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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 11 mai 2007

Le Mexique à poil

Le Monde
Mexico, la nudité sur un mode libertaire

Dix-huit mille habitants de Mexico ont posé nus devant l'objectif du photographe new-yorkais Spencer Tunick, le 6 mai 2007. | AFP/RONALDO SCHEMIDT


Dix-huit mille habitants de Mexico ont posé nus devant l'objectif du photographe new-yorkais Spencer Tunick, le 6 mai 2007. | AFP/RONALDO SCHEMIDT

Le plus difficile a été de les empêcher de rire, pendant la plus grande "installation humaine" jamais réalisée à ce jour par un artiste. Dix-huit mille habitants de Mexico ont répondu avec un enthousiasme frondeur à l'appel du New-Yorkais Spencer Tunick, spécialiste des portraits de groupes nus, qui les a photographiés sur la place du Zocalo, dimanche 6 mai, au lever du soleil.


Cette nouvelle performance a dépassé de loin le record établi par Tunick à Barcelone, en 2003, avec 7 000 participants : elle a pris l'allure d'un manifeste libertaire, dans la ville la moins inhibée d'un pays majoritairement conservateur. Le photographe a invité les Etats-Unis à regarder vers leur voisin du Sud, "pour voir comment un pays peut être libre et traiter le corps dénudé, non comme de la pornographie ni comme un crime, mais avec gaieté et tendresse".

Pour les commentateurs, cet événement souligne la "maturité" de la société mexicaine et la volonté de se libérer des tabous imposés aussi bien par le catholicisme que par l'esthétique des telenovelas. En 1971, rappelle le quotidien Reforma, une jeune fille de Monterrey s'était entièrement déshabillée au cours d'un concert de rock, provoquant une commotion dans l'opinion publique. Le gouvernement avait alors interdit ce genre musical.

C'est un autre pays qui s'est exhibé le 6 mai devant l'objectif de Tunick, la foule se pliant tant bien que mal aux consignes, mais imprimant aussi sa propre originalité à une mise en scène trop bien rodée. L'Américain avait d'abord choisi le site de Teotihuacan, au pied des pyramides précolombiennes, avant de se rabattre, devant le refus des autorités, sur le Zocalo - théâtre de toutes les grandes manifestations politiques.

Du coup, les participants ont lancé des slogans rappelant la controverse postélectorale de 2006 ou le récent débat sur la dépénalisation de l'avortement : "Norberto Rivera, les gens se mettent à poil devant toi !", criaient-ils à l'adresse de l'archevêque de Mexico, qui voulait excommunier les députés favorables à la nouvelle loi.

Joëlle Stolz

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