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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 11 octobre 2007

Mexique: André Aubry

En parlant de Chiapas, maintenant une nouvelle pas si gaie que ça, il s’agit de la mort d’un chiapaneco de coeur:


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Nécrologie

André Aubry

Après des études d'ethnosociologie à Beyrouth, puis d'histoire à Paris, André Aubry devient prêtre du diocèse de Nanterre. Conseiller du concile Vatican II, il participe à l'Assemblée des évêques de Medellin, en 1968. Il y rencontre Don Samuel Ruiz, une des personnalités de l'Eglise du Mexique, qui lui demande en 1974 de fonder dans son diocèse, à San Cristobal, un "Institut d'anthropologie pour la région maya" (Inaremac).


Don Samuel souhaite rassembler les techniciens du développement, pour aider les Mayas à retrouver leur autonomie et leur personnalité. André Aubry se rend compte qu'on a " dépouillé le Chiapas de sa mémoire", que ce pays, qui est un " paradis culturel", avec ses ruines antiques et ses trésors architecturaux, est aussi champion de l'analphabétisme.

A côté des programmes d'agriculture ou de soutien aux prisonniers, il instaure un atelier tsotsil pour fournir à l'une des langues principales du Chiapas, non écrite, un dictionnaire et un embryon de littérature. Il crée avec Angelica Inda le département des archives de l'évêché de San Cristobal, ainsi qu'une banque de données et participe enfin à la réhabilitation de monuments religieux.

La prise de parti d'André Aubry pour la population "indigène" irrite la classe dirigeante du pays. Comme son ami Don Samuel, il se trouve fréquemment dans des situations dangereuses, au point de devoir s'enfuir pour plusieurs mois. La situation s'aggrave à partir de 1994 et du soulèvement zapatiste du "sous-commandant Marcos". André Aubry participe à la commission de réconciliation, présidée par Don Samuel, qui aboutit aux accords de San Andres entre le gouvernement au Mexique et l'armée zapatiste de libération. Sur le terrain, les événements sont de plus en plus dramatiques, avec, en 1997, un attentat manqué contre Don Samuel et surtout le massacre d'Acteal, dans la paroisse de Chenalhô, dont le curé, Michel Chanteau, est expulsé vers la France. Don Samuel juge prudent de mettre fin à l'activité de l'Inaremac.

Les dernières années d'André Aubry seront plus calmes ; son action est moins visiblement "provocatrice", alors qu'il participe aux activités d'éducation des villages zapatistes. Lors d'une rencontre hispanique et indienne au Chiapas en 2005, les écrivains, journalistes et poètes de l'Etat publient un livre unanime, Jamais ne se taira la parole, hommage à André Aubry.


Avril 1927 : Naissance en France

1996 : Participe aux négociations des accords de San Andres entre le gouvernement et l'armée zapatiste

20 septembre 2007 : Mort au Mexique

Jacques Lonchampt

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