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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 12 décembre 2007

Le Mexique, nouvelle voie des migrants cubains vers les Etats-Unis

Le monde

Huit acrobates cubains, qui devaient participer à un spectacle de cirque dans la ville mexicaine de Queretaro, ont disparu, vendredi 7 décembre, sans crier gare. La veille, ils avaient acheté des téléphones cellulaires, et ont sans doute pris contact avec des réseaux chargés de les conduire jusqu'à la frontière avec les Etats-Unis, où l'asile politique leur est garanti. Les acrobates ont rejoint la troupe de plus en plus fournie d'immigrants cubains illégaux qui transitent par le Mexique, dont le vaste territoire est moins étroitement contrôlé que les côtes de Floride.


L'administration américaine a baptisé dusty foot ("pied poussiéreux") cette nouvelle voie - les Cubains faisant un long détour, parfois depuis le Honduras ou le Panama où les ont poussés les courants marins, avant de se présenter aux postes-frontière dans les zones désertiques du nord du Mexique. Pendant des années, Washington avait surtout pratiqué la politique du wet foot/dry foot ("pied mouillé/pied sec"), qui accorde aux Cubains un permis de résidence dès qu'ils atteignent le sol des Etats-Unis.

Sur de simples radeaux, ou grâce à des vedettes "empruntées" en Floride par des passeurs (en 2007, plus de 1 200 embarcations ont été volées dans cet Etat situé à 150 km des côtes cubaines), beaucoup de candidats à l'émigration suivent encore la voie maritime la plus directe. Mais ils risquent fort d'être interceptés par les gardes-côtes américains avant d'être entrés dans les eaux territoriales : ceux-ci ont alors pour consigne de les renvoyer dans leur pays, en vertu d'un accord signé entre Washington et La Havane.

QUELQUE 10 000 CUBAINS

Un tel accord n'existe pas avec le Mexique, déplore l'ambassadeur cubain à Mexico, Manuel Aguilera, dans un entretien au quotidien La Jornada. Le diplomate confirme les informations données par le consul américain à Cuba, suivant lesquelles, d'octobre 2005 à septembre 2006, quelque 10 000 Cubains sans papiers sont arrivés aux Etats-Unis par la "voie mexicaine", contre un peu plus de 7 500 qui ont réussi à traverser le détroit de Floride. Selon lui, d'autres chiffres sont des indicateurs de cette tendance : alors qu'en 2006 le Mexique avait rapatrié moins d'une centaine de balseros (les illégaux qui utilisent des embarcations de fortune), à la mi-octobre de cette année on en comptait 264.

En août 2006, quand Fidel Castro est tombé malade, Washington a encore facilité davantage l'émigration illégale, indépendamment du quota annuel de 20 000 immigrants légaux auxquels les Etats-Unis donnent des visas après avoir étudié leur dossier. M. Aguilera dénonce une "politique hostile", dont "le Mexique est la victime, tout comme Cuba".

Ce phénomène place le Mexique dans une position délicate au moment où il s'efforce de se réconcilier avec son voisin cubain, sans se brouiller avec son allié américain. En vertu d'un accord entre les deux pays, le Mexique renvoie certains immigrants à Cuba, mais délivre à la majorité d'entre eux des documents qui leur donnent trois jours pour quitter le Mexique.

La plupart sont alors pris en charge par des réseaux qui ont installé des caches le long des côtes mexicaines. Le succès de la voie des "pieds poussiéreux" n'a d'ailleurs pas échappé aux migrants mexicains - condamnés, eux, à se faire refouler : les plus astucieux s'entraînent à parler avec l'accent cubain pour tenter de convaincre les gardes-frontières américains.

Joëlle Stolz

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