Un arsenal toujours plus offensif
Le monde
"Responsabilité partagée" : tel est le mot d'ordre qui doit guider la coopération entre le Mexique et les Etats-Unis, dans leur bataille commune contre le trafic de drogue. Dès janvier 2007, le président Felipe Calderon avait souligné que son pays ne pouvait gagner seul cette guerre, son voisin du Nord restant le principal marché du monde pour les stupéfiants.
Le plus urgent serait de prendre des mesures pour freiner le trafic d'armes provenant des Etats-Unis, estimé à 2 000 par jour. Il existe 12 000 magasins d'armement à proximité de la frontière américano-mexicaine, où les vendeurs sont tenus de vérifier si l'acheteur a des antécédents judiciaires. Mais il est facile de payer un complice au casier vierge. C'est surtout dans les foires (gun shows) que les criminels peuvent emporter, pour moins de 1 000 dollars, un fusil d'assaut, sans se voir poser de question.
Un rapport officiel sur les armes confisquées au Mexique en 2007 révèle le type d'arsenal dont disposent aujourd'hui les gangs : bazookas, armes antitanks légères, grenades à fragmentation, dynamite ou encore du Tovex, un gel explosif en cartouches fréquemment employé dans la construction.
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