Sommet ibéro-américain
Pauvreté et inégalité au cœur des débats
RFI
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Santiago, Jean Boulanger
Lors de l’assemblée générale, un temps fort du sommet, les premières interventions des chefs d’Etats ont confirmé le virage à gauche de l’Amérique latine. La plupart des orateurs constatent la même chose : la croissance économique est soutenue, mais le développement de la région reste fortement inégalitaire.
Partant de ce constat, la présidente chilienne Michelle Bachelet, a proposé un pacte social pour améliorer la situation des ouvriers de la croissance. « La pauvreté est la principale menace pour nos sociétés », a-t-elle souligné, estimant que « celle-ci pouvait fragiliser la démocratie ».
Sur un ton plus radical, le président équatorien Rafael Correa a appelé ces collègues à tourner le dos aux recettes néolibérales des années 90. Suivi peu après pas Hugo Chavez : « il y a dix ans, le sommet ibéro-américain était un champ générale pour le consensus de Washington », a lancé le président vénézuélien, traitant au passage, l’ancien président espagnol Aznar de « fasciste ». « Aujourd’hui, nous voulons mettre le cap vers une société plus juste », a conclu Hugo Chavez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire