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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 11 avril 2007

FUSILLÉ À CAUSE DE SES IDÉES

La grève des enseignants argentins provoque une crise sociale aiguë

LE MONDE | 10.04.07
BUENOS AIRES CORRESPONDANTE

Une grève de l'éducation nationale et des manifestations ont rassemblé des milliers d'Argentins, lundi 9 avril, à la suite de la mort d'un enseignant, le 5 avril, tué par une grenade lacrymogène lors de la répression d'une mobilisation dans la province de Neuquen (Patagonie).

"Les craies ne se tâchent pas de sang", c'est avec ce slogan que 40 000 personnes ont manifesté à Buenos Aires. Par solidarité avec les syndicats d'enseignants, des arrêts de travail d'une heure ou deux ont été observés dans les transports, les banques et plusieurs services publics. "C'est la première fois depuis dix ans que tous les syndicats de l'enseignement adhèrent à une grève générale", note le dirigeant de la Confédération des travailleurs argentins (CTA), Hugo Yasky.

A Neuquen, 25 000 manifestants ont défilé dans les rues pour dénoncer la répression et exiger la démission du gouverneur, Jorge Sobisch, représentant d'un parti provincial opposé au président péroniste Nestor Kirchner. Ils ont improvisé un campement pour une durée indéterminée devant le palais du gouverneur. M. Sobisch a annoncé des changements au sein de la police et un remaniement de son équipe. Le policier qui a tiré la grenade lacrymogène a été arrêté.

Depuis la rentrée scolaire de mars, le mécontentement des enseignants, qui réclament des augmentations de salaires, ébranle plusieurs provinces avec des grèves, de vastes manifestations et des coupures de routes. A Salta (nord-ouest), 180 000 élèves n'ont pas cours depuis cinq semaines et des affrontements ont opposé des grévistes et la police. La tension a gagné Santa Cruz (Patagonie), la province natale du président Kirchner, où enseignants et fonctionnaires sont sur le pied de guerre pour exiger des améliorations salariales. Toutes les écoles de Santa Cruz ont été placées sous la surveillance de la gendarmerie. La protection policière a été renforcée autour de la demeure de M. Kirchner à Rio Gallegos, la capitale de la province, où viennent protester les manifestants.

"FUSILLÉ À CAUSE DE SES IDÉES"

Le chef de l'Etat a déploré que l'enseignant Carlos Fuentealba (42 ans), touché à la tête par la grenade lacrymogène, "ait été fusillé à cause de ses idées".

L'opposition accuse toutefois M. Kirchner d'avoir déclenché la crise en faisant adopter une mesure jugée électoraliste en vue de l'élection du maire de Buenos Aires, le 3 juin. Le candidat de M. Kirchner est le ministre de l'éducation, Daniel Filmus. Celui-ci a décrété, fin février, une revalorisation des salaires des enseignants, sans consulter les gouverneurs et sans tenir compte de la situation économique des provinces, qui affirment ne pas pouvoir affronter de nouvelles dépenses. Cela a entraîné la colère des enseignants, qui exigent des augmentations similaires à celles accordées à leurs collègues de Buenos Aires.

Christine Legrand

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