La boucle bouclée
RFI
Bus enseveli : peu d'espoir de survie
(photo : Reuters)
Les gros problèmes de vétusté des infrastructures routières que rencontre le pays provoque chaque année de nombreux accidents mortels. A la suite de plusieurs jours de fortes pluies, une coulée de boue et de rochers a emporté mercredi matin un bus, qui circulait sur une route de montagne sur la commune d'Eloxochitlan dans le centre du Mexique. Au total, 32 corps avaient été retirés jusqu'à jeudi matin. Quinze des victimes ont été identifiées. Il reste peu d’espoir pour retrouver des survivants parmi les 60 passagers de l’autocar.
Avec notre correspondant à Mexico, Patrice Gouy
Orages, inondations, glissements de terrains apportent chaque année à la saison des pluies la mort et la destruction. L’histoire se répète inlassablement, il suffit juste de changer le nom des lieux. C’est l’histoire de la pauvreté et du peu d’intérêt des autorités à sortir ses zones marginales de leurs archaïsmes.
L’autobus emporté par la coulée de boue était surchargé, comme le sont tous les transports publics de ces régions. La route sinueuse à été faite à la va-vite car ici comme ailleurs, les ingénieurs civils ont fait le tracé au moindre coup sans se soucier des conséquences.
Pour le Prix Nobel de chimie, Mario Molina, spécialiste du climat, l’état doit prendre d’avantage en compte l’éducation et la recherche. Faute d’ingénieurs sérieux et de contrôles efficaces, routes, ponts, véhicules, ne sont plus aux normes du XXIè siècle. II souligne d’autre part que le territoire national est en train de s’éroder à toute vitesse ce qui accentuera ce genre de catastrophes. Il considère que l’accident de cet autobus est un rappel que le développement du pays passe par un plus grand respect de l’environnement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire