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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 9 octobre 2007

Pauvreté et politiques néolibérales

Pauvreté urbaine et politiques sociales en Amérique latine

Indissociable des phénomènes d’exclusion et d’inégalité - aggravés dans les villes latino-américaines par la généralisation des politiques néolibérales -, la pauvreté urbaine est une réalité multidimensionnelle qui requiert des politiques sociales complexes. L’amélioration des conditions d’existence et l’accès aux équipements urbains ne peuvent suffire. La participation et la citoyenneté jouent aussi un rôle fondamental.

par Alicia Ziccardi

Les villes du 21e siècle manifestent particulièrement bien les profondes inégalités économiques et sociales qui caractérisent nos sociétés. Le processus de mondialisation et les politiques néolibérales qui le sous-tendent ont fortement accentué les contrastes entre les groupes sociaux urbains. Alors que certains vivent dans des enclaves où dominent richesse et opulence ; que les classes moyennes ont maintenant accès à des niveaux de vie plus ou moins acceptables ; de vastes couches populaires sont obligées de vivre dans des logements de fortune sans le moindre accès à des services publics de qualité. Plus que jamais, les villes sont le miroir de nos sociétés complexes caractérisées par une forte fragmentation sociale.

Le modèle de société salariale et d’État providence a fait place à des formes généralisées de précarité et d’informalité qui dominent aujourd’hui le marché du travail urbain. À l’augmentation de la pauvreté urbaine et aux croissantes inégalités sociales s’ajoute une exclusion sociale accrue qui touche en premier lieu les classes populaires en raison de leur lieu de résidence, de leur origine ethnique, de leur âge ou de leur sexe ou encore du type d’activité économique exercée. Certains groupes en particulier cumulent les handicaps économiques et sociaux : les femmes chefs de famille, les jeunes chômeurs, les immigrants, les invalides, les populations indigènes et les personnes âgées ne bénéficiant d’aucune couverture sociale.

Dans un tel contexte, les politiques sociales en tant que formes d’action publique par lesquelles les gouvernements entendent répondre à des questions sociales complexes, font désormais figure de priorités par rapport aux autres politiques publiques. En (ré)activant des mécanismes distributifs, ce sont en effet les politiques les plus à même de contrecarrer les effets les plus dramatiques du processus d’urbanisation de la pauvreté, qui renvoie à l’augmentation constante du nombre de pauvres vivant en ville par rapport au nombre total de personnes en situation de pauvreté. L’ampleur et la gravité des problèmes aujourd’hui sont telles que l’action sociale, auparavant du seul ressort de l’État, revêt désormais un caractère public. Il s’agit en effet de rechercher les moyens d’inclure les citoyens et les organisations de la société civile dans la prise de décisions publiques. Ce que tentent notamment de réaliser certaines expériences intéressantes de démocratie directe qui n’en reconnaissent pas moins la démocratie représentative comme mode principal de gouvernement.

Notre objectif ici vise à donner une image approximative des conditions qui prévalent aujourd’hui dans les villes du 21e siècle, en éclaircissant et en définissant les particularités des concepts de pauvreté urbaine, d’inégalité et d’exclusion sociale. Nous nous attarderons ensuite sur trois composantes centrales des nouvelles politiques sociales à destination des couches urbaines les plus vulnérables : la construction et l’extension de la dimension sociale de la citoyenneté, le rôle du gouvernement local et les formes de participation citoyenne.


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