Vista previa
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 22 mai 2007

Censure en Internet

Le monde

Internet est toujours censuré dans au moins 25 pays


L'OpenNet Initiative (ONI) fait régulièrement parler de lui. Cet organisme, regroupant des chercheurs canadiens, américains et britanniques vient de publier une étude pointant du doigt vingt-cinq pays qui continuent à appliquer une censure d'Internet, pour des raisons culturelles, économiques, politiques, religieuses ou sociales.

DES PAYS OUBLIÉS VOLONTAIREMENT POUR RAISONS DE SÉCURITÉ

Ce chiffre de vingt-cinq pays serait, selon l'ONI, sous-évalué. En effet, les chercheurs des universités de Toronto (Canada), de Harvard (Etats-Unis) ou encore d'Oxford et de Cambridge (Grande-Bretagne) n'auraient pas les moyens nécessaires pour étudier la totalité des pays pratiquant une censure du réseau. Ils ont donc "ciblé" une quarantaine de pays parmi les plus fermés du globe, laissant volontairement de coté la Corée du Nord ou Cuba pour des raisons de sécurité liées aux collaborateurs locaux de l'ONI, ou l'Amérique du Nord et l'Europe occidentale par manque de temps.

Leurs travaux, qui répartissent les censures selon différents critères (résumés sous forme de cartes) ont déterminé, comme on pouvait s'y attendre, que des pays comme la Birmanie (Myanmar), la Chine, l'Iran, la Tunisie, la Syrie ou le Vietnam sont les plus vigilants en matière de sites politiques, n'hésitant pas à appliquer une surveillance poussée, voire un blocage pur et simple. La Corée du Nord, qui n'a pas été étudiée par l'ONI, est toutefois elle aussi victime de censure politique ciblée, de la part de son voisin la Corée du Sud.

En matière de censure de sites à caractères sociaux, les champions du blocage sont l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Iran, la Tunisie, le Soudan, le sultanat d'Oman et le Yémen, qui interdisent notamment à leurs internautes l'accès à des sites à caractère pornographique, les sites à caractère homosexuel ou encore les sites de jeu d'argent.

John Palfrey, l'un des chercheurs de la Harvard Law School impliqué dans l'étude s'alarme : "Il y a cinq ans, le filtrage d'Etat était constaté dans quelques pays. Ce chiffre est désormais de vingt-cinq (...) Il y a également une augmentation de la portée et de la sophistication du filtrage d'Internet." En effet, au-delà des contenus, ce sont des plates-formes complètes de diffusion d'informations qui peuvent être interdites dans certains pays : YouTube, Dailymotion ou encore Skype et Google Maps en font régulièrement les frais. Rafal A. Rohozinski, un autre chercheur de l'université de Cambridge de préciser : "Peu d'Etats limitent leur activité à un seul type de contenu. Une fois que le filtrage a commencé, il est appliqué à une large palette de sujets et peut être utilisé pour accroître le contrôle du cyberespace par les gouvernements."

UN OUTIL INDÉTECTABLE DE CONTOURNEMENT DE CENSURE

D'après les auteurs de l'étude, cette augmentation de la censure est essentiellement liée au taux de pénétration d'Internet dans les pays concernés. Il faut donc s'attendre encore à une augmentation dans les prochaines années, notamment lorsque le Net sera plus présent en Russie ou en Egypte, où l'étude n'a rien pointé pour l'année 2006. L'ONI, qui s'est donné pour mission d'informer l'opinion publique sur les pratiques de "surveillance et de filtrage" d'Internet de par le monde, a récemment fait parler de lui en proposant un outil indétectable baptisé "Psiphon" (Le Monde.fr du 4/12/06) permettant de contourner tout type de censures en établissant un réseau privé virtuel (VPN, "Virtual Private Network") entre l'ordinateur de l'internaute soumis à la censure et un serveur distant situé en zone "libre".

Olivier Dumons, avec AP

Aucun commentaire: