Vista previa
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 26 juin 2007

Michel Moore

Courrier international

Le système de santé américain sauvé par Michael Moore ?
Profitant du lancemement de Sicko, son dernier film, qui sort aux Etats-Unis le 29 juin, Michel Moore déclenche une campagne en faveur d'une réforme du système de santé américain.
Michel Moore pendant la présentation de son film, Sicko
AFP
Michael Moore, ancien rédacteur de magazine et de quotidien, nous offre, avec son film Sicko, une formidable démonstration de journalisme – oui, de journalisme, au sens le plus pur de ce que ce métier peut et doit accomplir. Si ce documentaire sur l'échec cauchemardesque du système de santé américain est si efficace, c'est grâce à la détermination de Moore. En effet, il ne s'efforce pas seulement d'illustrer méticuleusement ce qui ne va pas – ce qui a déjà été fait mille fois par mille journaux et télévisions –, il est également convaincu qu'il existe une solution.

Comme Tom Paine ou Upton Sinclair [deux grands critiques], Moore ne se satisfait pas de simplement dépeindre la crise. Il veut la résoudre. Il défend un système de santé à financement unique en montrant aux Américains ce qui fonctionne, et comment ça fonctionne dans d'autres pays. C'est cet ingrédient qui fait de Sicko un film porteur. C'est également cela qui fait de ce documentaire la déclaration politique la plus marquante, car, jusqu'à présent, les réflexions des démocrates n'ont débouché que sur un vague débat de politique intérieure.

Il est évident que tout candidat sérieux à la présidence proposera un plan de réforme du système de santé national. Mais Moore sait qu'il n'est pas nécessaire de formuler de nouveaux projets politiques : le plan susceptible de résoudre cette crise, que son film dépeint avec autant d'ardeur que d'humour, existe déjà sur le papier. Il a été présenté à la Chambre des représentants et a depuis obtenu l'aval de soixante-quatorze représentants.

La mesure est connue sous le nom de HR 676, la loi sur l'assurance-santé nationale des Etats-Unis proposée par John Conyers, représentant démocrate du Michigan. Elle bénéficie du soutien du représentant démocrate de l'Ohio Dennis Kucinich, qui souhaite se présenter à la présidentielle de 2008. Moore, en appuyant officiellement le projet de loi, n'a pas tari d'éloges sur Kucinich.

Moore ne défend aucune candidature, mais déclare au public du New Hampshire, un Etat clé dans les primaires démocrates, que Kucinich "est à 100 % derrière une véritable réforme". Moore explique par ailleurs pourquoi les réformes avancées par les principaux candidats, dont John Edwards et Barack Obama, n'aboutiront pas. Et il suggère sans détours que, si les plans annoncés par les candidats démocrates sont loin d'être idéaux, c'est peut-être parce que les candidats en question ont récolté pour l'instant plus de 3 millions de dollars de la part de personnalités et de comités d'action politique liés aux entreprises du secteur lucratif de l'assurance-santé.

Moore veut que les candidats signent une déclaration par laquelle ils s'engageraient à défendre un système de santé gratuit et universel qui serait "un droit de l'homme pour chaque résident des Etats-Unis", et à tout faire pour que les compagnies d'assurances privées se voient retirer le marché de la santé. Cette déclaration implique en outre que les candidats refusent les financements du secteur ou les remboursent. Une déclaration que Kucinich est en mesure de signer. Peut-on en dire autant des autres démocrates qui se verraient bien président en 2008 ?

John Nichols
The Nation

Aucun commentaire: