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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 17 août 2007

Le paradis perdue?

Liberation

«En Amérique latine, une résistance à Washington»
Carlos Malamud, docteur en histoire de l’Amérique, explique les relations transaméricaines.
Par Jean-Hébert Armengaud
QUOTIDIEN : vendredi 17 août 2007

Docteur en histoire de l’Amérique de l’université Complutense de Madrid, Carlos Malamud est actuellement chercheur du Real Instituto Elcano, le plus important organisme de recherche privée de la péninsule.

Washington s’est-il totalement désintéressé de l’Amérique Latine après le 11 Septembre comme on le dit souvent?
A cette date, les priorités des Etats-Unis ont changé radicalement. Dans le cas de l’Amérique Latine, le fait que la région soit très éloignée du terrorisme islamiste a facilité énormément cette posture de désengagement. Selon certaines sources du renseignement américain, la présence islamiste sur le sous-continent se limiterait à la région de la Triple frontière, entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay ainsi que sur l’île Margarita, au Venezuela.
Ce désengagement a été renforcé par la faiblesse du soutien des pays d’Amérique Latine apporté à Washington après le 11 Septembre. Le président brésilien Fernando Henrique Cardoso a bien tenté alors d’activer la solidarité latino-américaine mais la réponse de ses pairs n’a pas été à la hauteur souhaitée. La seule exception à «l’oubli» des Etats-Unis pour l’Amérique latine a été la Colombie qui reçoit tous les ans une aide financière importante pour lutter contre le trafic de drogue et la guérilla.

Washington a-t-il plus d’adversaires que jamais dans la région?
La position de Washington est politiquement plus compliquée qu’auparavant. Le fait de ne plus intervenir dans les élections et de ne pas tenter de faire élire des candidats à sa botte s’est traduit par une autonomie accrue des gouvernements. (Mexilios: pas vraie pour le Mexique, ou Calderon était le candidat de Washington et imposée de facon illégale, même une partie de son cabinet gouvernementale à été impose de USA, tel que le ministre des finances Agustin Castrens). Le Chili et le Mexique l’ont démontré alors qu’ils étaient membres du Conseil de Sécurité de l’ONU avant la guerre en Irak (en votant non à l’intervention, ndlr).(Mexilios: Le Mexique l'a fait certes, mais presque a fortiori, âpres Fox à vendu son âme aux USA, alors c'était q'un acte médiatique). Dans le domaine commercial, les difficultés du projet de Zlea (Zone de libre-échange des Amériques) est la preuve de la résistance croissante des pays latino-américains face aux points de vue des Etats-Unis. Washington a du coup changé sa stratégie : de ce projet d’accord global de Zlea, ils sont passés à des accords de libre-échange bilatéraux (Pérou, Colombie) ou régionaux (DR-Cafta, avec les pays d’Amérique centrale et la République dominicaine).
Le marché américain reste le principal débouché pour les produits et matières premières des pays latino-américains. Même des gouvernements comme ceux de la Bolivie ou de l’Equateur, à la pointe du discours antiaméricain, ont insisté pour le renouvellement des accords douaniers préférentiels - liés à la lutte contre le trafic de drogue. Ne pas oublier non plus que le principal client du pétrole vénézuélien [Caracas est le principal opposant de Washington dans la région, ndlr], c’est… les Etats-Unis.

Les Etats-Unis n’ont pas pu ou n’ont pas voulu intervenir dans certaines élections, comme en Bolivie ou en Equateur?
Fort heureusement, les Etats-Unis se sont rendus compte qu’il vallait mieux travailler avec des gouvernements démocratiquement élus, plutôt que d’essayer d’imposer des options antidémocratiques même si elles devaient être plus proches idéologiquement de Washington. Ce qui explique que les Etats-Unis se sont abstenus d’intervenir dans les processus électoraux, même si cela allait contre leurs intérêts politiques.
Mexilios: mais malheureusement ont internevu au Mexique

L’image des Etats-Unis se détériore-t-elle dans les opinions publiques?
Toutes les études montrent que cette image s’est fortement détériorée, surtout depuis la guerre en Irak - même s’il y a de grandes différences d’un pays à l’autre. Mais c’est la même chose dans bien d’autres parties du monde.

En face de Washington, le président vénézuélien Hugo Chavez prétend «unir» le sous-continent sous le signe de l’anti-impérialisme. Va-t-il y parvenir?
En Amérique Latine, il y a un vrai problème de leadership. Les leaders naturels, Brésil et Mexique, n’assument pas vraiment. Le Venezuela essaie de combler ce vide. Mais il y a peu de chance que Chavez parvienne à imposer son projet, malgré la force de sa «pétro-diplomatie» (membre de l’Opep, le Venezuela est le 5e exportateur mondial de pétrole, ndlr). Son style en politique intérieure - projet de réélection illimitée, fermeture de la chaîne de télévision RCTV, corruption… - ou en politique étrangère - avec ses «interlocuteurs privilégiés» comme l’Iran ou la Biélorussie - ne provoquent aucun enthousiasme chez ses homologues, qui ne sont pas d’accord pour suivre son opposition systématique à Washington.

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