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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 28 juin 2007

Encore de la poussiere aux yeux

Liberation

Le Mexique tenteune opération mains propres dans la police
Le gouvernement enquête sur la corruption qui touche les hauts fonctionnaires.
Par Babette Stern, Babette Stern


En début d’année, sur ordre du président mexicain, Felipe Calderón, l’armée avait littéralement investi la ville de Tijuana, à la frontière nord-américaine. Tous les policiers locaux avaient alors été désarmés par les militaires, signe de la méfiance des autorités envers les représentants de l’ordre municipal. Par sa situation, Tijuana est depuis longtemps un carrefour du crime et de la drogue. La police au mieux ferme les yeux, au pire est complice des cartels. Depuis, les militaires font désormais le travail. Dans certains points de la ville, ils sont désormais installés derrière leurs sacs de sable, dans des chars lourdement équipés.
Cette semaine, les autorités sont passées à une vitesse largement supérieure pour tenter de nettoyer «le cancer» de la corruption qui ronge la police mexicaine. Au niveau fédéral, cette fois-ci. Dans un mouvement sans précédent, 284 officiers supérieurs - dont les 32 responsables de chaque Etat du pays - ont été relevés de leurs fonctions. Ces hauts fonctionnaires appartiennent à la Police fédérale préventive (PFP) et à l’Agence fédérale d’investigation (AFI, le FBI mexicain). Les effectifs de la PFP et de l’AFI représentent près de 5 % des forces policières du pays, avec respectivement un peu plus de 15 000 hommes pour la première, et environ 5 000 pour la seconde.
«Contrôle continu». «Nous cherchons à éviter que le crime organisé pénètre les polices fédérales», a déclaré le ministre de la Sécurité publique, Genaro García. Pour y parvenir, le gouvernement a dressé la liste des 306 plus hauts gradés de la PFP et de l’AFI. Après les avoir écartés de leurs postes, il a proposé de les soumettre à des tests psychologiques, graphologiques et médicaux, y compris au détecteur de mensonges, de faire des analyses antidopage et d’éplucher leurs patrimoines. En fait, de prouver leur intégrité. Des enquêtes sont prévues dans leur entourage et leur famille. Six ont refusé ; seize ont contesté les premiers résultats : ils ont été virés. Les 284 autres, déjà remplacés dans leurs fonctions, vont cependant garder leur grade, le temps que les évaluations soient faites, mais devront accepter un «contrôle continu» de leur personnalité. «Honnête, propre et sûre» : c’est la police que souhaiterait le gouvernement mexicain, qui reconnaît qu’il y a «des mafias qui œuvrent pour que la situation ne change pas, pour continuer à s’enrichir grâce à la corruption et au crime». Plus de 400 000 policiers, de la hiérarchie à la base, sont actuellement sous surveillance sur l’ensemble du territoire.
Narcotrafic. Pour José Antonio Ortega, président de l’ONG mexicaine Conseil citoyen pour la sécurité publique et la justice pénale, il s’agit d’un «maigre palliatif pour contrecarrer le problème de l’insécurité et du trafic de drogue, qui a déjà pénétré toutes les institutions». Le gouvernement préfère, semble-t-il, ne pas limoger les responsables de la police sur lesquels il enquête, de crainte qu’ils ne soient enrôlés par les cartels qui ont des arguments financiers autrement plus convaincants que ceux de l’administration mexicaine. Mardi, les policiers de l’Etat de Puebla étaient en grève. Ils demandent 40 % d’augmentation de leur salaire. Dans cet Etat, un policier gagne en moyenne 3 900 pesos par mois, soit 267 euros.
Felipe Calderón ne se fait pas d’illusions. Lui-même a reconnu que la fonction publique - policiers, douaniers, juges, élus et fonctionnaires - était en partie pénétrée par le crime organisé. Pour lutter contre le narcotrafic, il a lancé des opérations de grande envergure avec le déploiement de plus de 20 000 militaires. Mais ceux-ci ne sont pas non plus à l’abri des tentations. En 1997, on avait découvert que le général Jesus Gutiérrez Rebollo, le «tsar antidrogue», travaillait. pour le cartel de Juárez. Pour tenter d’éviter la corruption, les effectifs militaires sont renouvelés fréquemment. A Tijuana, un nouveau contingent est arrivé fin mai pour remplacer derrière les sacs de sable celui arrivé en janvier.

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