L'Amérique latine face à ses militaires
par Paulo A. Paranagua
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Aujourd'hui, il ne semble pas y avoir de menace de guerre en Amérique latine, en dépit de quelques différends frontaliers. Les litiges sont en voie de règlement par la négociation. Le 8 octobre, le Honduras et le Nicaragua ont accepté la décision de la Cour internationale de justice de La Haye concernant quatre îles que les deux pays se disputent. Le Chili et la Bolivie n'ont pas de relations diplomatiques à cause de la vieille revendication d'un débouché sur la mer pour les Boliviens, mais le dialogue entre leurs diplomates a bel et bien commencé.
Plutôt que le terrorisme, le véritable problème de la région est le crime organisé, qui infiltre, contamine et affaiblit les Etats. Les polices sont souvent débordées. Et les Etats-Unis exigent des résultats dans la lutte contre la drogue, comme l'a rappelé, au mois d'octobre, le secrétaire à la défense Robert Gates, lors de sa première tournée en Amérique latine. La Colombie, seul pays de la région avec un conflit armé interne dopé par le narcotrafic, reste un cas à part. Ailleurs, la participation des forces armées à des missions de sécurité publique provoque la controverse, du Mexique au Brésil, en passant par l'Amérique centrale, ébranlée par les maras (gangs de jeunes violents).
Mexilios : USA exige hypocritement aux payses latino américains d’éradiquer le narco trafic en toutes ses modalités, mais personne ne s’est jamais demande par ou rentrent les drogues aux USA ????? Et maintenant est à l’intérieur même des USA qui se produise la moitie de marijuana. On est pas des naïfs le plus grand cartel dans le monde est la DEA et CIA…..
Au Mexique, le président Felipe Calderon a fait appel à l'armée pour lutter contre les cartels de la drogue et pour désarmer les policiers compromis. Au Brésil, l'opinion réclame une présence militaire pour mettre fin à la guerre des gangs : puisque des casques bleus brésiliens patrouillent dans les bidonvilles de Port-au-Prince, pourquoi ne feraient-ils pas de même dans les favelas de Rio de Janeiro ? "L'armée est vouée à tuer ou à occuper un territoire, pas à faire la police", confie le ministre brésilien de la justice, Tarso Genro. "Les forces armées ne sont ni formées, ni entraînées, ni organisées, ni équipées pour rétablir l'ordre public", renchérit le général Cheyre.
Mexilios : AU Mexique Felipe Calderon a sorti l’armée pour la soit disant lute contre le crime, mais la vérité est pour faire son coup médiatique (avoir la légitimité que les citoyens l’ont nie aux urnes, remember son 0.56% avec le quel il occupe le fauteuil présidentiel), ça n’a servi à rien, que pour ouvrir les portes de l’enfer : femmes violées, enfants et familles tues, violences et violation des droits de l’homme. Le tout cause pour membres de l’armée. Puis les morts continuent de tomber, les barons de la drogue sont encore là, les prix des drogues n’ont pas augmente, les saisis de drogue sont que des coups médiatiques parfois nous dissent : « Un grand coup contre le narcotrafique, des tons de drogue ont été saisir, mais pas des inculpés » bizarre, ça bien pourrait bien être de la farine….. Pour finir, la stratégie de Calderon est un fiasco tout comme son gouvernement télévisé.
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