Petroleras francesas :Le peak pétrolier est-il atteint ?

Y antes de cerrar con broche de oro, una informacion que salio hace unos dias en la prensa francesa:

Total, tiene permiso para explorar el golfo de Mexico y prospectar la extracción de petroleo....

Le peak pétrolier est-il atteint ?
Le nouvel obs

OUI Yves Cochet député Vert, ancien ministre de l'Environnement

NON Christophe de Margerie directeur général de Total

On y est ! La baisse mondiale de l'extraction est avérée depuis deux ans et demi sur les pétroles faciles à extraire, et depuis un an sur le pétrole polaire ou l'offshore profond. Aujourd'hui, personne ne peut dire de combien de réserves de pétrole nous disposons; les plus modérés parlent de 1 000 milliards de barils, les plus optimistes, de 2 000 milliards. J'ai du mal à croire les patrons du secteur qui disent que nous avons du temps devant nous. Je constate d'ailleurs une évolution dans la bouche de certains. Récemment, Christophe de Margerie a ainsi évoqué un peak en 2020. C'était la première fois que le patron d'une major l'annonçait aussi proche. Quand j'étais ministre, son prédécesseur Thierry Desmarest me disait toujours que la question ne se poserait pas avant 2030 !

A Total, nous avons douze ans de réserves prouvées et vingt ans de réserves probables. L'offshore profond, à plus de 1 000 mètres de profondeur, et les réserves de sables bitumineux de l'Alberta ont longtemps été considérés comme «non exploitables» parce que le coût économique de l'extraction était exorbitant, ce qui était exact quand le baril était à moins de 20 dollars. Mais avec les prix actuels, l'exploitation de ce pétrole est devenue économiquement acceptable. Dans le même temps, la technologie a évolué, ce qui permet d'aller chercher du pétrole dans des endroits très difficiles d'accès. Nous avons des permis d'exploration à plus de 2 000 mètres de profondeur d'eau dans le golfe du Mexique, par exemple. Mais les réserves sont donc de plus en plus coûteuses à exploiter.