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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 21 août 2007

Libération

«Nous avons dramatiquement échoué en Irak»



Des soldats américains, le 13 août à Bagdad. Reuters.
Dans une tribune publiée par le «New York Times», sept soldats américains, qui se présentent comme «armée d’occupation», dressent un bilan pessimiste sur l'intervention des Etats-Unis en Irak.
Par Arnaud Vaulerin

Le constat est sans appel. Il émane des premiers concernés par la situation en Irak: des soldats américains déployés sur le terrain, et donc assez peu enclins au pacifisme béat ou aux arrière-pensées idéologiques.

Dans un long texte publié dimanche dans les colonnes du New York Times, -The War as We Saw It («La guerre telle que nous l’avons vue»)-, sept militaires américains se décrivent comme une «armée d’occupation» en Irak. «Au bout de quatre ans, nous avons échoué sur chaque engagement, nous avons remplacé la tyrannie du parti Baas par celle de la violence criminelle des milices et des islamistes», écrivent les sept soldats de la 82e division aéroportée, bientôt de retour aux Etats-Unis. Plus grave, «le front le plus important dans la contre-insurrection, c’est-à-dire l’amélioration des conditions économiques et sociales de base, est précisément celui où nous avons le plus dramatiquement échoué». Ils estiment qu’une «vaste majorité d’Irakiens se sentent de plus en plus en insécurité» et décrivent par le menu le quotidien de ce pays en guerre depuis avril 2003.

Les GI, qui disent exprimer des «points de vue personnels» et non «officiels», décrivent leur malaise quant au message véhiculé dans les médias américains : «Nous sommes sceptiques sur la couverture médiatique caricaturant le conflit comme étant de plus en plus maîtrisé, et estimons qu’elle néglige la croissante agitation sociale, politique et civile que nous constatons chaque jour.»

Dans ce texte raisonné et bâti à partir de ce que les militaires vivent directement au contact des Irakiens, un constat d’impuissance se dégage. «Les rapports, qui indiquent qu’une majorité des commandants de l’armée irakienne sont maintenant des partenaires dignes de confiance, doivent être considérées comme de la rhétorique trompeuse», notent les militaires qui évoquent leurs camarades récemment disparus et la nébuleuse dans laquelle ils évoluent. Même «militairement supérieurs», «nous opérons dans un contexte ahurissant avec des ennemis déterminés et des alliés douteux.»

Ils critiquent la politique aujourd’hui menée par les Etats-Unis, visant à «contenter toutes les parties en conflit». «Ce qui les assurera seulement d’être détesté par tous et pour longtemps. […] Il y aura des gagnants et des perdants», avancent-ils.

«Notre présence a pu libérer les Irakiens des griffes d’un tyran, mais elle leur a également dérobé le respect d’eux-mêmes. Ils vont vite se rendre compte que le meilleur moyen de retrouver leur dignité est de forcer notre retrait», écrivent les soldats.

Sans vouloir être «défaitistes», ils pensent que les Irakiens doivent prendre en main leur avenir et «résoudre leurs différences comme ils l’entendent».Un constat en forme de bilan qui tombe mal pour l’administration américaine. Le 15 septembre, elle publiera ses conclusions définitives sur sa stratégie pour l’Irak. Et dressera la liste des objectifs réellement atteints. Les sept militaires américains viennent-ils d’en livrer un aperçu?


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