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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 14 juin 2007

Sortir de l’ombre les 12 millions et quelques d’immigrés

Marianne

Etats-Unis : immigration, l’autre échec de Bush

par Skander Houidi

En se heurtant à un rejet du Sénat, la réforme de l’immigration voulue par l’administration Bush risque d’être définitivement enterrée.


En matière de politique intérieure, George Bush rêvait de réussir une dernière réforme d’envergure avant la fin de son mandat. Il s’agit de la loi sur l’immigration, la première d’une telle ampleur depuis 20 ans, qui, en même temps qu’un contrôle accru des frontières, prévoyait de palier au manque de main d’œuvre dans plusieurs secteurs de l’économie : un programme pour les « travailleurs invités » qui se verraient offrir des visas temporaires pour venir occuper légalement les emplois dont les Américains ne veulent plus ; autant dire que les tenants du « Big Business » étaient aux anges devant le cadeau d’un président si attentif à leurs intérêts. Autre point important du projet, la régularisation, en théorie, des quelques 12 millions (!) d’immigrés illégaux présents sur le sol américain susceptible d’ouvrir à long terme l’accès à la naturalisation.

Initiée en 2003, la réforme de la loi sur l’immigration avait d’abord été éclipsée par la guerre en Irak, puis par la campagne pour la réélection de George Bush l’année suivante. La disparition du projet de l’ordre du jour du Sénat semble l’enterrer presque définitivement. D’autant que même s’il reste une infime chance pour que les Sénateurs parviennent à s’accorder sur le texte, ce dernier doit ensuite passer devant la chambre des représentants, encore plus divisée sur le sujet.

Fruit du consensus d’un groupe de sénateurs bipartisan, ce projet transcendait les clivages. Ce qui se reflète dans les déclarations de deux des principaux candidats aux élections de 2008. Ainsi la démocrate Hillary Clinton se prononçait pour une réforme assurant « la sécurité aux frontières », capable de « sortir de l’ombre les 12 millions et quelques d’immigrés ». Même son de cloche chez le républicain John McCain : « nous devons sécuriser nos frontières. Mais nous avons aussi besoin d’un programme pour les travailleurs temporaires ». Les deux sénateurs rivaux ayant, en 2006, voté en faveur du plan de réforme sur les « travailleurs invités », de même que pour la fameuse barrière de plus de 1000 km à la frontière mexicaine.

Mais la frange conservatrice du Parti républicain ne l’entendait pas de cette oreille, critiquant une politique d’« amnistie » envers les clandestins et évoquant une menace pour les travailleurs américains. Dans le même temps, à la gauche du Parti démocrate, on craignait que le critère d’« employabilité » des visas ne se fasse au détriment du regroupement familial. Bref, une même opposition au projet de réforme pour des motifs différents.

Pour le représentant républicain de Californie Brian P. Bilbray, désormais, « ce texte est mort ». Quant à Harry Reid, chef des Démocrates au Sénat, même s’il ne désespère toujours pas de voir passer la loi, il a fait peser les raisons de l’échec sur l’hôte de la Maison Blanche : « C’est son projet (…) les Unes vont titrer : ‘Le président échoue encore’ ».

A quelques mois de la campagne pour les primaires, il ne reste que peu de temps à George Bush pour renverser la vapeur et convaincre ceux de son camp, rétifs au projet, de lui accorder une dernière faveur, avant qu’il ne tire sa révérence.


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