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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 16 juin 2007

Encore Venezuela

Le monde

L'arrêt de RCTV au Venezuela, histoire d'un "buzz" sur le Net


La non-reconduction de la cession de Radio Caracas Television (RCTV) par Hugo Chavez le 27 mai a déclenché une vague de fond sur Internet. Privés d'antenne hertzienne sur le territoire vénézuélien, mais encore présents sur le câble et sur le satellite de la chaîne, les journalistes de RCTV ont investi le Réseau et ont massivement été suivis par leur audience.
Le site WorldTV.com, un hébergeur de vidéos basé à Londres, a comptabilisé plus de 100 000 visites sur le site de la chaîne RCTV.net, pendant la semaine qui a suivi l'arrêt de ses signaux hertziens. Selon le site anglais, les visites sont provenues d'une centaine de pays différents, même si une large majorité provenait du Venezuela.

La chaîne – qui s'est hissée au premier rang des télévisions vénézuéliennes grâce à ses talk-shows anti-Chavez, ses telenovelas et ses émissions de variété – a en outre créé sa propre page sur le site de partage de vidéos en ligne YouTube. Elle y diffuse "El Observador", un journal télévisé réputé critique à l'encontre du pouvoir en place.

Les vidéos postées dans les jours qui ont suivi l'arrêt de la chaîne ont été vues plusieurs dizaines de milliers de fois, comme celle datée du 31 mai, montrant la manifestation provoquée par la fin de la diffusion de RCTV. Lors de cette même semaine, la page YouTube du JT "El Observador" est arrivée en tête des vidéos les plus regardées, avec plus de 250 000 connexions.

RCTV représentait un tiers de l'audience nationale au Venezuela, selon The Economist. L'arrêt de la diffusion de la doyenne des chaînes vénézuéliennes a provoqué une vive émotion partout dans le monde. Et en premier lieu sur la blogosphère, où les internautes vénézuéliens et du reste du monde se sont emparés de "l'affaire RCTV" pour renforcer leur thèse pro ou anti-Chavez.

Sur la Toile comme dans les rues, les opinions sont extrêmement tranchées. Le portail vénézuélien Aporrea, site promouvant "la construction d'un socialisme du XXIe siècle", est le point de ralliement des partisans de Chavez. L'auteur de la note intitulée Mensonges et vérités du cas RCTV explique que la chaîne est aux mains de l'élite "proche de Washington et de la classe aisée installée à Miami", et que n'y sont diffusés que des programmes de "très pauvre qualité" et de "l'information partiale." Le site "RCTV Libre" s'insurge au contraire contre "une atteinte à la liberté d'expression", et invite ses lecteurs "à combattre la censure [imposée par le gouvernement chaviste]".

L'effet de "buzz" qu'avait suscité l'arrêt de la diffusion hertzienne de la chaîne privée est rapidement retombé. Quinze jours après les faits, les vidéos en ligne n'étaient vues que quelques centaines de fois.

Cécile Grégoriades

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