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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

dimanche 15 juin 2008

Le Mexique, "paradis" des retraités américains

la migration s'enverse:
Le Monde

CHAPALA

Un parfum désuet flotte sur la lagune de Chapala (Etat de Jalisco), le plus grand lac naturel du Mexique, à quarante minutes des usines et des embouteillages de Guadalajara. Les villas patriciennes somnolent au fond des jardins, et la gare du chemin de fer, qui amenait jadis les familles bourgeoises vers cette Riviera exotique, a été transformée en centre culturel. Mais des milliers d'Américains ou de Canadiens y trouvent le bonheur pour leurs vieux jours : ils sont l'avant-garde de 70 millions de baby-boomers - nés dans les années 1950 - qui vont bientôt prendre leur retraite et se sentent attirés par les charmes du Mexique.

"J'adore, c'est le paradis !", s'exclame Chuck, originaire du Wisconsin, qui s'est établi à Ajijic. Ce pittoresque village est devenu la capitale de la république des "expats" (expatriés) de Chapala. "Le grand avantage, c'est le climat tempéré, la possibilité de voyager dans un pays merveilleux, et enfin les gens, qui sont très sympas", confient Paul et Harriet Hart, un couple d'actifs retraités canadiens.
(...)
Le consulat américain de Guadalajara estime qu'environ 50 000 ressortissants des Etats-Unis - sur un million dans l'ensemble du Mexique - vivent dans cette région, le chiffre pouvant doubler lorsque les
snow birds ("oiseaux d'hiver") fuient les rigueurs du climat américain.

"Chapala concentre le plus grand nombre de nos ressortissants à l'échelle continentale, si l'on excepte le Canada", affirme Ravi Candadai, chef des services consulaires aux expatriés. "Ici, on parle davantage anglais qu'espagnol", s'amuse Leopoldo Ibarra, un médecin qui tient le week-end, sur la place d'Ajijic, une pharmacie où le Viagra est en vedette. "Un comprimé coûte 150 pesos (moins de 15 dollars), sans qu'on ait besoin d'une ordonnance comme aux Etats-Unis", dit-il.

Mais au Chapala Lake Society Complex, lieu de rencontre favori des "expats", les loisirs semblent plutôt calmes. Pour montrer leur gratitude à une population qui les accueille si volontiers, beaucoup de membres se consacrent à des activités caritatives, animent des ateliers avec les habitants ou des bazars au profit de la Croix-Rouge. Cette ambiance bon enfant résistera-t-elle aux appétits des promoteurs, qui courtisent les 2 millions d'Américains et le million de Canadiens susceptibles de se retirer au sud du Rio Grande ?

En Arizona ou au Nevada, des annonces vantent les merveilles de complexes couvrant jusqu'à 18 000 hectares, avec golf et marina, qui doivent être édifiés sur la côte de l'Etat de Sonora, en bordure du Pacifique. Et dans la région de Cancun, les écologistes s'inquiètent des conséquences, pour un environnement naturel déjà saturé, de projets destinés aux baby-boomers.

Joëlle Stolz

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