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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 18 mai 2007

Manger ou conduire, il faudra peut être bientôt choisir !

Marianne

La face cachée des biocarburants


par Mélanie Camoin

Le dernier rapport de l’ONU intitulé « Energies renouvelables : un cadre pour les décideurs » met en garde contre les dangers que représente l’utilisation massive des biocarburants.

L’éthanol, le maïs, la canne à sucre sont-ils réellement des énergies propres ? Pas vraiment, à en croire le rapport des experts du pôle l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du pôle Energie à l’ONU. Ces derniers mettent en évidence les effets néfastes de la surexploitation des combustibles naturels : « En théorie, la bioénergie peut couvrir l’ensemble des demandes. Mais en réalité, les possibilités restent limitées par les coûts de production et la répartition inégale des terres agricoles par rapport à la demande […] De plus, la monoculture à grande échelle pourrait conduire à la perte de la biodiversité ». Pour autant, le document souligne aussi les nombreux avantages des énergies « vertes » au regard de la réduction de la pauvreté et des émissions de gaz à effet de serre, du développement rural, de la création d’emploi etc.

Le rapport précise que « les impacts économiques, environnementaux et sociaux de la bioénergie doivent être évalués avec soin avant de prendre des décisions sur le développement du secteur et la nature des technologies, des politiques et des stratégies d’investissement à adopter ».

Mais la production mondiale d’éthanol – combustible fossile dilué à de l’essence – est déjà en plein boom : elle a doublé entre 2000 et 2005.

Dans cette course au développement durable, les pays producteurs ont vite comprit l’intérêt économique que représente la filière « bio ». Le Brésil est le leader du marché avec une récolte qui s’élève à 16 milliards de litres par an. En 2005, le gouvernement canadien a lancé le deuxième volet de son programme d’expansion du marché d’éthanol (PEME) qui consacre 46 millions de dollars à la construction et la rénovation de cinq usines d’éthanol. Une bonne nouvelle pour le milieu agricole qui s’ouvre à un nouveau marché, une mauvaise pour les associations écologiques qui dénoncent la surexploitation des ressources naturelles à des fins énergétiques.

Selon eux, la demande croissante de « carburants végétaux » est en passe de détruire les écosystèmes. Les palmiers des forêts primaires d’Asie du sud-est font régulièrement l’objet de pillages. Le développement de la culture de l’huile de palme est responsable de 87% du déboisement en Malaisie. Le fragile équilibre de la forêt amazonienne est menacé par l’implantation des champs de canne à sucre. Même les surfaces agricoles destinées à l’agroalimentaire pourraient être compromises par la culture excessive de végétaux destinés à la production de biocarburants. Manger ou conduire, il faudra peut être bientôt choisir !

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