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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 6 septembre 2007

Migration

Marianne

Etats-Unis : New Haven, la ville qui régularise ses clandestins

par Lydie Marlin

Depuis mardi, la ville de New Haven dans le Connecticut est devenue la première ville américaine délivrant des cartes d’identité à ses administrés dont les immigrants illégaux présents dans la commune. Une première dont pourraient s’inspirer d’autres villes, alors que le projet de loi sur l’immigration de George Bush est resté lettre morte au Sénat.

Environ 250 personnes se sont rassemblées mardi 24 juillet à l’hôtel de ville de New Haven (Connecticut, Nord-Est) pour recevoir leur « Elm City Residency Card », une nouvelle carte d’identité muti-usage permettant d’avoir accès à une série de services tels que les bibliothèques, les parcs et les parkings de la ville. Une initiative somme toute pratique, mais qui fait pourtant polémique aux Etats-Unis. La raison ? Elle est proposée aux 124 000 résidents de la municipalité et… indépendamment de leur situation légale sur le territoire américain. Ainsi, les quelque 10 000 à 15 000 immigrés illégaux présents sur cette place qui abrite la prestigieuse université de Yale se verraient offrir la possibilité d’ouvrir un compte bancaire.

Initié par le maire démocrate, John DeStefano, cette mesure n’a pas manqué de relancer le débat sur l’immigration aux Etats-Unis, alors que 90 villes et comtés viennent de proposer ou de prendre des mesures répressives visant notamment à pénaliser les entreprises qui emploient des sans-papiers. Comme le rappelle André Kaspi, professeur d’histoire à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, « il s’agit d’une question extrêmement importante pour la plus grande terre d’accueil d’immigrés légaux qui divise aussi bien dans les rangs des républicains que chez les démocrates. » D’un côté, les partisans d’une fermeture émétique des frontières, en particulier avec le Mexique. De l’autre, les tenants d’une régularisation des quelque 11 à 12 millions d’immigrés illégaux présents sur le sol américain. C’est dans logique d’ouverture que s’insérait le projet de loi de George Bush. Outre la légalisation des immigrés clandestins, celui-ci prévoyait l’afflux de nouveaux travailleurs afin de palier au manque de main d’œuvre. Mais faisant face au refus des sénateurs de procéder au vote final de la loi, le 28 juin dernier, celle-ci reste pour l’heure lettre morte.

A New Haven, une vingtaine de manifestants membres d’une organisation pour la réforme des lois sur l’immigration ont hué le maire, craignant que cette forme de régularisation municipale n’entraîne un nouvel afflux de clandestins et que ceux-ci « volent leurs emplois aux Américains ». A la tête du mouvement, Ted Pechinsky, a déclaré qu’il était « entré en guerre » contre John DeStefano, arguant que ce dernier violait la loi fédérale. Le maire s’est défendu quant à lui en soulignant qu’il « ne faisait qu'affronter un problème esquivé par le gouvernement fédéral ».

En attendant un probable jugement sur la légalité de cette décision, l’initiative du maire de New Haven pourrait donner des idées à d’autres : dans son édition du 24 juillet, le New York Times rapportait qu’Hiram Monserrate, un membre du conseil municipal de New York, envisageait de proposer le même type de carte.

La campagne pour les primaires battant actuellement son plein, la question de l’immigration clandestine ne sera probablement pas résolue avant l’élection du prochain président en 2008.

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