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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 13 novembre 2007

Ne condamnons pas Chávez trop vite

La reconquête espagnole...

Courrier international

SOMMET IBÉRO-AMÉRICAIN


Les mots vifs propos échangés entre le président vénézuélien et le roi d'Espagne lors du XVIIème sommet ibéro-américain ont suscité des commentaires acerbes dans la presse latinoaméricaine, le plus souvent contre Chávez. Mais pour le quotidien de gauche Página 12, ce dernier n'a pas forcément tort de s'en prendre à certaines entreprises espagnoles.







Hugo Chávez et son homologue nicaraguayen Daniel Ortega
AFP

Les propos d'Hugo Chávez sur le rôle des entreprises espagnoles en Amérique latine ont beau être destinés à flatter l'opinion publique, ils n'en correspondent pas moins à une idée très répandue dans la région. Concrètement, tout a commencé dans les années 90, avec la vague de privatisations facilitée par les gouvernements néolibéraux de Carlos Menem en Argentine, d'Alberto Fujimori au Pérou, de Fernando Henrique Cardoso au Brésil, et par les différents présidents qui se sont succédé en Equateur, au Venezuela, en Colombie et en Amérique centrale.

Le Nicaraguayen Daniel Ortega, dans l'allocution qui a suivi celle de Chávez au Sommet ibéroaméricain [il s'est tenu du 8 au 10 novembre à Santiago du Chili], est revenu sur un cas emblématique : la compagnie d'électricité Unión Fenosa, qui a une dette de 50 millions de dollars avec l'Etat du Nicaragua. Le leader sandiniste l'a décrite comme "une structure mafieuse (…) au sein de l'économie mondiale".

Mais l'Espagne, à partir du gouvernement de Felipe González, a fait bloc pour défendre ses entreprises, malgré des accusations — fondées — de corruption. Et c'est le conservateur José María Aznar qui a mené la deuxième étape de l'expansion des entreprises espagnoles en Amérique latine. Le leader du Parti populaire, qualifié de "fasciste" par Chávez [ce qualificatif, répété plusieurs fois au cours de la dernière séance du sommet, a poussé le roi Juan Carlos a rembarrer le président vénézuélien d'un peu usuel "mais pourquoi tu ne te tais pas!"], a mis la politique extérieure de son pays au service d'intérêts privés. Un sujet très sensible dans la région, et plus particulièrement au Venezuela.

Chávez a montré du doigt Aznar et les grandes entreprises espagnoles, les traitant de "complices" du coup d'Etat d'avril 2002 dirigé contre lui. Rappelons que le ministre des Affaires étrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, avait reconnu en novembre 2004 qu'Aznar avait légitimé le putsch qui a brièvement évincé Chávez du pouvoir. "Je l'ai dit, et je le répète, (Aznar) a soutenu le coup d'Etat, il lui a donné une légitimité internationale". Hier [dimanche 11 novembre], Chávez non seulement ne s'est pas tu [le président vénézuélien a donné une conférence de presse affirmant qu'il ne faisait aucun méa culpa] , mais encore il a demandé au roi Juan Carlos s'il était lui aussi au courant [du coup d'état de 2002 au Vénézuéla].

Mercedes López San Miguel
Página 12

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