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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 15 mai 2007

Benoît XVI, il faut lire!

Le monde

Nombreuses réactions après les propos du pape sur l'évangélisation des Amérindiens


Les propos du pape Benoît XVI sur l'évangélisation des Indiens, dimanche 13 mai devant la Conférence des évêques d'Amérique Latine (Celam) à Aparecida, au Brésil, ont soulevé de nombreuses protestations lundi de la part de responsables religieux et experts des communautés amérindiennes.

Benoît XVI a en effet affirmé dimanche que "l'annonce de Jésus et de son Evangile n'a comporté à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes et n'a pas imposé une culture étrangère". Il a également ajouté que "le Christ était le sauveur auquel ils [les Amérindiens] aspiraient silencieusement" et que "l'utopie de redonner vie aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l'Eglise universelle, ne serait pas un progrès mais une régression".

Ces propos ont été dénoncés, lundi, par la théologienne Cecilia Domevi
, une des responsables de la Celam pour les questions des Amérindiens, qui a exprimé son "total désaccord". "L'évangélisation a été une imposition ambiguë, violente, un choc de cultures, qui a causé un préjudice total aux Indiens", a-t-elle déclaré.

"LE PAPE AURAIT DÛ LIRE BARTOLOMÉ DE LAS CASAS"

Le responsable de l'organisme officiel chargé des questions indigènes au Brésil a, lui aussi, contesté les propos du pape. "Il y a bien eu une imposition de la religion pour dominer les populations locales", a souligné le président de la Fondation nationale de l'Indien (Funai), Aloysio Antonio Castelo Guapindaia, dans une déclaration diffusée par le site Internet du groupe de médias Globo.

Interrogé par le même site, l'historien brésilien Waldir Rampinelli, de l'Université fédérale de Santa Catarina, a estimé que "le pape aurait dû lire Bartolomé de Las Casas", le père dominicain espagnol qui au XVIe siècle a dénoncé les atrocités commises par les conquistadors au nom de la foi.

Le prédécesseur de Benoît XVI, Jean Paul II, avait demandé pardon aux peuples amérindiens pour le rôle joué par les chrétiens européens dans la conquête de l'Amérique, à l'occasion d'une assemblée de la Celam en 1992.

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