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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 9 avril 2008

Au Mexique, les "narcos" rivalisent avec James Bond

Le Monde

Les narcotrafiquants mexicains ne se distinguent pas seulement par l'extrême brutalité de leurs méthodes, tortures infligées à leurs adversaires ou mutilations de cadavres en guise d'avertissement à d'éventuels délateurs. Ils savent aussi faire preuve d'ingéniosité pour faire prospérer et protéger leur trafic.

La police mexicaine a ainsi découvert, dans l'Etat de Tamaulipas (nord) une Jeep Grand Cherokee qui semblait avoir été bricolée par les techniciens des films de James Bond. Le véhicule était équipé à l'arrière d'un dispositif fumigène et d'un mécanisme permettant de semer des clous sur la chaussée. Mais ces gadgets étaient sans doute d'un usage trop sophistiqué pour les conducteurs, qui ont préféré dégoupiller une grenade avant de lancer le véhicule contre un camion militaire, comme dans un film d'action à l'américaine.

Les cartels savent aussi tirer parti des avancées scientifiques : grâce aux manipulations génétiques, ils obtiennent des plants de pavot portant jusqu'à 40 bulbes (contre 8 à 12 à l'état naturel), selon les informations fournies au quotidien Reforma par le ministère de la défense. Cela garantit des rendements élevés sur des terrains exigus, moins faciles à détecter par la surveillance aérienne.

L'ingéniosité des trafiquants semble inépuisable pour inventer sans cesse de nouvelles cachettes pour leur marchandise, avec une préférence pour les aliments : ces dernières années, on a découvert de la drogue dans des tortillas, des poivrons, des boîtes de café ou de bière, des tomates, des pâtes, du poulet congelé, des biscuits, des poissons, ou encore des pommes frites. Il faut même se méfier des bombes de crème type chantilly.

Extincteurs, batteries, machines à souder ou planches à repasser ont également servi, tout comme, plus classiquement, des jouets : d'une seule poupée de chiffon, la police a extrait, le 26 février à Leon (Etat de Guanajuato, centre), 1 400 doses de métamphétamines.

Les trafiquants n'hésitent pas non plus à utiliser des objets religieux. Une vingtaine de gros cierges interceptés à Monterrey étaient truffés de marijuana, tandis qu'à l'aéroport de Mexico on a saisi une sculpture de la Cène bourrée de cocaïne.

Diaboliques, les "narcos", pour se constituer une clientèle, vont jusqu'à distribuer aux abords des écoles primaires des décalcomanies imprégnées de LSD, afin que les enfants lèchent de la drogue au moment de coller des images de Tom et Jerry.

Enfin, les criminels mexicains sont passés maîtres dans l'art de se dissimuler derrière un éventail de fausses identités. Le ministère de la justice a recensé au moins 600 cas de falsification de cartes d'électeurs. Pour l'obtenir, il suffit d'amener deux témoins prêts à certifier sur l'honneur qu'ils vous connaissent sous ce nom. Le quotidien El Universal a reproduit les photos d'une jeune blonde platinée qui s'était fait attribuer pas moins de 14 cartes, avec des prénoms variés : Deborah, Barbara, Chanel, Ninfa, Tamara, Gretta, Alexandra. De quoi se lancer dans une carrière de "James Bond girl".

Joëlle Stolz

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