique sociale avec un développement du marché intérieur pour enrayer la pauvreté, terrain perméable aux cartels qui ont un immense pouvoir de corruption. Entre autres, il faudrait revoir les politiques agricoles. «En 18 ans, le crime organisé s’est emparé de 30 % des terres cultivables du Mexique faute de programmes de développement rural», estime Ricardo García Villalobos, président du Tribunal supérieur agraire.

D’autre part, l’ONU et la Commission nationale des droits de l’homme (CDNH) contestent l’utilisation de l’armée qui ne devrait pas réaliser des tâches qui incombent à la police. «Chaque fois que l’on a recours aux militaires pour des fonctions qui leur sont étrangères, on constate des abus contre des civils innocents» souligne José Luis Soberanes, le président de la CDNH. L’armée jouit en effet d’une impunité totale et n’hésite pas, comme dans le film Le Violon, à réprimer les paysans sans défense, à casser leurs maisons et à violer leurs femmes !

Dans les canyons escarpés, l'armée brûle les cultures de cannabis. 

		(Photo : P. Gouy / RFI)
Dans les canyons escarpés, l'armée brûle les cultures de cannabis.
(Photo : P. Gouy / RFI)

Ce que peut masquer cette stratégie

Grâce à l’armée, qui donne malgré tout l’impression que Felipe Calderon contrôle le pays, on assiste à un durcissement de l’Etat. La tolérance n’est plus de mise, comme on a pu le voir avec les multiples condamnations d’opposants politiques, que ce soit celles des altermondialistes qui contestaient la venue de Georges W. Bush, ou celles des membres de mouvements sociaux comme celui de l’APPO à Oaxaca ou d’Atenco dans la banlieue de Mexico.

Raimundo Riva Palacio, dans son éditorial du 14 mai de l’Universal, dénonce que «par la voie de la légitimité publique, le gouvernement de Felipe Calderon a instauré de manière temporaire un état de siège dans certaines régions du Mexique. Et l’armée mexicaine, comme aux jours les plus infâmes de l’autoritarisme, foule aux pieds l’état de droit». L’éditorialiste Julio Hernandez ne peut s’empêcher, dans sa colonne de La Jornada, de parler du «Nouvel ordre calderoniste», mettant en abîme l’action des militaires et la campagne électorale dans les Etats. Il fait remarquer que l’armée a été déployée partout où l’opposition est implantée et où les échéances électorales sont proches : au Michoacán, au Veracruz, en Basse Californie, au Nuevo Léon et dans le Oaxaca. De nombreuses personnalités craignent également que la force spéciale nouvellement créée par Felipe Calderon, au-delà de son rôle dans le combat contre les cartels de la drogue, ne serve à réprimer les manifestations populaires.



par Patrice Gouy

Racismo posrevolucionario

Jornada

Beatriz Urías Horcasitas explora en un libro ese proceso poco estudiado

''El proyecto de mestizaje impulsado durante la Revolución resultó racista''

Lo cuestionable es el intento de homogeneizar, de negar las diferencias, dice la académica

ARTURO GARCIA HERNANDEZ

Al finalizar la Revolución Mexicana y con el propósito de establecer el nuevo orden social que el país requería, desde el Estado se diseñó e impulsó un proyecto de mestizaje, en apariencia bien intencionado, pero que en la práctica resultó profundamente racista.

Dicho proyecto implicaba, de hecho, la desaparición de los pueblos y culturas indígenas, en una especie de depuración racial e higiene mental, cuyas bases teóricas surgieron en la Europa fascista.

Hasta ahora, había sido un aspecto poco estudiado del proceso posrevolucionario mexicano. La investigadora Beatriz Urías Horcasitas lo aborda en un libro reciente, Historias secretas del racismo en México (1920-1950), publicado por Tusquets, donde analiza el origen y desarrollo de esa corriente de pensamiento.

La especialista del Instituto de Investigaciones Sociales de la Universidad Nacional Autónoma de México, asegura en entrevista que ''estas ideas sobre la transformación social mediante un proyecto de mestizaje, venían perfilándose y desarrollándose de manera muy clara desde la última parte del siglo XIX".

Esa parte la abordó en un libro anterior, Indígena y criminal: interpretaciones del derecho y la antropología en México, 1871-1920.

En su nueva obra, la catedrática da seguimiento a aquella investigación: ''La Revolución fue un parteaguas que obligó al nuevo Estado a replantear los términos del orden social. Para hacerlo conjugaron los antecedentes que sobre razas existían desde finales del siglo XIX con las nuevas corrientes de pensamiento existentes en Europa sobre eugenesia y razas".

Dedicados a reflexionar sobre cómo debía ser la sociedad surgida de la Revolución, médicos, juristas, siquiatras y antropólogos se mostraron entusiasmados con dichas corrientes de pensamiento.

Entonces no se les consideraba racistas: ''Estaban siendo discutidas en toda Latinoamérica; hubo proyectos en Brasil, Cuba, Colombia, dirigidos justamente a transformar la naturaleza misma de sus poblaciones para crear nuevas sociedades, suponiendo que la herencia racial era transmisora de actitudes y comportamientos como el desgano hacia el trabajo o las inclinaciones hacia el alcoholismo y la criminalidad".

Fortalecimiento ideológico del Estado

Desde esa perspectiva, sostiene Beatriz Urías Horcasitas, ''la mejor manera de frenar las manifestaciones de insociabilidad y asociabilidad era, justamente, crear una nueva raza, depurar, con nuevas potencialidades, como quería José Vasconcelos. Pensaban que así no habría alcohólicos, no habría toxicómanos ni criminales. Como lo digo al principio del libro, era un proyecto utópico, irrealizable, pero ideológicamente fortaleció al Estado posrevolucionario. Ese es el centro del problema, que fue un proyecto constitutivo del Estado posrevolucionario".

-En apariencia era un proyecto bien intencionado, ¿qué es lo cuestionable?

-Lo cuestionable es el intento de homogeneizar, de negar que existen diferencias y la posibilidad de que éstas puedan coexistir; es cuestionable porque entraña un modelo de Estado autoritario que se complementaba muy bien con todo el ascenso del corporativismo, de la creación del partido único, que tenía como ejemplo el modelo del fascismo musoliniano, donde el factor racial también tenía un peso y un lugar importantes.

-¿Impregnaron esas ideas a la base social?

-Se mantuvieron a un nivel elitista. Todavía faltan investigaciones que examinen cómo fueron recibidas por los distintos sectores sociales. Pienso que se mantuvieron en las cúpulas y que tuvieron repercusiones aisladas. Por ejemplo, las campañas que se hicieron fueron esporádicas y efímeras, no eran muy sistemáticas.

-¿Persisten esas ideas hasta la fecha?

-Cayeron en desuso a partir del fin de la Segunda Guerra Mundial, precisamente por el desprestigio de los regímenes que las pusieron en práctica en Europa. En México tenemos todavía algunos resabios hacia finales de los años 40, pero hacia la segunda mitad del siglo XX hay muchos cambios en el país, un aumento considerable de la población, urbanización acelerada, modernización de la vida económica, que afectan la continuidad en la aplicación del proyecto.

-¿Fue José Vasconcelos uno de los artífices del proyecto?

-No incluiría a Vasconcelos en el grupo impulsor, aunque tiene una propuesta muy importante al respecto, que es el de ''la raza cósmica". Pero es justamente cuando Vasconcelos sale de la Secretaría de Educación Pública (1924) que el proyecto cobra más fuerza. A la cabeza estaba Manuel Gamio, quien tenía una propuesta indigenista de mestizaje y muchos vínculos internacionales con teóricos de la eugenesia. Representó a México en el primer Congreso Internacional de Eugenesia. En el ámbito demográfico está Gilberto Loyo, con todas sus políticas de migración de razas blancas para que enriquecieran el bagaje genético de la población. Y el doctor Alfredo Saavedra, dirigente de la Sociedad Mexicana de Eugenesia. Podría mencionar a infinidad de intelectuales, científicos, políticos y siquiatras, que compartieron esas ideas.

Con su investigación, Beatriz Urías Horcasitas trata de ''poner a discusión e inscribir en la memoria una parte poco conocida de la historia de la intelectualidad y de la mentalidad posrevolucionarias".

Terrorismo de Estado



Jornada

Piden al Europarlamento cesen los secuestros de la CIA

Llaman intelectuales a renunciar a la violación de derechos humanos

DE LA REDACCION

"La única esperanza para derrotar al terrorismo pasa por el respeto a las reglas democráticas". Con esta idea de fondo, unos 130 intelectuales, escritores, científicos y magistrados, -entre ellos los premios Nobel de la Paz, Adolfo Pérez Esquivel y de Literatura, José Saramago y Dario Fo, así como el obispo mexicano Samuel Ruiz García- presentaron ayer ante la Comisión y el Parlamento europeos un "Llamado contra la filosofía de la guerra al terror y en defensa del estado de derecho".

El documento, firmado por el lingüista estadunidense Noam Chomsky y las Premios Nobel de la Paz Mairead Corrigan Maguire y Betty Williams, pide a los legisladores europeos que exijan a sus gobiernos la renuncia a prácticas "que contrastan con los principios del derecho bélico y del derecho humanitario", tales como "el secuestro de sospechosos de terrorismo al margen de procedimientos legales" y su traslado a "cárceles secretas".

"Estamos convencidos de que la derrota definitiva del terrorismo internacional será posible sólo si, en cualquier parte del mundo, se respeta el estado de derecho", dicen los firmantes, entre los que se incluyen también los escritores latinoamericanos Eduardo Galeano y Luis Sepúlveda, además del poeta Ernesto Cardenal.

El texto acusa a varios gobiernos europeos de faltar a la legalidad, pero hace especial énfasis en el caso del gobierno de Italia. Los que suscriben el "llamado" -entre ellos una veintena de magistrados y media docena de senadores italianos- acusan al Ejecutivo italiano que preside el centroziquierdista Romano Prodi de buscar "bloquear el curso de la justicia" en las investigaciones sobre el secuestro del egipcio Nasr Osama Mustafá Hassan, mejor conocido como Abu Omar.

Hassan fue secuestrado en Milán en febrero de 2003 y llevado a una cárcel en Egipto, donde dice haber sido sometido a varias sesiones de tortura. Según las investigaciones que ha realizado la fiscalía milanesa, el crimen fue obra de agentes de la Agencia Central de Inteligencia estadunidense (CIA) con la ayuda del servicio de inteligencia militar italiano. El gobierno de Prodi, sin embargo, ha desoído las quejas del Parlamento Europeo y se ha negado a solicitar la extradición de los 26 estadunidenses imputados. El Ejecutivo de Roma, además, ha acusado ante la Corte Constitucional a los jueces instructores del caso por la supuesta violación del secreto de Estado en el curso de sus diligencias.

Un caso similar, también denunciado por el documento, es el del ciudadano alemán de origen libanés, Jaled Elmasri, que fue secuestrado en Macedonia y estuvo detenido durante cinco meses en Afganistán. En sus interrogatorios estuvo involucrado un ciudadano alemán, presuntamente miembro de los servicios secretos germanos, pero el gobierno de Angela Merkel tampoco ha actuado.

Detrás de estas acciones y otras similares emprendidas por varios Estados europeos, los signatarios del documento ven "el recurso a la denominada filosofía de la guerra al terror", que "teoriza la supremacía de la seguridad sobre la libertad" y considera las reglas de los procedimientos judiciales "un fastidioso obstáculo para el logro de los propios objetivos".

Para que los culpables de estos casos sean llevados ante la justicia y para evitar que se repitan, los firmantes pidieron al Europarlamento "ser aval del respeto a los derechos humanos" y que pida a los gobiernos miembros de la Unión Europea que adapten sus acciones "a los principios irrenunciables de civilización y democracia".

La fascistización del Estado



Jornada

Habrá un estado de excepción para aplastar movimientos sociales, dice el investigador

Se avizora en México un gobierno de corte militar, advierte Carlos Fazio

Durante un foro expresa solidaridad a comunidades opositoras al proyecto La Parota

JOSE GALAN

El investigador Carlos Fazio advirtió ayer en la Cámara de Diputados que hay jueces que están haciendo política y que persiguen a la protesta social; advirtió que se avizora en México un nuevo modelo de gobierno de corte militar y de estado de excepción, destinado a aplastar los movimientos sociales. Es una fascistización del Estado, insistió.

Por su parte el diputado federal perredista José Antonio Almazán González señaló que los únicos beneficiarios con el proyecto de la presa de La Parota son trasnacionales, por ello el gobierno de Zeferino Torreblanca "ya tiene todo preparado" para el domingo próximo. "Han instalado un enorme campo de concentración para imponer una asamblea espuria" y presuntamente aprobar el proyecto entre las comunidades guerrerenses.

En el foro de análisis sobre la construcción de la presa La Parota, organizado por la fracción del PRD en el auditorio Heberto Castillo de San Lázaro, Carlos Fazio expresó su solidaridad con las comunidades indígenas que rechazan el proyecto, y exigió además la liberación de todos los presos políticos en el país, incluidos los de Atenco y Oaxaca.

También colaborador de esta casa editorial, Fazio advirtió sobre el proyecto en marcha de reingeniería de los cuerpos de seguridad del Estado, y consideró que el asesinato de José Nemesio Lugo Félix, coordinador general de investigaciones del Centro Nacional de Planeación, Análisis e Información para el Combate a la Delincuencia (Cenapi), respondería no sólo a una estrategia del crimen organizado sino también a una recomposición de los mandos de las corporaciones policiacas. Y advirtió que si esa fascistización del Estado no se frena, dará lugar a "un Estado terrorista".

CFE oculta información: diputado perredista

En el caso de la presa de La Parota, el legislador Almazán González consideró que se trata de un proyecto oneroso de más de mil millones de dólares, bajo el esquema de inversión financiada, y denunció a la Comisión Federal de Electricidad (CFE) por "ocultar información" ya que, añadió, "hay documentos sorprendentes que muestran la forma perversa de quienes buscan imponer a sangre y fuego la construcción de este proyecto que no beneficia al país ni a los que van a resultar afectados".

Responsabilizó a la compañía de electricidad de ocultar los resultados de los impactos ambientales y sociales, "porque quiere dar la apariencia de que es un proyecto limpio que no afecta al ambiente de la región ni los microsistemas ecológicos; que se van a resolver problemas, pero oculta información que la propia Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM) le entregó a la CFE. De ese tamaño están las cosas".

Y advirtió que este domingo no habrá posibilidad de que la asamblea "espuria" de ejidatarios y comuneros tenga éxito, a pesar del despliegue de policías estatales, federales y municipales. "Ha quedado demostrado que la gran mayoría de los ejidos y de las comunidades de toda esa vasta zona, en donde se quiere imponer el proyecto, lo rechazan porque saben que los van a expulsar de sus tierras. Y eso no lo vamos a permitir", concluyó.

Mas de fecalandia

Jornada

México SA

Carlos Fernández-Vega

Más discurso que empleo

La presidencia y la carabina de Ambrosio

Afectos a las cifras alegres

Rechazo al desmantelamiento del Bancomext

Pues nada, que el desempeño de la "presidencia del empleo" y la carabina de Ambrosio resulta más o menos lo mismo y, al igual que en el pasado inmediato, a mayor número de discursos, menor número de fuentes de ocupación.

El INEGI divulgó su encuesta nacional de ocupación y empleo al cierre del primer trimestre de 2007, y entre sus resultados destaca el siguiente: oficialmente en dicho periodo la población desocupada en el país fue de 1.7 millones de personas, o lo que es lo mismos, 4 por ciento de la población económicamente activa, una proporción superior al 3.5 por ciento registrado en igual lapso de 2006 y al 3.6 por ciento reportado para el cuarto trimestre de ese mismo año. La tasa de desocupación es más alta en las localidades grandes, donde está más organizado el mercado de trabajo; es así que en las zonas más urbanizadas con 100 mil y más habitantes la tasa es de 4.7 por ciento; en las de 15 mil a menos de 100 mil habitantes de 3.9 por ciento; en las de 2 mil 500 a menos de 15 mil de 3.3 por ciento y en las rurales de menos de 2 mil 500 habitantes de 2.3 por ciento.

En el discurso oficial no dejan de sonar las fanfarrias por "las cifras positivas" que se reportan en materia de generación de empleo pero, como se hizo costumbre a lo largo del sexenio foxista, dicho discurso se aleja cada día más de la realidad, o a la inversa. A la "continuidad", como al "cambio" le gustan las cifras alegres, y en el regocijo sólo suma y "olvida" restar.

Allá por marzo pasado el inquilino de Los Pinos festejaba que ese "fue uno de los meses en que se generó el mayor número de empleos formales en el país", pero dejó a un lado los que se cancelaron, de tal suerte que en el balance la realidad, una vez más, se impuso. En resumen, de foxilandia hemos pasado a calderolandia, y en paralelo el problema real crece cotidianamente.

Mientras la "presidencia del empleo" da resultados virtuales, otros aspectos relevantes del informe del INEGI son los siguientes: al considerar la población ocupada en relación con el sector económico en el que labora, en el primer trimestre de 2007, 5.7 millones de personas (13.5 por ciento del total) laboró en el sector primario, 11.1 millones (26.1 por ciento) en el secundario o industrial y 25.3 millones (59.7 por ciento) están en el terciario o de los servicios. El restante 0.7 por ciento no especificó su actividad económica.

Población subocupada

Durante enero-marzo de 2007 la población subocupada en el país sumó 3.3 millones de personas, habiéndose incrementado este monto en 691 mil personas en relación con el total cuantificado en el mismo periodo de un año antes. La presencia de la subocupación es mayor en el sector primario, donde 10 de cada 100 personas están en esa situación, mientras que en los sectores secundario y terciario es de ocho y de siete, respectivamente.

En el sector informal de la economía laboran 11.4 millones de mexicanos, 26.9 por ciento de la población ocupada, monto cada vez más cercano al empleo formal registrado en el IMSS, el cual, al cierre de marzo, sumó 14.7 millones de plazas entre eventuales y permanentes.

Al primer trimestre de 2007 la población ocupada sumó 42.4 millones de personas (26.6 millones son hombres y 15.8 millones mujeres), siendo 679 mil más que en el mismo trimestre de 2006, cuando se ubicó en 41.7 millones de personas. Poco más de la mitad de la población ocupada (52.9 por ciento) se concentra en las ciudades más grandes del país (de 100 mil y más habitantes); le siguen las localidades rurales (menores de 2 mil 500 habitantes) donde se agrupa 19.6 por ciento de la población ocupada total; los asentamientos que tienen entre 15 mil y menos de 100 mil habitantes (urbano medio) albergan 14.4 por ciento y, finalmente, el resto de los ocupados (13.1 por ciento) reside en localidades de 2 mil 500 a menos de 15 mil habitantes (urbano bajo).

Por lo que toca a la población económicamente activa, el informe del INEGI revela que en el periodo de referencia sumó 44.1 millones, contra 43.2 millones en el año previo. Setenta y ocho de cada 100 hombres son económicamente activos, y 41 de cada 100 mujeres.

De acuerdo con el INEGI, las entidades de la República que durante el primer trimestre de 2007 registraron las tasas de desocupación más altas fueron Coahuila (6.5 por ciento), estado de México (5.9), Distrito Federal (5.7), Aguascalientes (5.6) y Nuevo León (5). Las de menor tasa, Guerrero (1.1 por ciento), Baja California Sur y Yucatán (1.9).

Las rebanadas del pastel

La "continuidad", sorda, se aferra a desmantelar una de de las principales instituciones de banca de desarrollo del país. Por ello, ex secretarios y ex subsecretarios de Hacienda, ex gobernadores, ex senadores, sindicato del Bancomext y personalidades del ámbito académico y laboral, dirigieron una carta al inquilino de Los Pinos que, entre otros puntos, subraya: "frente al silencio oficial hacia nuestros legítimos reclamos contra el desmantelamiento del Banco Nacional de Comercio Exterior y la indiferencia hacia las propuestas de renovación institucional que hemos entregado a todas las autoridades competentes, le hacemos un nuevo llamado público a detener las acciones derruidoras para abrir paso a una discusión abierta, profunda e incluyente sobre el modelo de banca de desarrollo que nuestra nación necesita. A contrapelo de la búsqueda de consensos (...) las autoridades anuncian para este mes el despojo al Bancomext de las funciones básicas de promoción del comercio exterior... Despojar al Bancomext de esas funciones para reeditar un esquema que ya demostró su inoperancia, como fue el IMCE, contribuye a socavar las bases de una política de competitividad sistémica, fincada en la articulación productiva con el concurso activo de las pequeñas y medianas empresas, imprescindible para el crecimiento sostenido, equilibrado e incluyente del México del siglo XXI".

Se le queman las habas al felife

A quemar pero al IFE y cia, que no sirven para nada y cuestan mucho.

De la jornada

Leer completa

Clase Política

Miguel Angel Rivera

El destino de las boletas

Ahora ya no fueron necesarios acuerdos en "lo oscurito", pues el Tribunal Electoral del Poder Judicial de la Federación (TEPJF) autorizó de hecho al Instituto Federal Electoral (IFE) a destruir las boletas electorales de los comicios de julio de 2006 que tanta controversia causaron.

Los magistrados electorales rechazaron la apelación presentada por Daniel Lizárraga Pérez, quien pretendía que el TEPJF permitiera el acceso a las boletas en poder del IFE.

Ahora la forma y la fecha para deshacerse del "pesado" paquete deberá determinarse en próxima sesión del Consejo General del IFE.


Michoacán



El buen vecino



Sainte Frida Khalo!!!!

Courrier international
PSYCHOLOGIE

L'oeuvre de Frida Kahlo comme aide à la thérapie

http://www.weta.org/pressroom/frida/?p=Images
Tout a commencé le jour où le Dr Maria Sesin a montré une reproduction d'un tableau de Frida Kahlo aux participantes d'une séance de thérapie de groupe, dans un hôpital de Brooklyn, à New York. "Dites-moi ce que vous voyez dans cette scène. A quoi cela vous fait-il penser ? Pouvez-vous relier votre interprétation à ce qui se passe dans votre vie personnelle ?"… The New York Times relate une expérience de thérapie faite auprès de Latino-Américaines venues soigner leur dépression dans une unité de santé mentale où les intervenants s'expriment en espagnol.

"Je vois là une famille unie, s'exclame une participante. Je ne peux pas m'identifier à eux, il y avait tellement de violence et de sang entre ma mère et mon père." Le tableau, explique le journal, Mes parents, mes grands-parents et moi, montre Frida Kahlo enfant, nue, tenant un ruban rouge sang qui la relie aux portraits de ses parents et de ses grands-parents. "Cela m'inspire un sentiment de très grande solitude, confie une autre des onze femmes présentes. J'ai deux enfants, mais je suis toujours seule. Je n'ai pas une famille qui ressemble à celle-ci."

Le Dr Sesin utilise douze œuvres de l'artiste mexicaine au cours de ses thérapies de groupe, dans le but d'aider ses patientes devenues dépressives à la suite de viols et de maladies. "Toutes les séances se déroulent en espagnol, rappelle le NYT, et, surtout, la discussion à propos des scènes représentées permet à ces femmes de mieux verbaliser leurs traumatismes." En outre, d'après la thérapeute, la raison pour laquelle les femmes se sentent en "résonance" avec l'artiste n'est pas simplement dû à son origine latino-américaine, mais également au fait que Frida Kahlo fut confrontée aux mêmes problèmes émotionnels et physiques qu'elles (enfant, elle contracta une poliomyélite, et, jeune fille, elle fut à nouveau affreusement estropiée dans un accident d'autobus). "Les tableaux utilisés mettent en évidence des thèmes comme l'infidélité, la violence, le machisme, la stérilité."

"Notre expérience a démontré l'aspect positif d'un traitement comportant des connotations culturelles", déclare le Dr Sesin, qui, en huit ans, s'est servi de l'œuvre de Frida Kahlo auprès d'une soixantaine de patientes. "Ce qui est beau dans cette thérapie, c'est qu'elle fait ressortir chaque histoire individuelle, chaque discours personnel." L'artiste, qui a peint une cinquantaine d'autoportraits, se montre d'une intransigeante honnêteté. Elle met en scène ses propres souffrances comme sa relation passionnelle avec le peintre muraliste Diego Rivera, ainsi que les maux physiquement éprouvants qu'elle subira toute sa vie. "Ces représentations artistiques se sont avérées très efficaces pour ouvrir des portes, poursuit la thérapeute d'origine cubaine, d'autant que les Latino-Américaines sont souvent trop pudiques pour évoquer des sujets intimes."

Ainsi, l'exemple de Vilma qui, grâce au travail de mémoire effectué à partir des tableaux, a pu parler des trois années de son enfance au Salvador durant lesquelles elle a été abusée sexuellement par son beau-père. "Quand j'ai compris les problèmes de Frida, j'ai cessé de me sentir honteuse à cause de mes propres problèmes. Nous avons éprouvé les mêmes choses", explique la patiente du Dr Sesin.

Ainsi, également, l'exemple de Mme Villicres, qui a grandi en République dominicaine, où elle a vu son père écraser la tête de sa mère contre un mur et qui, plus tard, se maria avec un homme qui la battait et couchait avec d'autres femmes dans la chambre conjugale. Au cours d'une séance, elle réagit avec colère devant un tableau représentant Diego Rivera se dressant au côté d'une Frida Kahlo deux fois plus petite. "Pourquoi n'est-elle pas aussi grande que lui ? demanda la patiente. Comment a-t-elle pu s'en sortir après avoir enduré autant de souffrances ?" Bien que les tableaux lui aient fait ressentir une immense frustration, Mme Villicres confia que ceux-ci l'avaient aidée à regarder la vie différemment. "J'espérais être heureuse… On ne peut rien changer à ce qui nous a fait souffrir, mais on peut, dès aujourd'hui, commencer à changer des choses."

Selon The New York Times, "l'utilisation des œuvres de Frida Kahlo dans la pratique du Dr Sesin émane du désir d'apporter une aide psychologique à la population hispanophone en pleine croissance aux alentours du Lutheran Medical Center où elle exerce. La psychothérapie en face à face, qui fonctionne bien auprès de la plupart des patientes, donnait de piètres résultats avec les Latino-Américaines." "Particulièrement avec celles qui venaient d'endroits où il n'était pas dans les habitudes de rechercher de l'aide psychologique", souligne la thérapeute.

Un échec populaire

Courrier international

BENOIT XVI AU BRÉSIL

"L'Eglise catholique d'Amérique Latine est orpheline"
La visite du pape au Brésil est un échec à tout point de vue. Benoit XVI n'a ni rameuté les foules, ni ouvert de nouvelles perspectives. Il n'a surtout rien compris à l'Amérique Latine, regrette La Jornada de Mexico dans son éditorial.
Benoît XVI à São Paulo, le 11 mai
AFP
La visite de Benoît XVI au Brésil [du 8 au 13 mai dernier] ressemble, comme on pouvait s'y attendre, à un chapelet d'échecs.

Un échec populaire, puisque les fidèles présents aux manifestations présidées par le pape allemand étaient bien moins nombreux que prévu et qu'on est évidemment resté à des lieues de la liesse populaire que suscitait dans la région son très charismatique prédécesseur polonais. Un échec institutionnel parce que Joseph Ratzinger n'a pas eu la capacité idéologique d'apporter à la Ve Conférence du Conseil épiscopal d'Amérique latine et des Antilles (CELAM) [qu'il a inauguré le 13 mai] les perspectives de modernisation qui sont pourtant une nécessité impérieuse pour la communauté catholique de cette région du monde. Et enfin, ce fut un échec de l'entendement : Benoît XVI a abondamment prouvé qu'il ne comprend pas, ou qu'il se fiche, des problèmes pressants des peuples de cette partie du continent américain.

Le sous-continent est confronté à des drames toujours pas résolus: la pauvreté, les inégalités, la sous-éducation, l'insalubrité, la corruption, la discrimination des peuples amérindiens, les violations persistantes des droits de l'homme et la désagrégation du tissu social. Mais il doit aussi faire face à des phénomènes inédits, notamment une crise de la représentativité et de la légitimité des démocraties traditionnelles, la montée des violences ou encore l'émergence d'une diversité sociale que n'ont pas prévu les modèles institutionnels et juridiques. Dans un tel contexte, les exhortations de Benoît XVI à la préservation de soi-disant "valeurs morales universelles" comme la virginité, la chasteté ou le sacrement du mariage, sa diabolisation de l'avortement et de l'euthanasie, mais aussi son unique et puérile allusion au problème alarmant du narcotrafic ("Dieu demandera des comptes aux narcos") donnent fatalement une image de superficialité et même de frivolité, aussi ancrées soient-elles dans des dogmes théologiques médiévaux.

Surtout, l'incongruité de ces messages n'est rien comparée à l'injure manifeste que constitue le mensonge historique sur l'évangélisation de l'Amérique qui, aux yeux du souverain pontife, "n'a, à aucun moment, entraîné une aliénation des cultures précolombiennes ni ne fut l'imposition d'une culture étrangère". Il serait absurde d'ignorer ou de minimiser l'incontestable composante catholique de la culture latino-américaine d'aujourd'hui, mais nier que cette composante a été imposée dans le sang et sur les ruines des cultures antérieures est aussi insultant que le sont ces ouvrages révisionnistes qui affirment que l'extermination des juifs par l'Allemagne nazie n'a jamais eu lieu.

En tournant ainsi le dos à l'Amérique latine, l'ancien pourfendeur des théologiens de la libération tourne aussi le dos aux représentants de sa propre Eglise dans les pays de la région. Pour les prêtres et les évêques brésiliens, dont les fidèles sont passés de 89 à 64 % de la population en seulement 27 ans, il ne va pas être facile d'intégrer la consigne papale selon laquelle "l'Eglise ne fait pas de prosélytisme", ni de comprendre l'instruction qui voudrait confier le renouveau de l'institution catholique à "l'attraction du Christ" et à la "soif de Dieu" que Benoît XVI croit voir chez les Latino-Américains.

Malgré la persécution impitoyable exercée au cours des décennies passées par Ratzinger lui-même contre la théologie de la libération et les religieux qui osaient donner la priorité aux pauvres, il existe encore au sein du catholicisme latino-américain des noyaux importants représentant une Eglise populaire et progressiste qui peut se faire entendre. Mais il est désormais évident que l'Eglise catholique d'Amérique latine est orpheline, sans orientation ni guide.


La Jornada
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