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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 27 juillet 2007

Avis a la population!!!!

Indymedia Paris

Rassemblement contre la répression à l'Oaxaca, Mexique

Rassemblement contre la répression à l'Oaxaca, Mexique Samedi 28 juillet 2007 à 14h00 2 Av. de Tourville (Hôtel des invalides) Métro école militaire

HALTE À LA RÉPRESSION ET À LA PERSÉCUTION DU MOUVEMENT SOCIAL DES PEUPLES DE L'OAXACA ! LIBERTÉ IMMÉDIATE POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET SOCIAUX ! HALTE À LA COOPÉRATION POLICIÈRE FRANCO-MEXICAINE !

HALTE À LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL DANS L'OAXACA ET AU MEXIQUE !

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AVEC L'APPO ET VOCAL !

Lundi 16 juillet, une répression systématique et sauvage, véritable terreur d'État, a été organisée contre le mouvement social de l'Etat d'Oaxaca, dans le sud du Mexique. La Police fédérale préventive (la PFP, bénéficiant de la coopération policière franco-mexicaine), l'armée fédérale, l'Agence fédérale de recherche, les polices de l'Etat et de la ville d'Oaxaca ont conjugué leurs efforts pour encercler et attaquer un défilé populaire festif de plusieurs milliers de participants. Cette manifestation voulait exprimer la dignité des peuples indigènes de l'Oaxaca, le refus de la commercialisation et de la mise en spectacle de la Guelaguetza, fête traditionnelle annuelle, par le pouvoir du gouverneur Ulises Ruiz Ortiz, responsable de dizaines d'assassinats et de centaines d'enlèvements, de séquestration et de torture, dans le but d'anéantir l'Assemblée populaire des peuples de l'Oaxaca (APPO).

Le solde de l'opération a été la détention arbitraire, avec une violence inouïe, d'une soixantaine de personnes, dont onze sont formellement maintenues en prison depuis le 25 juillet, et plusieurs dizaines de blessés, dont certains restent dans un état critique. Le traitement réservé par les nervis en uniforme à Emiterio Merino Cruz, enseignant connu pour son engagement social avec l'APPO et l'Alliance magoniste zapatiste, a été filmé et photographié. Arrêté en bonne condition physique, il a dû être hospitalisé dans le coma avec un traumatisme crânien nécessitant une opération chirurgicale de plus de quatre heures. Les coups sauvages qui lui ont été portés sont le message de terreur que ce pouvoir envoie à chaque rebelle social. Silvia Hernández Salinas et Maria Guadalupe Sivaja Ortiz ont véritablement été prises en otage par la police puis la justice aux ordres d'Ulises Ruiz Ortiz pour faire taire ces Voix de l'Oaxaca construisant la liberté et l'autonomie (VOCAL), réseau libertaire dont fait partie David Venegas Reyes, jeune délégué de barricade et membre du conseil de l'APPO, séquestré par l'État d'Oaxaca depuis avril 2007.

Devant ces faits révélant une fois de plus la féroce répression contre le mouvement social de l'Oaxaca, événement majeur de l'histoire récente du Mexique, nous nous élevons contre la violente réponse de l'Etat mexicain aux demandes légitimes de justice et de liberté des peuples de l'Oaxaca et de tout le pays. Les abus commis par les forces de l'ordre ne sont ni des excès ni des erreurs, mais une expérience d'ingénierie sociale froidement calculée dans laquelle les pouvoirs fédéraux agissent en coordination totale avec les pouvoirs locaux.

Le mouvement populaire de l'Oaxaca est le résultat d'un processus social auto-organisé, mettant en pratique la démocratie directe, contre le modèle imposé de développement capitaliste qui aggrave les inégalités, l'exploitation sociale et économique, l'oppression des peuples. L'exigence d'égalité, le refus de l'injustice et de l'impunité qui s'expriment maintenant dans la lutte sociale de l'Oaxaca résultent d'efforts politiques qui ne sont jamais écoutés et qui reçoivent comme unique réponse la violence institutionnelle et la répression systématique, au nom d'un prétendu "Etat de droit". Ce qui se met en place pour satisfaire les intérêts des puissances économiques capitalistes s'apparente au fascisme et démontre une fois de plus que l'extermination de tout mouvement social mettant en question et menaçant ces intérêts est l'unique projet d'un pouvoir qui se manifeste par les détentions arbitraires, les persécutions politiques, les disparitions et les assassinats.

Liberté immédiate et inconditionnelle de tous les détenus du mouvement social ! Arrêt des tortures physiques et mentales à leur encontre ! Présentation en vie de tous les disparus depuis le début du conflit ! Départ de toutes les forces de répression, policières, militaires et paramilitaires, de l'Etat d'Oaxaca ! Arrêt de la campagne de criminalisation et de lynchage médiatique des mouvements sociaux ! Nous nous joignons à l'exigence du départ immédiat d'Ulises Ruiz Ortiz du gouvernement de l'Etat d'Oaxaca.

Nous appelons la solidarité internationale à dénoncer cette répression systématique et à être attentive à la situation dans les jours à venir. Nous tenons pour responsables de cette brutale répression et de ces persécutions Ulises Ruiz Ortiz, gouverneur d'Oaxaca, Felipe Calderón Hinojosa, président du Mexique, et Francisco Ramírez Acuña, ministre de l'intérieur.

HALTE À LA RÉPRESSION ET À LA PERSÉCUTION DU MOUVEMENT SOCIAL DES PEUPLES DE L'OAXACA ! LIBERTÉ IMMÉDIATE POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET SOCIAUX ! HALTE À LA COOPÉRATION POLICIÈRE FRANCO-MEXICAINE !

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