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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 30 juin 2007

Le grand marchandage

Le monde

Le Sénat enterre la réforme de l'immigration de M. Bush

Un policier patrouille le long d'une nouvelle barrière à la frontière américano-mexicaine. | AFP/CHIP SOMODEVILLA
AFP/CHIP SOMODEVILLA
Un policier patrouille le long d'une nouvelle barrière à la frontière américano-mexicaine

Déjà affaibli par une érosion du soutien des républicains sur le dossier irakien, le président George Bush a subi un revers du fait de l'aile droite de son parti, jeudi 28 juin : son projet de loi sur l'immigration a été rejeté au Sénat par 53 voix contre 46. La réforme, surnommée "Le grand marchandage", était pourtant le fruit d'un inhabituel compromis entre démocrates et républicains. Elle comprenait des mesures de renforcement des frontières et des possibilités de régularisation pour les quelque 12 millions de sans-papiers qui vivent dans le pays.
Le projet n'a pas survécu aux coups de butoir des membres les plus conservateurs du Parti républicain, qui ont dénoncé une "amnistie" qui aurait, selon eux, récompensé des personnes entrées illégalement dans le pays. Les partisans de la loi étaient loin des 60 voix dont ils avaient besoin pour mettre fin à une série de manoeuvres dilatoires qui paralysait toute avancée. Les dirigeants démocrates, qui contrôlent l'agenda, ont annoncé que le projet ne repasserait sans doute pas avant l'élection présidentielle de novembre 2008.

Toujours au plus bas dans les sondages, avec près de 30 % d'opinions favorables, le président Bush s'était personnellement investi pour faire de la réforme de l'immigration une pierre angulaire de son second mandat, marqué par plusieurs échecs de politique intérieure, sur la réforme de la sécurité sociale ou celle des impôts. "L'immigration est une des principales préoccupations du peuple américain, et l'incapacité du Congrès à agir (...) est une déception", a déclaré M. Bush, la mine renfermée.

Les trois quarts des sénateurs républicains ont voté contre le projet, qui, selon les sondages, était soutenu par une petite minorité d'Américains, et peu connu du plus grand nombre. La campagne de la droite conservatrice, généralement acquise au président, a été relayée par des personnalités radiophoniques influentes, les appels au Congrès de centaines de citoyens opposés au projet et des sénateurs engagés.

Le sénateur démocrate du Massachusetts, Edward Kennedy, qui s'était engagé dans la négociation, s'est emporté contre les opposants à la loi. "Nous savons ce à quoi ils s'opposent ! Mais en faveur de quoi sont-ils ? (...) Développer une sorte de Gestapo pour trouver ces gens (les clandestins) qui vivent dans l'ombre ?", a-t-il demandé. La plupart des sénateurs candidats à la présidentielle, et notamment les démocrates Hillary Clinton et Barack Obama, ainsi que le républicain John McCain, soutenaient le projet.

La loi était conçue pour attirer des soutiens des deux camps, avec un renforcement des contrôles aux frontières, doté de 4,4 milliards de dollars (près de 3,3 milliards d'euros), la création d'un programme de travailleurs temporaires, pour satisfaire les besoins dans l'agriculture ou le bâtiment, une immigration fondée davantage sur la formation des candidats, et moins sur leurs liens familiaux aux Etats-Unis, des sanctions pour les employeurs d'immigrés clandestins, et surtout, côté démocrate, des mesures qui ouvraient la voie à la régularisation des 12 millions de clandestins.

Certains syndicats, qui craignaient l'apparition d'une sous-classe de travailleurs immigrés temporaires, étaient opposés au projet, de même que plusieurs groupes de défense des libertés civiles.

Le président mexicain, Felipe Calderon, a pour sa part jugé que le Sénat commettait "une grave erreur". "L'économie américaine ne peut pas continuer sans main-d'oeuvre immigrée", a-t-il affirmé.

Philippe Bolopion

Entretien

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