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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 27 juillet 2007

Mexique: pays en guerre?

Reporters sans frontieres

Mexique - Rapport annuel 2007

Avec neuf journalistes assassinés et trois disparus, le pays traîne le pire bilan du continent et se classe juste après l’Irak pour le nombre de professionnels des médias tués en 2006. Ce, malgré la mise en place, en février, d’un parquet fédéral spécial chargé de lutter contre les attaques envers les médias.

Le pouvoir fédéral semble avoir pris la mesure du danger encouru par la presse mexicaine en mettant en place, le 15 février 2006, un parquet spécial destiné à lutter contre les attaques envers les journalistes (Fiscalía Especial para la Atención de los Delitos contra Periodistas). Le 18 avril, la Chambre des députés fédérale a approuvé une réforme partielle du code pénal, déjà avalisée par le Sénat, reconnaissant la protection du secret des sources et une autre dépénalisant les délits de presse. Ces bonnes intentions n’auront pas permis d’empêcher l’un des pires bilans du continent américain de ces dix dernières années.

L’hécatombe a failli commencer le 6 février par l’attentat à l’arme à feu contre la rédaction du quotidien El Mañana à Nuevo Laredo (Nord-Est), qui a fait un blessé grave. Les 9 et 10 mars, deux journalistes ont été assassinés en moins de vingt-quatre heures : le photographe indépendant Jaime Arturo Olvera Bravo dans l’Etat du Michoacán, (Sud-Ouest) et Ramiro Téllez Contreras, de la radio locale Exa 95.7 FM, toujours à Nuevo Laredo. Les armes utilisées contre ce dernier portaient la marque des narcotrafiquants. Des membres de cartels seraient également à l’origine de la disparition, le 8 juillet à Monclova (Nord), de Rafael Ortiz Martínez, du quotidien Zócalo, qui avait révélé de nouveaux foyers de trafic de drogue dans la région. Egalement spécialiste du narcotrafic et du fait divers, Enrique Perea Quintanilla, directeur et fondateur du mensuel Dos Caras, Una Verdad, a été tué par balles, le 9 août dans l’Etat de Chihuahua (Nord), selon les méthodes du crime organisé. Sa tête aurait été mise à prix par les dirigeants du cartel de Ciudad Juárez, la capitale de l’Etat, comme l’ont confessé deux tueurs présumés sur une vidéo envoyée le 12 octobre à TV Azteca.

D’octobre à décembre, six assassinats et deux disparitions se sont succédé à un rythme effréné. En reportage à la frontière des Etats de Durango, (Nord) et de Chihuahua, Guevara Guevara Domínguez, responsable de l’édition en ligne de l’hebdomadaire Siglo 21, n’a plus donné signe de vie depuis le 8 octobre. Le 10 novembre, Misael Tamayo Hernández, directeur du quotidien régional El Despertar de la Costa a été retrouvé dans un motel de l’Etat de Guerrero (Sud), les mains liées et victime d’une injection létale. Six jours plus tard, l’ancien directeur du quotidien Excelsior, José Manuel Sánchez Nava, qui venait de sortir un livre critiquant l’attitude du gouvernement du président Vicente Fox lors du rachat de son journal, a été découvert assassiné à coups de couteau dans son appartement de Mexico. Victime de menaces, Roberto Marcos García, sous-directeur de l’hebdomadaire Testimonio dans l’Etat de Veracruz (Est) - autre haut lieu du trafic - est tombé sous les balles, le 21 novembre. Toujours dans l’Etat de Veracruz, le cadavre d’Adolfo Sánchez Guzmán, 31 ans, collaborateur de la chaîne Televisa Veracruz et de la station Xhora Ori Estereo 99.3 FM a été découvert le 30 novembre. Il aurait été victime d’un règlement de comptes entre pirates de la route et deux frères ont été arrêtés. La disparition, dix jours plus tôt, dans le Michoacán, de José Antonio García Apac, directeur de l’hebdomadaire Ecos de la Cuenca, a marqué un véritable “novembre noir” de la presse mexicaine.

Bataille rangée à Oaxaca

Après un an de pourrissement, la crise politique et sociale dans l’Etat de Oaxaca (Sud) a viré à la bataille rangée à partir du mois de mai entre l’entourage du gouverneur Ulises Ruiz Ortiz et ses opposants de l’Assemblée populaire des peuples de Oaxaca (APPO). Cameraman de l’agence indépendante Indymedia, l’Américain Brad Will a succombé aux coups de feu de la garde rapprochée du gouverneur, le 27 octobre, lors d’émeutes marquées par des saccages de rédactions et de multiples agressions de journalistes. Les enquêteurs locaux ont tenté d’attribuer sa mort à l’APPO, et deux de ses assassins présumés, policiers municipaux, ont été libérés après un mois de détention. Le gouverneur a voulu accréditer la thèse d’un règlement de comptes entre mouvements indigènes après l’assassinat, le 8 décembre dans sa rédaction, de Raúl Marcial Pérez, éditorialiste du quotidien El Gráfico. L’enquête a mystérieusement négligé le mobile professionnel.

Outre Oaxaca, le Yucatán (Sud-Est) a été le théâtre de quatre attentats contre le quotidien Por Esto ! entre juin et septembre, avec la complicité vraisemblable des autorités locales. Surtout, la très violente répression d’une manifestation pour la paix à San Salvador Atenco (banlieue de Mexico), les 3 et 4 mai, s’est accompagnée de violences et d’abus sexuels contre trois jeunes journalistes étrangères.

Arrêté à deux reprises, en janvier 2003 et octobre 2005 pour avoir “diffamé” une fonctionnaire locale du Chiapas (Sud), Ángel Mario Ksheratto, du quotidien Cuarto Poder, a purgé dix-huit jours de détention, entre le 4 et le 22 février, avant d’être relâché contre une caution de 8 000 euros. Le 11 novembre, le journaliste a été renvoyé en prison au motif qu’il ne respectait pas les obligations de son contrôle judiciaire, puis à nouveau libéré sous caution le 19 décembre. La législation du Chiapas prévoit des peines allant jusqu’à neuf ans de prison pour les délits de presse et quarante journalistes sont actuellement sous le coup d’une procédure dans cet Etat.

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