Vista previa
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

dimanche 9 décembre 2007

Polémique sur l'arrêt de la commercialisation du maïs MON 810

NOUVELOBS.COM

Un arrêté suspend la vente et l'utilisation du maïs génétiquement modifié jusqu'en février 2008. Un geste purement symbolique, puisque les semis ont lieu au printemps. L'Alliance pour la planète dénonce une remis en cause des décisions du Grenelle de l'Environnement.


(c) Reuters

Le gouvernement a publié jeudi 6 décembre l'arrêté suspendant la commercialisation de semences du maïs MON 810 sur le territoire national jusqu'au vote de la loi, et au plus tard jusqu'au 9 février 2008, "conformément aux conclusions arrêtées par le président de la République à l'issue du Grenelle" de l'environnement, a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable. Cette annonce a suscité des réactions diverses.

"Nous avons été trompés lors du Grenelle de l'environnement", estime la Confédération paysanne dans un communiqué, en observant que "le ministère de l'Ecologie avait annoncé la mise en œuvre de la clause de sauvegarde en même temps qu'un arrêté de suspension pour le maïs MON 810".


Bras de fer interministériel


Selon le syndicat, il apparaît que "ce soit bien le ministère de l'Agriculture qui ait eu le dernier mot dans le bras de fer interministériel qui semble s'être tenu jusqu'au week-end dernier et au-delà". "Stupéfaits de cette décision qui consiste à geler les semences en hiver, nous sommes très choqués que le ministre de l'Agriculture ait cédé à la pression des lobbies agro-industriels mettant en cause la pérennité des exploitations agricoles et la survie des paysans", affirme la Confédération paysanne.


"Processus opaque et unilatéral"

Les associations de l'Alliance pour la planète ont annoncé pour leur part la suspension officielle de "leur participation au processus de suivi du Grenelle tant que le dispositif de suivi à cinq collèges n'est pas rétabli". Cette annonce fait suite à la "remise en cause par le gouvernement de la décision du Grenelle d'activer au niveau européen la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810", alors que le président de la République, le ministre d'Etat et la secrétaire d'Etat, s'étaient "pourtant engagés" sur cette décision, souligne l'Alliance pour la planète. Dans un communiqué, elle demande au "ministre d'Etat Jean-Louis Borloo d'organiser en urgence une réunion du groupe de contact inter collèges et de stopper un processus opaque et unilatéral qui sape les résultats du Grenelle".


Le Grenelle, "un Sarko show parmi d'autres"

"Déchets, forêts, publicité, éco-pastille, OGM... Les premières mesures de suivi et de mise en oeuvre du Grenelle conduisent à une remise en cause une à une des décisions prises il y a moins de six semaines", a déploré Yannick Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace et porte-parole de l'Alliance pour la planète. "Ce résultat est évidemment lié au processus unilatéral choisi à ce stade par le gouvernement". L'Alliance "demande au président de la République et au ministre d'Etat de remettre en marche la dynamique de travail collective et ainsi de restaurer la confiance", a-t-il ajouté.

A la suite du retrait de l'Alliance pour la planète du processus du Grenelle de l'environnement, Yann Wehrling, porte-parole et coordinateur du comité de suivi du Grenelle des Verts, a estimé que "les premières mesures" prises après le Grenelle sont "loin d'être à la hauteur", alors que le rendez-vous "devait être jugé sur les actes". "La France rate une nouvelle fois l'occasion de mener les politiques écologiques qui s'imposent - et qui finiront par s'imposer", a-t-il ajouté. "En l'état, le Grenelle ne semble être qu'un Sarko show parmi d'autres."


Monsanto scandalisée par l'arrêté

La société Monsanto, "tout en rappelant sa volonté de respecter la loi française", s'est dite pour sa part "scandalisée par cette décision scientifiquement infondée et incohérente par rapport aux bénéfices environnementaux de la technologie". "A l'heure où l'Allemagne confirme que les semences de MON810 peuvent continuer à être commercialisées dans ce pays, l'arrêté de suspension français apparaît d'autant plus injustifié et inopportun", poursuit Monsanto dans un communiqué. "Le gouvernement ne fournit aucun fondement scientifique à l'appui de son arrêté de suspension. Et pour cause: à aujourd'hui, les données scientifiques nouvelles requises par la législation européenne pour décider d'une telle suspension n'existent pas", souligne Jean-Michel Duhamel, président de Monsanto Europe du Sud.

Dans un communiqué, les semenciers s'interrogent sur le bien-fondé de la décision du gouvernement, estimant qu'elle "n'est basée sur aucun fait scientifique nouveau". Ils espèrent que "la loi relative aux biotechnologies laissera enfin aux agriculteurs le choix de produire avec ou sans OGM et permettra de mettre un terme à une situation qui, du fait de cet arrêté, est, à l'heure actuelle, particulièrement floue". (avec AP)

Aucun commentaire: