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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

dimanche 16 décembre 2007

L’« arrière-cour » s’émancipe

Le monde diplomatique

Washington a-t-il perdu l’Amérique latine ?

Pourquoi l’ambassade américaine à Caracas a-t-elle ouvert une série de « consulats satellites » dans cinq Etats du Venezuela producteurs d’hydrocarbures ? Pourquoi le Pentagone tente-t-il de réactiver l’aéroport militaire Mariscal-Estigarribia, dans le Chaco paraguayen, à quelques dizaines de minutes de vol de la Bolivie ? Depuis la fin des années 1990, Washington est bousculé en Amérique latine. Le projet de grand marché de l’Alaska à la Terre de Feu, la Zone de libre-échange des Amériques, n’a pas abouti. En lieu et place sont apparus des gouvernements de gauche, modérés ou radicaux, une alliance énergétique Venezuela-Bolivie-Argentine, une Banque du Sud faisant pièce au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, l’Alternative bolivarienne des Amériques (Bolivie, Cuba, Nicaragua, Venezuela), l’ébauche d’un « socialisme du XXIe siècle » à Caracas, La Paz et Quito… Washington tente d’endiguer cette émancipation en promouvant de nombreux traités de libre commerce, en légitimant un « droit d’ingérence démocratique » et en renforçant la coopération militaire au nom de la guerre contre le terrorisme et le narcotrafic, en défense de… la démocratie de marché.

Par Janette Habel

« L’Amérique latine est un continent perdu. » L’affirmation est de Moises Naim, directeur de la revue Foreign Policy. Moins catégorique, le président de l’Inter-American Dialogue, Peter Hakim, n’en formule pas moins la même inquiétude lorsqu’il se demande : « Washington [est-il] en train de perdre l’Amérique latine ? » Depuis une décennie, les Etats-Unis ont essuyé de nombreux revers dans cette partie du monde. Le rejet des politiques néolibérales a porté au pouvoir des coalitions de gauche, radicales ou modérées, marquant à des degrés divers leur indépendance. En avril 2002, le coup d’Etat contre le président vénézuélien Hugo Chávez a échoué. Depuis, la force du mouvement indigène a porté M. Evo Morales au pouvoir en Bolivie malgré les pressions du département d’Etat. Bien qu’exerçant des pressions de toute sorte, les Etats-Unis n’ont pas davantage pu empêcher l’élection de M. Daniel Ortega au Nicaragua ou, en Equateur, celle de M. Rafael Correa . Alors, intervenir de façon plus musclée ? L’échec de l’expédition irakienne rend peu probable, au moins pour un temps, un engagement militaire direct sur un autre front.

Pourtant, en dépit du rejet croissant dont il est l’objet, l’essentiel du cadre néolibéral demeure en place. Certes, lancée en grande pompe par M. William Clinton, lors d’un Sommet des Amériques tenu à Miami, fin 1994, la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA, en espagnol ALCA), grand marché américain prévu de l’Alaska à la Terre de Feu, n’a pu voir le jour. Mais, d’après M. Carlos Gutierrez, secrétaire américain au commerce, les entreprises américaines ont investi 353 milliards de dollars en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2005. Leurs filiales y emploient un million six cent mille personnes. En 2006, les exportations américaines ont augmenté de 12,7 % et les importations de 10,5 %.

L’échec de la ZLEA ne doit pas masquer les progrès des accords bilatéraux ou multilatéraux, en particulier à travers les traités de libre commerce (TLC) (lire « Fraude médiatique au Costa Rica »). Car l’attrait du marché américain (...)

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