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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 21 juillet 2007

La movida

Depuis les tragédies réelles du peuple frère de OAXACA, maintenant un peu d'humour rien que pour décompresser... mais pas évident avec la censure!

La movida c'est fini alors????
Ah! la gauche espagnole, elle est bien royaliste.

Latinreporters


L'hebdomadaire satirique El Jueves accusé d'injure à la famille royale
Espagne: la saisie d'une caricature sexuelle de Felipe et Letizia provoque sa mondialisation
MADRID, samedi 21 juillet 2007 (LatinReporters.com) - La démocratie directe de l'Internet ridiculise la justice espagnole. Et dans la foulée la famille royale, en la personne du prince héritier Felipe et de son épouse Letizia. La saisie ordonnée le 20 juillet en Espagne de l'hebdomadaire satirique El Jueves pour sa caricature sexuelle du couple princier provoque en effet, outre un tollé journalistique, la mondialisation sur le web de cet instantané naturiste.

Extraordinaire jurisprudence digitale. Car voilà les censeurs avertis que ce qu'ils prétendent cacher peut, en réaction, être dévoilé à la planète entière par les internautes. Ni Mahomet ni Jésus ni les rois ne sont à l'abri des claviers d'ordinateurs.

En couverture du numéro 18-24 juillet 2007 d'El Jueves, le prince héritier Felipe de Bourbon, fils du roi Juan Carlos et déjà père de deux filles, remplit en tenue d'Adam et la mine réjouie son devoir sexuel conjugal, disant à sa femme, la princesse et ex-journaliste de télévision Letizia Ortiz: "Tu te rends compte? Si tu tombes enceinte... Parmi ce que j'ai fait dans la vie, c'est ce qui ressemblera le plus à un travail!"

Des propos liés à ce titre qui surplombe la caricature: "On note que les élections arrivent, ZP! 2.500 euros par enfant". ZP désigne Zapatero. Le président socialiste du gouvernement espagnol a promis une prime de 2.500 euros par enfant né ou adopté depuis début juillet.

Est-ce parce que la panacée de l'immigration pour conjurer le vieillissement de la population n'améliore pas la convivialité que José Luis Rodriguez Zapatero verse soudain dans le populisme nataliste? Peut-être, mais son souci le plus immédiat est électoraliste. Les prochaines législatives, qui pourraient être anticipées, se dérouleront au plus tard en mars 2008 et il s'agit de couper l'herbe sous le pied au Parti Populaire (PP, droite) qui fut le premier à promettre une prime substantielle de naissance.

"Notre idée était de nous moquer de la mesure électoraliste de Zapatero et des 2.500 euros" affirme José Luis Martin, co-éditeur de cette sorte de Charlie-Hebdo espagnol qu'est l'hebdomadaire iconoclaste El Jueves.

Mais le juge Juan del Olmo, celui-là même qui instruisit le procès des attentats islamistes de Madrid, a vu dans la caricature "une atteinte à l'honneur et à la dignité des personnes représentées" tombant sous le coup des articles 490 et 491 du code pénal. Ces articles protègent la famille royale. Ils prévoient notamment de six mois à deux ans de prison pour injure au prince héritier de la couronne "dans l'exercice de ses fonctions" ou de quatre à vingt mois "hors des ces circonstances".

La différence de peines obligera-t-elle la justice à préciser lors du procès si la caricature montre ou non le prince Felipe "dans l'exercice de ses fonctions"? En attendant, le juge Del Olmo ordonnait vendredi "comme mesure de précaution urgente le retrait et la prohibition" du dernier numéro d'El Jueves. Donc la saisie de cet hebdomadaire apprécié depuis trente ans et tiré selon les circonstances à entre 60.000 et 100.00 exemplaires.

"Celui qui va au-delà des limites dans l'exercice d'un droit fondamental ne peut pas être protégé par ce droit pour éviter les conséquences de ses actes" argumente dans son arrêt le juge Del Olmo, tentant ainsi de tracer la frontière entre droit à la liberté d'expression et droit au respect de la dignité personnelle.

Le juge a agi sur instance du ministère public. L'initiative judiciaire n'est pas partie du Palais royal. Le parti socialiste de M. Zapatero dit respecter les décisions et l'indépendance de la justice. Ses deux principaux alliés parlementaires ne sont pas du même avis. Selon les écolos-communistes de la Gauche Unie (IU), la saisie serait en effet "excessive et anachronique" et bousculerait "sérieusement la liberté d'expression". La Gauche Républicaine Catalane (ERC) parle, elle, "d'une honte inconcevable en Europe", qui démontrerait "la faiblesse de l'institution monarchique", priée par ce parti de se démarquer explicitement de la saisie.

Diffusant, comme pour railler la justice, la caricature de Felipe et Letizia sur leur site Internet depuis vendredi et dès samedi dans leur version imprimée, les principaux journaux espagnols qualifient la saisie d'El Jueves d'inutile et surtout de contre-productive.

"[Le juge] Del Olmo élève au rang de nouvelle mondiale une plaisanterie grossière visant la couronne" titrait samedi sur trois colonnes à la une le quotidien de centre droit El Mundo. Il souligne, comme d'autres, que l'arrêt de saisie voulant protéger la famille royale a eu aussitôt un immense impact international. Dans tous les continents, Australie y compris, Internet a permis de rire des ébats princiers. "La nouvelle était vendredi la plus lue sur le web de la BBC, l'une des principales références informatives internationales" précise El Mundo, selon lequel "même le pire ennemi de la couronne n'aurait pu provoquer un tel effet".

Le journal El Pais, proche du gouvernement socialiste, avertit que le ministère public estime que nul ne devrait diffuser la caricature incriminée sous peine de risquer de tomber sous le coup de la loi. Mais qualifiant "d'indéfendable" en la matière le recours au code pénal, El Pais publie aussi le dessin, jugé à l'unanimité de mauvais goût, quoique désormais indispensable à la compréhension de l'affaire.

Même l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF) est montée au créneau. "La liberté de caricaturer est l'une des composantes de la liberté d'expression" dit-elle dans un communiqué, ajoutant qu'elle espérait "une attitude plus raisonnable de la part d'une grande démocratie européenne comme l'Espagne".

El Jueves annonce qu'il répliquera la semaine prochaine avec sa meilleure arme, l'humour. Après l'opération de marketing lancée par le juge Del Olmo, son tirage devrait exploser.

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