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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 28 septembre 2007

La douce mort du Pape Jean-Paul II


Polémique sur la fin de vie du pape Jean-Paul II


Depuis que le Vatican a rappelé la position de l'Église sur l'euthanasie, la controverse enfle sur les conditions de la mort de Jean-Paul II en avril 2005.

«Continuer à alimenter et à hydrater un patient par voie artificielle, même s'il se trouve dans un état végétatif avancé » : c'était, il y a quinze jours, les directives publiées par la puissante congrégation pour la Doctrine de la foi, gardienne de la foi catholique. Depuis, les partisans italiens du droit à l'euthanasie sont montés au créneau, brandissant le dossier médical de Jean-Paul II en guise d'argument pour appuyer leur thèse. Car, plus de deux ans après sa disparition, les conditions exactes de la mort du pape polonais restent entourées de secrets.
Hier, à Rome, le directeur de la revue laïque de gauche MicroMega, Paolo Flores d'Arcais, avait convoqué la presse pour demander que toute la lumière soit faite sur la mort de Karol Wojtyla, et pousser l'Église à changer son discours sur les conditions de la fin de vie. Il était accompagné de l'épouse de Piergiorgio Welby, à qui l'Église avait refusé, à Noël dernier, des funérailles religieuses parce qu'il avait demandé le débranchement de l'appareil respiratoire qui le maintenait en vie. Il y avait surtout l'anesthésiste Lina Pavanelli, auteur d'un article controversé sur « la douce mort » du Pape.
La longue agonie de Jean-Paul II, de février à avril 2005, ne cesse en effet de poser des questions, alimentées par la version officielle des soins qui lui furent alors apportés. C'est sur ces informations délivrées par le Vatican que s'est appuyée Lina Pavanelli pour démontrer que le Pape était mort d'un manque volontaire d'alimentation. Selon elle, si le patient avait été correctement nourri, il aurait pu survivre plusieurs années. À la praticienne, il a été rétorqué que Jean-Paul II avait, dans les dernières semaines de sa vie, une sonde gastrique qui lui était retirée lors de ses apparitions publiques. Une opération que le Pape supportait mal. Mais pour le professeur Pavanelli, la réponse est insuffisante. Pire, les médecins n'auraient pas suivi les protocoles qui s'appliquent d'ordinaire à un malade de Parkinson. Jean-Paul II était atteint depuis quinze ans de ce mal dégénératif. « Le Pape et ses médecins connaissaient parfaitement son évolution. Ils avaient eu le temps de penser à cette fin prévisible », estime la directrice de l'école d'anesthésie de Ferrare. Et d'accuser ses confrères d'être intervenus en dernier recours. Le Pape aurait dû subir une trachéotomie avant le mois de février 2005, et surtout une sonde abdominale aurait permis de le nourrir sans douleur, sans le laisser s'affaiblir. Ses médecins le savaient, mais n'ont rien fait. Pourquoi ? Fut-ce une forme d'« euthanasie par omission » dénoncée par le Vatican, ou obéirent-ils à leur patient ?
C'est là la deuxième interrogation sur la mort de Jean-Paul II. Aurait-il refusé des soins ? Le 2 février 2005, le pape était transféré une première fois à l'hôpital Gemelli de Rome. Il refusa alors qu'une sonde abdominale lui soit posée. Après une seconde hospitalisation, du 24 février au 13 mars, il regagnait le Vatican pour y mourir. Apparaissant en public malgré le conseil des médecins, incapable de s'adresser à la foule le jour de Pâques, Jean-Paul II glissa à son secrétaire, Mgr Stanislas Dziwisz : « Il vaut peut-être mieux que je meure, car je ne peux plus remplir ma mission. » Amaigri, il avait perdu 15 kg. Le 30 mars, le Vatican avouait enfin qu'une sonde gastrique lui avait été posée. Le lendemain, il était frappé d'une septicémie suivie d'un arrêt cardiaque, et ses médecins ordonnèrent un retour à l'hôpital. Il refusa.
Les dernières 24 heures de la vie de Jean-Paul II sont encore moins bien connues. Le chef des urgences de l'hôpital Gemelli fut appelé à son chevet, le matin du 1er avril. Il trouva le Pape faisant ses adieux à ses proches. Dans le même temps, les stocks de « préparation nutritionnelle » furent renvoyés de son appartement à la pharmacie centrale du Vatican.

Le 2 avril 2005 à 15 h 30, Karol Wojtyla déclarait : « Laissez-moi aller au Père. » Il existe plusieurs versions de ces dernières paroles. Elles sont interprétées par les uns comme sa volonté de mourir en paix, sans acharnement thérapeutique, par les autres comme une prière intérieure. Cette dernière version est celle de son premier médecin et celui de Benoît XVI, Renato Buzzonetti. Pour lui, les soins apportés au Pape n'ont jamais été interrompus. C'est la version officielle du Vatican, qui fut publiée dès le mois de septembre 2005 pour mettre fin aux rumeurs qui couraient déjà.
Il reste une dernière question : le Souverain Pontife peut-il être soigné et mourir comme tout le monde ?

Le figaro

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