MEXIQUE VIOLS ET PORNOGRAPHIE
Scandales de pédophilie au Mexique :
Mario Marin (a) el gober precioso, gouverneur de l’état de Puebla. Protecteur de l’homme d’affaires Kamel Nacif, pédophile. Et appartenant à un réseau de pédophilie international, protége pour des hommes politiques de plus haut niveau aussi que Jean Succar Kuri. Que la journaliste Lydia Cacho a dénonce et même écrit un livre « Les démons de l’Eden », ce que lui a valu d’être mis en prison.
Mario Marin a été blanchi pour le propre Felipe Calderon, qui avant de prendre le pouvoir avait critique fortement le gouverneur de Puebla, mais quand il a pris le siège présidentiel, a mange ses mots et a tout simplement soutenu à Marin.
Le député du PRI Emilio Gamboa Patrón, mais intouchable grâce au bon gouvernement de Calderon qui protége pas que des pédophiles mais aussi des narcos et délinquantes de tout poil (la liste est longue).
Et pour l’église les intouchables père Marcial Maciel (qu’a décède en sainte paix et avec la bénédiction des papes Jean Paul II et Benoît XVI). Et l’eveque de la ville du Mexique Norberto Rivera grand ami et protecteur des prêtres pédophiles. La liste est aussi longue.
Sur l'info apparu dans Le monde, il s'agit d’une histoire a répétition que n’avait intéresse personne, mais réveille pour l’actuel ministre de l’intérieur l’espagnol Juan Camilo Mouriño (délinquant, trafiquant d’influences et protége de Felipe Calderon malgré toutes les épreuves présentes contre lui.) Paraît il qu’il s’agit d’enlever pouvoir au PRI…… a juger. De toute façon c’est bien que un fait épouvantable soit connu de l’opinion publique internationale, mais après peut être restera aux oubliettes comme les cas précédemment signales.
"Injustice et impunité" autour de scandales de pédophilie dans l'Etat mexicain d'Oaxaca
Les touristes qui arrivent à Oaxaca, l'un des sites les plus visités du Mexique, ne prêtent guère attention à un panneau blanc, installé au bord de la route de l'aéroport, signalant que Hugo Constantino et Adan Perez sont recherchés par la justice. Les deux hommes sont accusés d'avoir violé à plusieurs reprises un petit garçon de 4 ans, dans une école huppée, et d'avoir filmé leurs pratiques sadiques pour le compte d'un réseau de pornographie pédophile. Un scandale que les autorités de l'Etat tentent d'étouffer par tous les moyens.L'ancienne institutrice de l'école maternelle de la victime, Magdalena Garcia, se trouve en prison, inculpée de complicité. La Commission nationale des droits de l'homme a émis, en novembre 2007, des recommandations pour inciter les pouvoirs publics à agir plus énergiquement. Pourtant, près d'un an après le début de la procédure, en mai 2007, les principaux suspects sont toujours en liberté et semblent bénéficier de puissantes protections.
Le 3 avril, des policiers de l'Agence fédérale d'investigation (AFI, l'équivalent du FBI américain) avaient repéré la présence de Hugo Constantino - époux de la propriétaire de l'école, l'Institut San Felipe - à l'un des domiciles de sa famille, à Oaxaca. Des membres de la police régionale se sont alors interposés et ont retenu les "fédéraux" plus d'une heure, afin de donner au suspect le temps de disparaître.
"Ces gens se croient tout permis, parce qu'ils ont ici tout le pouvoir. Mais j'ai juré à mon fils que j'enverrais ces criminels en prison", confie Leticia Valdes, la mère de la victime. "Ce qu'ils essaient de cacher, dit-elle, c'est l'existence d'un réseau international." Elle reçoit des menaces de mort par téléphone, des inconnus la guettent devant sa porte. Sa voiture a été endommagée. Un interlocuteur anonyme lui a offert beaucoup d'argent pour qu'elle retire sa plainte - ce que d'autres mères ont, selon elle, accepté. Son petit garçon, qui a subi les premiers sévices après la rentrée scolaire de 2006, est suivi par un thérapeute, mais reste gravement traumatisé par les violences que lui ont imposées ses bourreaux.
"J'ai poursuivi beaucoup d'auteurs de crimes sexuels, et ce cas me semble différent, à cause de la manière sadique de procéder et de filmer les viols", souligne José Bonilla, l'avocat de Mme Valdes. "Il doit y avoir un marché spécifique pour lequel ces gens-là travaillaient, peut-être à travers l'Espagne où la propriétaire de l'Institut San Felipe se rendait fréquemment sans raison apparente. On oublie souvent que le Mexique est le troisième producteur au monde de pornographie pédophile", souligne ce juriste installé à Mexico.
Quatre avocats d'Oaxaca, contactés par Leticia Valdes, se sont désisté les uns après les autres, effrayés par les ramifications du dossier. Le deuxième accusé en fuite, Adan Perez, professeur d'informatique à l'Institut, est un neveu de la propriétaire - et épouse de Hugo Constantino -, elle-même très liée à la femme du gouverneur de l'Etat, Ulises Ruiz, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), qui règne sur la région depuis soixante-dix ans.
Quant aux avocats de l'Institut San Felipe, ils appartiennent au premier cercle du pouvoir, notamment l'influent Jorge Franco Jimenez, ancien sénateur du PRI - dont le fils, jadis secrétaire de l'intérieur de l'Etat, est aujourd'hui président régional de ce parti et dont la fille, ancien procureur du même Etat, a rejoint elle aussi la défense du clan Constantino. Cette équipe est coiffée à Mexico par un pénaliste, Marcos Castillejos, qui a défendu des militaires impliqués dans les disparitions de militants de gauche durant la "guerre sale" des années 1970.
Le scandale a ravivé les tensions à Oaxaca, encore meurtrie par le conflit politique qui l'a mise à feu et à sang en 2006, causant la mort d'au moins 12 personnes.
Pour les opposants au gouverneur Ulises Ruiz, les entraves à la procédure confirment qu'Oaxaca reste "le lieu de l'injustice et de l'impunité", constate Ismaël Sanmartin, rédacteur en chef du quotidien Noticias, l'un des rares dans la région à avoir rendu compte du scandale.
Pour les milieux proches du gouvernement d'Oaxaca, principale source d'emplois et de contrats dans cet Etat faiblement industrialisé, il s'agit d'un complot, malgré les sévices constatés par des expertises. Certains parents ont retiré leurs enfants de l'école, mais d'autres ont participé à des manifestations de soutien à la propriétaire, Yolanda Leon.
L'Institut San Felipe a déjà été mis en cause pour des faits similaires il y a plusieurs années : on avait alors condamné un employé du service d'intendance, trop pauvre pour se payer un bon avocat, qui avait avoué sous la pression de la police. Encouragées par la démarche de Mme Valdes, trois mères d'élèves d'une autre école privée de la région, l'Institut Miguel Cervantes à Etla, ont osé porter plainte pour des abus sexuels commis sur leurs fils, obtenant, dans ce cas, l'arrestation rapide des suspects.
Selon Me Bonilla, les deux affaires témoignent d'un climat de tolérance à l'égard de la pédophilie : "Les autorités mexicaines se concentrent sur la lutte contre le trafic de drogue ou d'armes, et négligent les réseaux qui exploitent sexuellement les enfants", dit-il. Les Nations unies estiment que près de 80 000 enfants sont victimes, au Mexique, de ce genre d'abus.
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