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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 8 juin 2007

Tout le monde s'inquiete

Seguimos con Chavez, ahora en frances.

Courrier international

VENEZUELALa presse du continent s’inquiète du phénomène Chávez
Onze des plus grands journaux d’Amérique latine – pour la plupart conservateurs – ont réalisé une enquête dans quatorze pays. Leur but ? En savoir plus sur les réseaux chavistes.
AFP
Le phénomène Chávez est en marche. Du Mexique à l’Argentine, le pouvoir vénézuélien est en train de tisser des alliances grâce à son capital de sympathie ou, tout simplement, grâce à son argent. Dans certaines régions, son action est visible ; dans d’autres, il s’agit encore d’un balbutiement. Tous les jours, sous une forme plus ou moins différente, un nouveau cercle bolivarien ouvre ses portes dans un pays latino-américain. Et un seul nom est au cœur de tous les débats politiques : celui d’Hugo Chávez. Le socialisme du XXIe siècle est sa marque de fabrique ; l’expérience cubaine des années 1960 et 1970, le précédent historique sur lequel il s’appuie pour diffuser sa révolution. La manne pétrolière et les ambitions internationales du leader sont les deux piliers du chavisme.
Le GDA [Grupo de Diarios de América, qui rassemble onze des plus grands journaux latino-américains] a enquêté sur les réseaux de Caracas en Argentine, au Brésil, au Chili, en Uruguay, en Bolivie, au Pérou, en Equateur, en Colombie, au Mexique, à Porto Rico, au Costa Rica et au Venezuela, et découvert une véritable matrice chaviste, destinée à attirer les volontés. C’est sans doute en Argentine que la machine Chávez est le mieux rodée. La preuve ? Les innombrables rassemblements populaires en faveur du leader vénézuélien et la présence quasi permanente de questions le concernant dans l’agenda gouvernemental.
Selon le journal brésilien O Globo, les deux pays ont beau se disputer le leadership régional, le commerce et les investissements justifient l’intérêt du Brésil pour son voisin. En dépit des voix qui s’élèvent – notamment dans l’opposition – pour demander au gouvernement de prendre ses distances vis-à-vis de Caracas, les chiffres montrent que les relations du Brésil avec le Venezuela, en particulier dans le domaine commercial, sont en pleine expansion. Selon José Francisco Marcondes, président de la chambre de commerce Brésil-Venezuela, de 2003 à 2006 les Vénézuéliens sont passés du 23e au 10e rang des principaux acheteurs de produits brésiliens, et les relations commerciales ont connu une croissance supérieure à 600 %. Le président vénézuélien a réussi à transformer le carnaval de Rio en une véritable vitrine de son gouvernement : en 2006, l’école de samba Unidos de Vila Isabel a remporté le premier prix de cette grande fête populaire. Elle avait choisi pour thème la latinité, un thème qui n’était qu’un prétexte pour parler du Venezuela d’Hugo Chávez. Et, grâce au parrainage de Petroleos de Venezuela-PDVSA (de près de 1 million de reais [380 000 euros]), le défilé de l’école était des plus luxueux.
Au Chili, selon le journal El Mercurio, les chavistes préfèrent se faire appeler les bolivariens et restent en marge du pouvoir officiel (les relations entre les deux gouvernements restent strictement protocolaires). En mai 2006 a eu lieu le premier sommet chilien du Congrès bolivarien des peuples (CPB), l’organe le plus actif du chavisme : trente-sept organisations sociales et politiques y participaient. Le CPB-Chili a déjà organisé six voyages et envoyé plus de 500 personnes à Cuba dans le cadre de la “Misión Milagro” [mission Miracle]. Cet accord passé entre Chávez et Fidel Castro prévoit d’envoyer à Cuba en dix ans 600 000 Latino-Américains atteints de maladies des yeux pour y être opérés. Tous les pays de la région sont concernés.

Développer la radio et la télévision communautaires

Selon l’équipe d’investigation d’El Mercurio, le Venezuela a fait l’acquisition il y a quelques mois d’un hebdomadaire gratuit bolivien qui devrait lui permettre de jouer un rôle dans la presse de ce pays, même faible. Le pays apporte également une aide technique à l’unique chaîne de télévision d’Etat, Canal 7. Par ailleurs, selon les termes d’un accord de coopération dans le domaine des télécommunications, le Venezuela va aider la Bolivie à développer la radio et la télévision communautaires, ce qui lui permettra de faire passer des messages politiques aux populations les plus déshéritées de Bolivie. L’année prochaine, une centaine d’émetteurs supplémentaires devraient être installés dans le cadre de ce plan. De plus, comme le reconnaît le député du Mouvement vers le socialisme (MAS) Antonio Peredo, Chávez apporte une aide technique à La Paz pour la reconstruction de YPFB [l’entreprise de pétrole nationale] par l’entremise de la gigantesque compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA. En Bolivie, le transport et la sécurité du président Evo Morales sont assurés par le Venezuela.

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