Mexilios: il n'y a pas que la guerrilla o les narcos pour faire un tel acte de barbarie, il y a aussi la ultra droite..... il faut toujours penser à qui le profit d'un tel évènement?
En ce moment on n’a pas des certitudes, que des questions. Personne n’a pas revendique l’acte et les medias « officialises » repentent en boucle les succès avec des images choquants et discours lacrimogenes, lancent des mots comme : terrorisme, indignation, etc… mais font pas des vrais analyses sur le sujet.
Alors, s’il s’agit d’un crime du narco, pourquoi s’attaquer à la population civile ?
Si c’est un autre groupe pour quel motif agir de façon pareille ?
Que se joue en ce moment ? La reforme énergétique concernant à la privatisation du pétrole, propose pour l’éjectif et son parti (PAN) dont le 80% de la population est contre et si jamais les congres de l’Etat fait passer cette impopulaire reforme le mouvement civile pacifique organise pour AMLO agira pour faire respecter la volonté des majorités. Mais Calderon il est presse, il faut accomplir avec la privatisation du dernier bijou mexicaine.
Alors il se peut que la violence que le même Calderon a déclenché avec sa guerre contre le « narco », mais sans y toucher les grands capos ni le nerf financier et patrimonial des mafias fait partie de quelque chose plus grande et grave…
Des corps lacérés dans des flaques de sang, les sirènes des ambulances : pour la première fois, le Mexique a vécu sur son sol des scènes d'attentat terroriste qu'il ne connaissait que par les images venues d'autres pays. L'explosion criminelle de deux grenades, lundi 15 septembre à Morelia, capitale du Michoacan (centre), qui visaient la foule rassemblée lors de la célébration de la fête nationale, a fait au moins sept morts et plus de cent blessés. Cet attentat marque un tournant dramatique dans l'affrontement entre l'Etat mexicain et les bandes de narcotrafiquants qui lui disputent le contrôle du territoire.
Les deux engins explosifs - sans doute des grenades à fragmentation - ont été jetés dans la foule, peu avant minuit, alors que le gouverneur du Michoacan venait de lancer le rituel "Viva Mexico !", qui rappelle le début de la lutte pour se libérer de la tutelle espagnole. Le gouverneur Leonel Godoy, du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche), a vite émis l'hypothèse d'une action du crime organisé, tandis que l'armée prenait de façon préventive le contrôle d'installations stratégiques telles que les centrales électriques ou le port de Lazaro-Cardenas, sur la côte Pacifique.
Le président Felipe Calderon, du Parti d'action nationale (PAN, droite), a stigmatisé, dans un discours prononcé le 16 septembre, des "assassins sans scrupule", dont les "actes lâches" portent atteinte à la "sécurité intérieure du pays". Pour Claudio Ruz, un habitant de Morelia, "le message envoyé par cet attentat est qu'une véritable guerre commence, et l'exemple qui vient à l'esprit est celui de la Colombie", à l'époque où le narcotrafiquant Pablo Escobar a employé des moyens similaires.
Les autorités mexicaines paraissent exclure la responsabilité des mouvements de guérilla implantés surtout dans le sud du pays. Ceux-ci savent manier des explosifs pour provoquer des dégâts spectaculaires - comme l'Armée populaire révolutionnaire (EPR) quand elle a détruit, en septembre 2007, un réseau de gazoducs -, mais ont toujours évité de causer des victimes civiles.
Le lieu de l'attentat semble en revanche avoir été choisi pour défier le président Calderon, dont Morelia est la ville natale et qui a fait de la lutte contre les cartels de la drogue une priorité dès son arrivée au pouvoir, en décembre 2006. C'est aussi au Michoacan que son gouvernement a donné le coup d'envoi d'une offensive frontale contre le crime organisé, appuyée sur quelque 35 000 militaires. Les autorités revendiquent de nombreuses arrestations et la saisie de quantités impressionnantes de drogue, d'armes ou d'argent liquide, mais elles n'ont pu empêcher l'escalade de la violence entre bandes rivales, contre les forces de l'ordre, et, désormais, contre la population. On recense, depuis janvier 2008, 3 000 morts liées à cette "guerre".
Les explosions de Morelia ont été précédées de signaux inquiétants : le 12 septembre, on a retrouvé dans un parc national non loin de Mexico 24 cadavres de jeunes gens portant des signes de torture et tués d'une balle dans la tête. Or l'enquête révèle que la grande majorité d'entre eux étaient de simples ouvriers du bâtiment, étrangers à l'univers du crime organisé, qui ont été enlevés en pleine nuit de leur domicile par un commando, puis "sacrifiés" comme preuve de la toute-puissance des narcos. Le 15 septembre, quelques heures avant la cérémonie officielle au Palais national, on découvrait, dans un quartier résidentiel de Mexico, trois cadavres abandonnés dans une voiture volée, dont celui d'un policier.
PLUS DE 400 ENLÈVEMENTS
La montée de l'insécurité - plus de 400 enlèvements contre rançon recensés depuis le début de l'année - a entraîné des manifestations dans plus de 70 villes du Mexique, le 30 août. Elle incite les milieux d'entreprises à faire appel à des professionnels de la protection, souvent recrutés en Israël, dont la présence augmente encore le risque d'un débordement de la violence hors de tout contrôle étatique.
"Les narcos lèvent déjà des impôts dans quinze Etats de la République mexicaine auprès des entrepreneurs", affirmait Edgardo Buscaglia, un expert des questions de sécurité auprès des Nations unies, lors d'un débat sur la chaîne télévisée CNN en espagnol. "Le danger du para-militarisme est déjà là, comme en Colombie." S'il se confirme que des cartels sont les auteurs de l'attentat de Morelia, dit-il, les autorités mexicaines "doivent demander sans délai au Conseil de sécurité des Nations unies d'inclure ces groupes sur la liste des organisations terroristes, afin qu'on puisse geler leurs fonds bancaires". "Il faut prendre des mesures d'urgence pour éviter une catastrophe."
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