Mexique: vide grenier

" width="300">

Le suspense a duré jusqu'au dernier moment : l'offre gagnante, d'un montant de 249 millions de dollars, a été déposée mercredi dernier, trente secondes avant l'heure de clôture.

AP
Le figaro Frédéric Faux .

La privatisation d'Aeromexico fait des remous

La cession de la plus grande compagnie du pays à la banque Banamex provoque un tollé dans l'opposition de gauche.

Le feuilleton de la privatisation d'Aeromexico vient de prendre fin avec la vente effective de la première compagnie aérienne mexicaine à un groupe de quinze investisseurs mené par la banque Banamex, filiale du groupe américain Citibank.

Mexilios: sa s'appelle "payement des factures", ben oui le fauteuil présidentiel a coute cher aux sponsors du Calderon avec son 0,56% de plus, le trait en prenant la présidence de la république tout suit à payer des factures, et ce groupe la à la tête José Luis Barraza González avait fait la guerre sale contre AMLO, avec des milliers des spots transmis à la télé en violant toutes les lois....

Le suspense a duré jusqu'au dernier moment puisque l'offre gagnante, d'un montant de 249 millions de dollars, avait été déposée mercredi dernier, trente secondes avant l'heure de clôture. Moises Saba, homme d'affaires mexicain, s'est vu refuser deux minutes plus tard une offre supérieure, mais présentée hors délai.

Mexilios: bien sur, il faut faire semblante, mais alea jacta est

Si Moises Saba a accepté sa défaite, cette vente a soulevé un tollé dans l'opposition de gauche, qui accuse le président conservateur, Felipe Calderon, d'avoir bradé Aeromexico à ceux qui l'avaient soutenu lors de sa campagne électorale. Javier Gonzalez Garcia, chef de file des députés du PRD, a notamment appelé à la constitution d'une commission d'enquête, en s'étonnant que « la plus grande compagnie mexicaine soit vendue au prix d'un avion ».

Mexilios: c'est le stile Calderon, produits de luxe pour le prix du vide grenier, finalement il paye ses dettes avec l'argent et les biens de la Nation.... l'histoire ici

Les autorités mexicaines, qui détenaient 62 % d'Aeromexico, se sont cependant montrées satisfaites de cette transaction dont le montant est bien supérieur à la première offre - 100 millions de dollars - présentée en août 2007. Cette privatisation ferme également une parenthèse ouverte en 1995 quand le Mexique avait décidé de sauver de la faillite les compagnies aériennes Aeromexico et Mexicana, prises dans la crise financière dite de la tequila. Désireux de ne pas porter indéfiniment cette participation, l'État avait déjà tenté de s'en défaire en 2005. Mexicana, la deuxième compagnie aérienne du pays, avait alors été vendue 150 millions de dollars au groupe hôtelier Posadas SA, mais la vente d'Aeromexico avait été ajournée, faute d'acheteurs.

Mexilios: des histoires...... le pire les acheteurs ne payent pas les impos correspondants, le mieux c'est le peuple qui en payera!!!!

Concurrence très rude

Effectuant 300 vols quotidiens au Mexique mais aussi vers les États-Unis et l'Europe, la compagnie va bénéficier dans les trois prochains mois d'une injection de capitaux de 240 millions de dollars, sans toucher aux effectifs. « Notre but est de faire d'Aeromexico une grande compagnie aérienne en étendant nos routes commerciales, nos fréquences, et en exploitant plus d'avions », a déclaré son futur président, José Luis Barraza.

Cette privatisation pourrait par ailleurs annoncer une restructuration plus large du ciel mexicain. Complémentaires à l'international, Aeromexico et Mexicana s'affrontent sur le marché intérieur avec des armes quasi identiques. Une similitude qui avait poussé Mexicana à déposer une offre sur Aeromexico, avant d'être écartée par les autorités mexicaines de la concurrence. « Dans les conditions actuelles du marché, la survie de nos deux entreprises sera très difficile », prévient déjà Manuel Borga, directeur général de Mexicana.

Mexilios: quoi? Restructuration du ciel, sans blagues, est la vente de vide grenier du calderon, il avait déjà commence avec la vente des autoroutes, une autre histoire douloureuse pour le peuple mexicain, mais il faut payer les sponsors du fauteuil présidentiel le 0,56% d'avantage pour gagner la présidence a coute trop cher, et ce n'est que le début....

Une concurrence d'autant plus dure à assumer que les deux poids lourds de l'aviation mexicaine doivent maintenant faire face à la prolifération des compagnies low-costs : Aeromexico et Mexicana, qui contrôlaient 65 % du marché mexicain en 2006, pourraient descendre sous la barre des 50 % avant la fin de cette année.

Mexilios: Surement c'est le but, après se faire sauver pour le gouvernement et ensuite ils rachetent pour la faire tomber en faillite et la racheter, et autre fois jusqu'au ad infinitum.....