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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 29 juin 2007

Eco

Le petit journal

Réforme fiscale : un rapport de l’Onu qui tombe à pic !
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Alors que le pays tout entier est en train d’analyser le projet fiscal que vient de présenter le ministre des Finances du gouvernement du président Calderon, sort en même temps un rapport de l’Onu sur le développement social dans le monde sur l’année 2006. Le rapport accablant pour le Mexique tombe à pic pour réconforter les vues du président qui ne cesse de clamer haut et fort que le pays doit "engranger" des impôts s’il souhaite combattre la pauvreté

Vers une imposition plus controlée ! (source : AF)

Un rapport de l’ONU sur la situation sociale dans le monde situe le Mexique en 103ème position sur les 126 analysés. Le rapport se focalise sur le plan des inégalités sociales entre les plus riches et les plus pauvres. Malheureusement ce n’est pas une nouveauté puisqu’en 2005 le Mexique se situait déjà en 108ème place sur 124 !
Le rapport analyse en priorité l’écart type entre la population la plus riche et la plus pauvre selon une méthode complexe d’estimations et conclue sur les chiffres suivants : les 10% des ménages les plus riches concentrent 39,4% des revenus alors que les 10% en bas de l’échelle sociale 1,6% seulement. Cela signifie que les plus riches perçoivent 24,6 fois plus de revenus que les moins bien lotis. Ce chiffre aux EU est de 15,9 fois, pays connu pour ses écarts importants et le Canada a 9,4. A titre de comparaison le Japon est à 4,5 en bon numéro 2.
Il y a pire en Amérique Latine, avec le Brésil qui par exemple se situe en 117ème position avec un écart de 57,8, le Chili avec 40,6 et surtout la Bolivie avec 168,1, bon dernier dans le classement. En revanche le Venezuela fait figure de bon élève avec 20,4 seulement mais se situe quand même dans le peloton de queue à la 97ème place dans le monde !
En Amérique latine, ces pays ont chacun des régimes politiques différents, mais le rapport insiste sur le fait qu’il s’agit avant tout d’un problème fiscal. Le manque de perception d’impôts limite en effet les gouvernements dans leurs politiques sociales et empêche de mobiliser des fonds plus importants pour lutter contre les inégalités via la redistribution quelle qu’elle soit ! C’est sans compter aussi sur la corruption qui grève de maigres ressources…..

Vers un partage plus équitable des richesses ...

Les experts de l’ONU estiment qu’un transfert de ressources de 5 points des 20% les plus riches permettrait par exemple de sortir 12 millions de Mexicains du cycle infernal de la pauvreté, qui se traduit aussi en terme de criminalité plus élevée et de forte immigration.
Les arguments puissants de l'ONU confortent le Président Calderon dans son projet fiscal qui doit être débattu au Congrès cet été. Le rapport rappelle que l’état Mexicain perçoit autant d’impôts que le Sénégal, pays bien moins développé. Avec à 10 et 13% d'impôt prélevé sur le PIB, le Mexique est à 10 points en dessous des pays développés en matière de perception d’impôts, situation qui n’est pas en concordance avec son statut et ses ambitions.
La prochaine réforme fiscale qui prend donc tout son sens et qui va certainement bousculer les acquis et les habitudes. Elle n'est pourtant déjà n’est ni du goût du secteur privé, ni du goût des partis d’opposition ! Le président Calderon et son gouvernement sont à un tournant historique pour le Mexique qui doit au final cesser d’avoir des entreprises pauvres et des entrepreneurs riches s’il souhaite se hisser dans le clan des pays dits "développés" donc socialement responsables.
Alain Figadère. (www.lepetitjournal.com - Mexico) mercredi 27 Juin 2007

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