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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 12 juillet 2007

Une purge bien tardive

Courrier international


Mexique

Le gouvernement a d’abord fait appel à l’armée avant de destituer, fin juin, 284 cadres de la police. Un contresens, estime le quotidien de gauche du pays. Mieux vaut tard que jamais : telle est la réflexion que l’on peut se faire après la destitution de l’ensemble des responsables de la police fédérale préventive (PFP) et de l’Agence fédérale d’investigation (AFI) [un corps d’élite souvent présenté comme le “FBI mexicain”], annoncée le 27 juin par le ministre de la Sécurité publique, Genaro García Luna. Cette décision donne raison à la société mexicaine, qui appelait depuis longtemps et avec insistance à l’épuration et à la consolidation des grands corps de la sécurité publique, conditions indispensables pour une lutte efficace contre le crime organisé.


Mais cette esquisse de moralisation arrive bien tard : elle aurait dû apparaître avant que le gouvernement Calderón ne lance, quelques jours à peine après son arrivée au pouvoir, sa guerre contre le trafic de drogue. Décidés a posteriori, ces limogeages envoient à la société un message terrifiant : le gouvernement mexicain est plongé depuis plus de six mois dans une entreprise violente, périlleuse et discutable, et pendant tout ce temps les corps civils habilités par la Constitution à mener cette entreprise sont restés dirigés par des responsables peu fiables.
On est en droit de supposer que, si les autorités fédérales s’étaient lancées dans ce grand nettoyage avant de partir en croisade contre le narcotrafic, le bilan en vies humaines aurait pu être moins lourd, et l’on aurait pu dans une certaine mesure éviter les souffrances et les angoisses infligées à la population, de cruellles scènes de violences, de graves violations des droits de l’homme et l’usure institutionnelle de l’armée.


Un manque de planification aussi flagrant confirme ce que certains soupçonnaient : l’urgence qu’il y avait à déployer les soldats dans les rues et à lancer la chasse aux narcos dans tout le pays répondait davantage à des considérations d’ordre médiatique qu’à la conviction réelle et solide qu’il fallait rétablir l’Etat de droit dans les régions du pays où sévit le crime organisé. Aussi, loin de transmettre un message de force et de détermination, le pouvoir exécutif fédéral montre-t-il un degré d’improvisation déplorable et une absence désolante de vision à long terme. Ces anomalies, associées à l’immense capacité de cooptation dont jouit le crime organisé au sein des corps de police, ainsi qu’aux salaires dérisoires des policiers, pourraient avoir pour effet pour le moins regrettable de renforcer les organisations criminelles.


Le gouvernement de Felipe Calderón n’a par ailleurs pas jugé utile à ce jour de fournir la moindre information chiffrée sur les coûts et les résultats de l’offensive contre le narcotrafic.


La Jornada

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