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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 29 août 2007

La sainte des ténèbres

Le monde

Les "doutes" de Mère Teresa sur sa foi révélés dans sa correspondance


Un portrait de Mère Teresa de Calcutta brandi lors de la cérémonie de béatification célébrée au Vatican par Jean Paul II, le 19 octobre 2003. | AFP/PHILIPPE DESMAZES
AFP/PHILIPPE DESMAZES
Un portrait de Mère Teresa de Calcutta brandi lors de la cérémonie de béatification célébrée au Vatican par Jean Paul II, le 19 octobre 2003.

Mère Teresa de Calcutta avait-elle vraiment foi en Dieu ? Ainsi posée, la question apparaîtra sacrilège aux admirateurs de cette icône mondiale de la charité qui célébreront, le 5 septembre, le dixième anniversaire de sa mort. Elle ne l'est pourtant pas, comme le prouve la quarantaine de lettres, signées de celle que Jean Paul II béatifia à une vitesse record, en 2002, qui seront publiées aux Etats-Unis sous le titre Mère Teresa, viens, sois ma lumière.

Chez la religieuse albanaise née en 1910 à Skopje, fondatrice des Missionnaires de la charité, prix Nobel de la paix 1979, ces lettres trahissent la répétition de nuits de doutes et d'épreuves. "Où est ma foi ? Tout au fond de moi, il n'y a rien d'autre que le vide et l'obscurité. Mon Dieu, que cette souffrance inconnue est douloureuse ! Je n'ai pas la foi", écrit-elle dans un texte non daté adressé à... Jésus-Christ, dont elle avait de fréquentes visions.

Dès 1959, elle est tenaillée par le doute : "Pourquoi je fais tout cela ? Si Dieu n'existe pas, il ne peut pas y avoir d'âme. S'il n'y a pas d'âme, alors Jésus, toi non plus, tu n'existes pas." Les mêmes mots reviennent : "obscurité", "torture", "agonie". Dans une autre lettre non datée, elle écrit : "Quand j'essaie de me tourner vers le Paradis, il y a un tel vide (...) J'appelle, je m'agrippe et il n'y a personne pour répondre. Personne à qui m'accrocher, non, personne. Seule."

"MON SOURIRE EST UN MASQUE"

De son vivant, on avait fait de Mère Teresa un modèle de perfection chrétienne, un bloc de certitudes. Mais "mon sourire est un masque", révèle-t-elle. En 1979, elle écrit à un ami pasteur : "Pour moi, le silence et le vide sont si grands que, quand je regarde, je ne vois pas ; quand j'écoute, je n'entends pas". Auteur de cette compilation, le père Brian Kolodiejchuk, qui l'a suivie pendant plus de vingt ans, dit sa surprise au magazine Time : "Je n'ai jamais lu la vie d'un saint où le saint vivait dans une obscurité spirituelle si intense. Personne ne savait qu'elle était aussi tourmentée." Cette publication risque pourtant de faire avancer la cause de la canonisation de Mère Teresa, dont ce prêtre est le postulateur au Vatican, et de la faire classer dans la lignée des grands mystiques. Avant elle, en effet, des saints comme Jean de la Croix (1542-1591) ou Thérèse de Lisieux (1873-1893) ont connu les mêmes tourments. Thérèse de Lisieux en parlait comme d'une "nuit de la foi". Dès 1962, Mère Teresa avait livré ce pressentiment : "Si un jour, je deviens une sainte, je serai sûrement celle des ténèbres."

Henri Tincq

Autres liens:

Nouvelles révélations sur la foi ébranlée de mère Teresa

Des lettres inédites, publiées outre-Atlantique, mettent en lumière les doutes de la religieuse sur l'existence de Dieu.


Et en espagnol:

La Madre Teresa: El Mito y la Verdad

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